Chapitre 9 : Conditions

Mary et Adolfo sortent du commissariat de tenant par la main, ce qui sucite une discussion entre les policiers et policières. Mais au final, tous tombent d'accord que toute personne mérite une deuxième chance et espèrent que Adolfo ne commettra plus un faux pas.

Une fois dehors, ils se décidèrent à rentrer chacun conduisant sa voiture.

Une fois chez eux, Mary prit place sur le canapé, un peu maladroit, Adolfo s'assit en face d'elle et lui demanda une fois de plus en promettant de ne plus jamais lui faire du mal.

Mary l'écoutait sans rien dire, quand Adolfo voulut prendre place sur le canapé, elle lui fit signe de rester où il est.

" Écoute, c'est un peu trop facile, tu ne trouves pas ? Tu as couché avec ma meilleure amie pendant je ne sais combien de temps, vous vous êtes moqués de moi et tu crois que je peux juste passer l'éponge comme ça ?"

Ma chérie, je reconnais que j'ai vraiment mal agi, je ne sais pas pourquoi j'ai fait ce que j'ai fait, tu es la femme de ma vie, mon épouse, la mère de ma fille. Je vous ai fait du mal, les deux personnes qui comptent le plus pour moi, vous êtes mon monde, ma vie ! Mais je vous ai trahie à cause d' un moment de faiblesse , je le regrette amèrement, vivre sans vous est, je le réalise, quelque chose qui va me tuer. S'il te plaît, mon amour, pardonne-moi. Perdre mon entreprise est facilement gérable, mais te perdre me tuerait, J'ai besoin de toi, s'il te plaît, pardonne-moi."

En parlant, les larmes coulaient sur ses joues, Mary avait l'air impassible, mais dans son cœur, elle savait qu'il était sincère, parce-que connaissant l'homme avec qui elle s'était liée par le mariage, ne pleurait jamais. Il s'est mis à genoux au commissariat, sans se soucier de la présence des policiers et maintenant il pleure, waooooooo ! C'est assez flippant !

Mais, il fallait quand même le punir, et pour cela, elle va poser ses conditions.

" Adolfo, tu sais combien je t'ai aimé, tu sais à quel point je me suis pliée en deux pour te rendre heureux, tu as été mon monde, toute ma vie tourne autour de toi et Déby, je n'ai jamais pu imaginer que tu aurais pu me tromper, et qui plus est avec une femme qui était comme une sœur. Vous voir sur le lit ce jour-là m'a brisée le cœur en mille morceaux, tu m'as détruite, chaque fois que je ferme les yeux la nuit, je vois cette scène et je ne sais comment oublier cela, je ne sais vraiment pas si j'y arriverai un jour."

Adolfo réalisa à quel point son escapade avait causé des fissures dans son couple, il avait perdu sa confiance, et cela le rendait vraiment triste et déprimé, mais il savait qu'il fallait tout faire pour recoller les morceaux, regagner la confiance de sa femme.

" Ma chérie, je suis désolé, je suis profondément désolé, je n'aurai pas dû faire ce que j'ai fait. Si je dois passer toute ma vie à me faire pardonner, je suis prêt."

" Adolfo, te dire que je vais tout oublier et faire comme si de rien n'était, c'est impossible, la blessure saigne encore, et vraiment beaucoup, la blessure est encore ouverte. J'ai des conditions que tu devras respecter :

1) Tu vas dormir dans la chambre d'amis.

2) Ne me force pas à être intime avec toi.

3) Si je ne veux pas te parler, tu respeteras cela.

4) Essaie au maximum de ne pas faire que la petite se rende compte que quelque chose qui cloche."

Adolfo ne put que accepter