Chapitre 7 : Le cœur de l'être humain est caché

La nouvelle de l'arrestation de Hailen est un choc pour Mary.

Hailen, une trafiquante ! Mary ne cesse de ressasser tous les moments passés ensemble. Les dîners, le shopping, les weekends au bord de la mer...Mary réalise qu'il est très difficile de savoir qui nous côtoyons.

La nouvelle de l'attestation de Hailen est dans tous les journaux et les chaînes de télévision :

"La plus grande trafiquante et meurtrière du siècle arrêtée ! "

Cette histoire est dans toutes les conversations ! les commentaires fusent dans tous les réseaux sociaux.

Mary n'arrive pas à réaliser qu'elle a côtoyé une criminelle recherchée par Interpol, elle aurait pu être impliquée dans des choses illicites. A cette seule pensée, Mary sent son cœur bat la chamade ! Cette histoire fait froid au dos !! Et dire que son mari l'a trompée avec une femme avec une telle réputation !!

Elle commence à réaliser qu'elle a été exposée à beaucoup de dangers durant toutes ces années d'amitié avec cette meurtrière. Elle pense à sa petite Déby qu'elle a souvent confiée à la garde de Hailen. Cela lui donne des frissons.

Le cœur de l'être humain est caché.

Mary décidé de se rendre au commissariat pour plus de précisions.

Une fois arrivée, elle voit son mari assis dans le bureau du commissaire, quand il l'a vue, il se lève précipitamment pour la prendre dans ses bras, mais Mary, ne le calcule même pas. Elle l'esquive, et salut le commissaire qui la regarde avec surprise car, les policiers étaient à sa recherche suite à la plainte déposée par son mari pour sa disparition.

Le commissaire lui demande de s'asseoir, elle prit place sans un regard pour son mari. Celui-ci essaie de lui faire savoir qu'il était inquiet de ne pas avoir de ses nouvelles ainsi que leur fille. Elle reste de marbre, on aurait dit qu'elle était une pierre.

"Madame, où étiez-vous ?" Demanda le commissaire, "Votre mari était vraiment très inquiet pour vous et pour votre fille !" Continua le commissaire.

"J'avais besoin de respirer l'air pur,"répondit Mary en continuant d'ignorer Adolfo.

A la stupéfaction totale, Adolfo se mit à genoux devant Mary, sans toutefois tenir compte de la présence du commissaire et commença à supplier sa femme pour qu'elle lui pardonne.

" Mon amour, je sais que je t'ai blessée, ce que j'ai fait est terrible je le reconnais, tu es la meilleure chose qui me soit arrivée. Je n'ai pas su te traiter comme cela se doit, je te prie, pardonne-moi ! Je réalise aujourd'hui que je ne te mérite pas, je ne suis pas digne de d'être ton mari, j'ai échoué dans mon rôle d'époux, j'ai échoué comme père, à cause de mes actes, j'ai mis ta vie et celle de notre fille en danger. Je te supplie, pardonne-moi, ma chérie, donne-moi une dernière chance, je te promets sur ma vie d'être un meilleur mari et un meilleur père pour notre fille."

Mary était surprise de voir le grand Adolfo, l' homme qu'elle a épousé, qu'elle connaît très bien, à genoux devant elle !!! Cela semble un rêve, serait-elle en train de rêver ?

Adolfo est un homme très imbu de lui, fier de sa position sociale, qui regarde toujours tout le monde de haut, est à genoux devant elle, en présence du commissaire, sans se soucier de sa haute considération de soi !!

Mary se pince la peau pour être sûre de ne pas être en train de rêver.

A cet instant, deux policières entrent dans le bureau du commissaire et sont très surprises par ce qu'il se passe devant leurs yeux, mais cela ne gêne aucunement Adolfo qui continue à supplier son épouse au point de faire couler des larmes.

Mary, étonnée, regarda le commissaire ensuite les policières, tous lui firent des signes pour qu'elle accorde une chance à son mari. Elle reconnaît dans son fort intérieur que, son Adolfo de mari s'est vraiment humilié devant elle, et qui plus est devant des tiers !! Ça c'est gros !!!!!!

Mais la blessure est très profonde ! Une grosse trahison et qui plus est avec ça soit disant copine !!!

Comment savoir qu'il est vraiment sincère, qu'est-ce qu'il lui dit que c'est pas une façon de l'amadouer ? Beaucoup de questions se bousculent dans sa tête : le lien fort entre la petite Déby et son père ! Devrait-elle vraiment la séparer de son père ?! Comment la petite allait-elle réagir à la séparation ? N'a-t-elle pas été trop impulsive ? Sa réaction a-t-elle été trop rude ? Mais la trahison fait trop mal : son mari et sa meilleure amie, ensemble sur le lit en train de coucher ensemble !! A cette pensée son cœur saigne.