04
Ding, dong ! Mon père va ouvrir la porte le temps que moi je vais sur la terrasse pour sentir l'air froid qui me fait du bien. Je ne sais pas ce que je vais leur dire au policier le meurtre ? La bombe ? Le mec qui m'a sauvé ? Je n'en sais rien du tout.
- Chérie c'est le garçon qui t'a protégé euh...
- Castiel. Dit le concerné.
- Castiel est là je vais vous laisser. Je dois faire des courses.
- Euh... ok papa. Dit-je étourdie.
- Pas de bêtise.
Je n'ai pas eu le temps de répondre qu'il était déjà parti. Je suis étourdie, car c'est lui qui m'a sauvé : pourquoi ? Ah, mais du coup c'est lui qui a tué cet homme.
- Allô ici la terre ?
- Hum ... quoi ? Dis-je sur un ton sévère.
- Déjà tu peux me dire bonjour, de deux tu me parles meilleur et de trois tu peux me dire Merci. Dit-il en fronçant les sourcils.
- Ouais salut ! Te dire merci, mais mes excuses à moi?
- Hein qu'est-ce que tu me racontes ? Dit-il en me regardant beaucoup mieux. Ah mais tu es la meuf du lycée !
- Tu en as une mémoire de poisson ! En même temps faire des choses illégales, avoir un flingue tout le temps, faire exploser un entrepôt avec un homme que tu as tué et une fille qui allait mourir ! C'est sur dans ces cas là tu oublies les meufs que tu croises ! Lui dis-je droit dans les yeux.
Mince ! Je crois que j'ai encore ouvert ma bouche trop vite vu comment il me regarde un frisson me parcours tout le long de mon corps il ne faut surtout pas lui faire voir que j'ai peur. Il me pousse violemment contre le mur de ma maison ce qui me fait mal au dos et au bras.
- Répète pour voir !?
- Pourquoi faire tu as très bien entendu.
- Et en plus tu fais la maligne !
- M'a maligne ? Non je n'ai pas peur de toi donc je dis ce que je veux et je ne répéterais pas ! Dis-je en levant les yeux en l'air.
- Arrête ça tout de suite !
- De Quoi ?
- Tes yeux en l'air !
- Pourquoi tu es venu me voir ? Dis-je pour changer de sujet.
- Pour que tu fermes ta gueule sur ce qui s'est passé hier !
- Quoi ?
- Tu as très bien entendu salope !
- Je ne suis pas une salope espèce de connard !
Bien fait pauvre connard. Ah mais qu'est-ce qu'il fait ? Il attrape mon visage et mon bras.
- Ne me parle plus comme ça compris ! Dit-il en train de me serrer un peu plus fort.
- Oui. Dis-je d'un ton bas.
- Très bien ! Regarde moi maintenant.
C'est ce que je fais et mes yeux se posent sur les siens. Ils sont juste magnifiques un gris intense, mais je ne vois aucune émotions à pars la colère ! Il resserre encore un peu plus ce qui me fait vraiment mal.
- Comme je t'ai dit tu fermes ta grande gueule sur ce que tu as vu, sinon je n'hésiterais pas à tuer ton cher petit papa et toi ! Dit-il sérieusement.
Quoi tuer mon père ? Oh que non je ne veux surtout pas qu'il lui arrive quelque chose par ma faute. Donc il veut que je me taise et bien s'il y a que ça je le ferais.
- Alors compris ?
- Oui, je ne dirais rien !
- Très bien, mais comment je peux avoir confiance ?
- Je dis la vérité tant que tu ne touches pas à mon père. Dis-je énerver !
Puis silence jusqu'à ce que le portable de l'autre connard sonne. Il répond sans me lâcher non plus.
"Allô ? Hum, quoi ? Putain faut que je trouve un alibis !"
Je le regarde et je vois qu'il est encore plus énervé puis son regard ce porte sûr moi.
"T'inquiète je gère" Dit-il en raccrochant.
- Bon écoute les flics vont venir te voir !
- Ouais je sais ! Dis-je énerver.
- Oh ! Je t'ai déjà dis de ne pas me parler comme ça !
- Ouais !
- Pas ouais, oui !
- Oui. Dis-je en soufflant.
- Voilà ! Bon tu leur dis que tu es sortie à vingt-trois heures cinquante, car tu avais fini et qu'on avait un rendez-vous ensemble à cette heure-ci. Tu m'as rejoins sur le parking et on a parlé, j'allais t'emmener au ciné qui était prêt de l'entrepôt. On a commencé à s'éloigner quand d'un coup il y a eu une explosion. On a sauté derrière une voiture et je me suis mis sur toi pour te protéger sauf que tu t'es un peu blessée au bras et du coup tu t'es évanouie. Je t'ai ramené chez toi vers minuit quarante-cinq, le temps que je retrouve ma voiture et que je réponde à ton père pour savoir ton adresse. Voilà tu as compris ?
- Oui, mais je vais devoir mentir à mon père pour ce rendez-vous ! Il va me tuer surtout pour un garçon !
- Un début à tout bébé ! Et tu as intérêt de le faire sinon tu sais très bien ce qui va arriver.
- Ouais c'est bon ! Tu n'as pas besoin d'être menaçant surtout que je t'ai dis que je n'avais pas peur de toi ! Puis ne m'appelle pas bébé! Lui dis-je en le regardant dans les yeux.
- Tu n'as pas peur de moi ? Tu n'écoutes pas les rumeurs ? Et je t'appelle comme je veux.
- Non je n'écoute pas les rumeurs ! Je ne suis pas ta copine pour que tu m'appelles comme ça.
- Tu devrais alors ! Et bien heureusement que tu n'es pas ma meuf, je t'appelle comme je veux.
- Pourquoi faire je m'en fou des rumeurs surtout entendre de la merde sur les autres non merci ! Ah oui si ta copine te voit parler comme ça à une autre elle sera jalouse, donc arrête merci !
- Sexy ! Dit-il en s'approchant de moi. Je n'ai pas de meuf !
Je le regarde et je vois qu'il approche de mon cou. Que va t'il faire? Je sens son souffle dans mon cou, son odeur, son corps contre le miens. Sa bouche se colle sur mon cou et me fait un baiser, il lèche ma peau avec sa langue ce qui me donne des frissons. J'ai jamais ressentis ce genre de frisson... quand d'un coup j'entend la porte de chez moi claquer. Je le pousse assez fort pour qu'il recule.
- J'adore! Dit-il amusé.
- Tais toi !
- Chérie ?
- Oui je suis là.
- Viens s'il te plait la police est là.
- Quoi merde ? Dit Castiel tout bas.
- Tiens toi qui ne me croit pas vient avec moi. Je t'ai dit que je vais me taire. Dis-je en fronçant les sourcils et tout bas.
- Hum. Dit-il en levant un sourcil.
Je rentre dans mon salon avec Castiel juste derrière moi, les policiers le regarde bizarrement en même temps il est le plus dangereux de la ville à ce que j'ai compris. Je l'ai vu de mes propres yeux hier soir, mais s'est ses affaires et il pouvait me laisser crever, mais il ne l'a pas fait. Et je me demande pourquoi ?
- Tiens on allait venir te voir après Castiel Carter. Dit un policier.
- Ah et pourquoi donc ? Dit Castiel.
- Tu étais où hier soir entre vingt-trois heures quarante-cinq et minuit ?
- En ma présence. Dis-je je n'en reviens pas moi même que de mentir est facile en fait.
- Comment ça Amanda ? Demande mon père et mince !
- J'avais un rendez-vous avec Castiel à vingt-trois heures quarante-cinq on devait se rejoindre au parking de mon travail à cette heure-ci. Je devais finir à minuit sauf que je suis sortie à vingt-trois heures cinquante, car j'avais fini. Je l'ai rejoins puis on a parlé et on allait au ciné à pied vu que c'était tout prêt de l'entrepôt. A peine avoir fait quelques pas on a entendu une explosion je me rappelle que Castiel m'a protégé et après plus rien je me suis évanouie. Dis-je mon récit.
- Et après qu'est-ce qui s'est passé ? Dit le policier.
- J'ai pris Amanda avec moi et j'ai cherché ma voiture, car avec l'explosion je ne voyais pas grand chose après l'avoir trouvée et pas une seule éraflure j'ai eu de la chance bref ! J'ai mis Amanda derrière et son portable c'est mit à sonner au début j'ai hésité à répondre puis je me suis dis que ça devrait être ses parents ; c'était son père, j'ai demandé son adresse et j'ai ramené Amanda chez elle. Voilà.
- Est-ce vrai monsieur Santos ?
- Oui il est arrivé vers minuit quarante à peu près.
- Très bien merci, mais si vous faites un faux témoignage vous risquez d'être complice de ce garçon. Dit un policier en me regardant.
- Non c'est vrais on avait un rendez-vous pour apprendre à mieux se connaître enfin les jeunes quoi !
- Ok merci à bientôt Carter !
- Ouais c'est ça. Dit Castiel.
Les policiers partent et je vois mon père dans ses pensées. Je sens qu'on va devoir avoir une discussion et je vais encore devoir mentir ! Si je fais sa c'est pour lui, pour ne pas qu'il soit en danger par ma faute ! Depuis la journée d'hier ma vie n'est pas triste, enfin elle est mouvementé et je sens que ça va encore continuer qu'elle galère !