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J'ai souvent été vu comme la fille à maman et papa sans vraiment trop d'embrouille, la fille calme et posée. Je suis vue comme étant raisonnable, saine d'esprit et assidue. La petite fille parfaite.

Il y a de cela 1 mois mes parents ont divorcé. Un an et demi plus tôt mon frère se faisait virer de chez moi par mon père. Ma mère est en ce moment très triste dut au divorce. Elle dit souvent se sentir seule. Même si pourtant je suis là d' où l'idée de sa meilleure amie-Gabrielle de partir quatre mois en croisière.

Elle avait voulu m'emmener avec elle mais vu que ces quatre et long mois prendraient sur mes jours de cours, elle me faisait confiance en me laissant seule chez moi. Je vais donc passer quatre mois seule, chez moi. LE RÊVE. Du haut de mon 1m60 je ne compte de toute façon pas aller très loin.

J'ai 17 ans et pas vraiment d'amis. Je suis du genre solitaire qui préfère la compagnie d'un chocolat chaud et d'un bon film où celle d'une bande d'ados a l'ego surdimensionné et aux chevilles enflées.

Ce soir ma mère part pour sa fameuse croisière. Gabrielle doit passer la chercher dans exactement 5 heures. Dans 5 petits heures je me trouverai au paradis !

Je jouais machinalement avec la pointe d'une de mes mèches de cheveux, la faisant tourner autour de mon index tout en lisant un livre. Mes pensées rivées sur mon livre, j'étais entièrement rentrée dans mon histoire qui me fascinait. Mon intérêt me transportait dans un autre monde me sentant loin du mien. Jusqu'à que ma mère décide de m'appeler me sortant de mes profondes pensées.

"-Léna, tu peux venir ? me cria-t-elle à travers la maison"

Je soufflais d'agacement et posa mon livre sur mon lit. Je trainais des pieds tout le long du couloir et descendis les marches pour rejoindre ma mère dans le salon. Je fus surprise de la voir assise en face de Gabrielle et d'un magnifique brun qui devait avoir mon âge ou quelques années de plus. Je m'approchais rajustant mes vêtements et regardais ma mère avec de grands yeux attendant des explications.

"-Ah ma chérie ! S'exclamait-elle beaucoup trop heureuse me montrant parfaitement qu'elle me cachait quelque chose.

-Tu m'as appelé ? Demandais-je

-Oui je te présente Harri, le fils de Gabrielle"

Je me tournais pour mieux voir le jeune homme assis en face de ma mère que j'avais que brièvement observer au pare avant. De jolies boucles marrons tombaient sur son front révélant des yeux verts émeraudes. Ses lèvres pulpeuses et rosées lui donnait un air enfantin. Les traits harmonieux de son visage le rendaient encore plus beau.

"-Harri veillera sur toi pendant ces 4 mois, m'avoua ma mère nerveuse de ma réaction.

-Comment ? M'étouffais-je avec ma propre salive en me retournant vers elle.

-J'ai peur pour toi et puis lui aussi restera tout seul, enfin...on vous force vous deux à passer ces 4 mois ensemble...je serai plus rassurée te sachant avec lui, me dit-elle à toute vitesse.

-Tu te fous de moi ? Demandais-je froidement

- Heu...non, dit-elle

Je passais ma main dans mes cheveux tout en soupirant.

-De toute façon j'imagine que je n'ai pas mon mot à dire...

-Tu as absolument tout compris ! S'exclama-t-elle, bon nous on y va ! Pas de bêtises les enfants, me dit ma mère empoignant ses valises et partant à toute vitesse en me faisant un baiser sur la joue en passant à côté de moi."

Je me craqua la nuque et partis dans la cuisine. J'ouvris la porte du frigo et y sortis deux pizzas. Je les enfournais toutes les deux dans le four et remontais dans ma chambre. Un foie sur mon lit quelqu'un toqua à ma porte. Je me redressais sur mes coudes et regardais le jeune homme à ma porte.

"-Oui ? Demandais-je

-Je prends quelle chambre ? me demanda-t-il

-Prends celle qui te chante, dis-je en me levant"

Il ne perdit pas de temps et partit en direction de la chambre en face de la mienne. C'était celle de mon frère. Je marchais vers celle-ci alors qu'il venait juste d'y rentrer. Je ramassas tous les effets personnels restants de mon frère et sortis sans dire un mot.

Je rangeais tout ça dans un tiroir de ma chambre et ensuite descendis regarder les pizzas. Je pris deux assiettes de taille parfaite pour des pizzas et les posa sur la table à manger. Je

mis la table et l'appela. Il arriva en un rien de temps et fit un large sourire dévoilant deux fossettes qui se creusaient dans ses deux joues.

"-Tu as fait à manger ? ! me demanda-t-il"

Il s'installa en face de moi et mangea sans faire un bruit. À la fin du dîner je montais dans ma chambre pour ensuite me diriger vers la salle de bain pour prendre une douche. L'eau chaude décontractait chacun de mes muscles ce qui avait le don de me détendre. Je fermais l'eau et sortis enroulant automatiquement une serviette autour de ma poitrine. Je rejoignais mes cheveux châtains sur le côté puis passais délicatement ma brosse les démêlant sur toute leur longueur avec facilité.

Je soupirais en me fixais dans le miroir. J'arpentais chacune des parcelles de mon visage détaillant chaque partie avec dégoût. Je fus sortie de mes pensées pas la porte d'entrée se claquant d'un bruit plutôt fort.

J'en avais conclus que Harri devait certainement être parti jusqu'à que je l'entende rire aux éclats avec un autre garçon. J'attachais mes cheveux en un chignon et enfilais un pyjama pour au final sortir de la douche pour partir en direction de ma chambre.

Juste en face de la mienne se trouvait à Harri et son ami, je n'y avais pas jeté l'œil n'y voyant aucune utilité et rentrais dans ma chambre. Je pris mon ordinateur et regardais teen wolf confortablement installé sur mon lit deux places.

À la fin du premier épisode je commençais à m'ennuyer et je ne savais pas quoi faire, je mis donc de la musique un peu trop fort puis ce qu'Harri entra en trombe dans ma chambre en gueulant. Il me fixa avec un regard noir et sans me contrôler j'éclatais de rire.

"-Il y a quoi de drôle ? demandât-il.

-Je n'ai en aucun cas peur de toi ! Ricanais-je

Il afficha un sourire sadique et arquait un sourcil.

-Tu vas baisser ce son et éviter de me provoquer sinon tu risques d'être étrangement surprise de ma réaction gamine, dit-il en sortant de la chambre "

Je me levais de mon lit et me positionnais devant mon grand miroir. Je m'observais longuement, me remémorant tout ce qui s'était passé ces trois dernières années de ma vie jusqu'à que je coupe ce flash-back qui me torturait en jetant mon poing dans le miroir qui se brisa en mille morceaux me coupant la main.

Mon poing était en train de saigner pendant que les bouts tranchant de miroir tapissait le sol, mes yeux étaient noyés de larmes que je retenais et les gouttes de sang commençaient à rapidement rouler le long de mon poing pour s'écraser sur le sol.

Harri rentra en trombe dans la chambre alerté par le bruit sourd qu'avait fait le miroir en se brisant. Il commençait à crier me reprochant de faire du bruit exprès pour l'embêter mais il n'eut le temps de finir sa phrase que ses yeux s'étaient posaient sur moi la main en sang le regard dans le vide sans aucune émotion retenant mes larmes.

"-Merde ! Tu saignes ! cria-t-il

-Tu peux arrêter de crier ? Demandais-je d'un ton monotone et dur.

-Comment tu t'es fait ça ? me demandât-il

-C'est bon ce n'est rien, sors de ma chambre s'il te plaît...demandé je

-Non, répondit-il.

Enfin je me décidas à croiser son regard. Je me plongeais dans ses iris émeraude avides d'émotions. Son regard froid s'empara du mien me déstabilisant et me rendant inoffensive, comme faible.

-Sors de ma chambre Harri, répétais-je d'un ton cette fois-là à la limite de la supplication.

Il me regarda, s'approcha de moi et m'attrapa fermement le poignet en me fixant toujours dans les yeux serrant fortement mon poignet m'arrachant un gémissement de douleur.

-Lâches-moi bordel tu me fais mal, dis-je en tirant mon poignet de sa main

-Tu sais que je ne te lâcherai pas avec ça pourquoi tu as tapé dans ce fichu miroir ?

-CE NE sont pas TES PUTAINS D'AFFAIRE, CE SONT MES Putains D'affaires, criai-je.

Il attrapa mon visage entre sa pousse et son index le serrant.

-Ne me redis plus jamais "putain" où je t'arrache la langue pour que ce son ne sorte plus jamais de ta bouche compris ? me dit-il d'un ton froid, dur et abject.

Je n'arrivais presque pas à parler dur à la pression exercée sur mes joues.

-Putain, essayais-je de dire en affichant un large sourire malgré la pression de sa main"

Il haussa les sourcils de surprise et de mépris pour me plaquer avec force contre le mur. Je me tordis de douleur. Il me regardait dans le blanc des yeux me fusillant sur place et sa main attrapait fermement mon cou me forçant à avoir la tête collée contre la mur, me forçant aussi à le regardait dans les yeux.

Dans ses yeux se lisaient la haine et le mépris. Il ne voyait plus que noir, la haine avait pris le dessus et sans que je puisse comprendre son poing se leva pour atterrir dans le mur juste à côté de ma tête. Il resta immobile me fixant avec rage et haine.

Des frisons de peur envahissaient mon corps tout entier. On resta plus de dix minutes à se fixer ainsi jusqu'à qu'il ressorte de ma chambre claquant fermement la porte. J'étais choquée et étonnée. Il ressemblait à mon frère.

Il était impulsif et nerveux. Mais son regard, glaciale, lui, n'était pas le même que mon frère. Son regard m'avait glacé le sang et fait perdre toute assurance. Il m'avait fait peur. Moi qui n'avais jamais peur, moi qui n'avais jamais été effrayée. Je venais simplement de trouver plus fort que moi, beaucoup plus fort que moi.

Je n'avais pas passé le pire des week-ends, à vrai dire je fuyais Harri. J'étais soit dans ma chambre soit dehors, je m'étais mes écouteurs et prenais de très rapides douches. Je ne voulais pas le recroiser depuis cet accès de violence.

C'était même pas le fait qu'il soit violent qui m'avait effrayais c'était sa manière de me regarder. On aurait dit une animale devant un bout de viande, comme s'il voulait. ..ma mort ou qu'il m'arrive quelque chose de mâle.

Tous sa m'avais troublé. Dans exactement 1 minute mon réveillé vas sonner. Je n'avais absolument aucune envie de partir en cours mais le bac étant dans quelques mois j'étais obligé d'y aller. Au lycée les amis j'en ai pas vraiment, j'ai sur tous des connaissances, sauf Avrie, ma meilleure amie, les autres ne comptent pas vraiment.