Situation insupportable
#La_Nouvelle_Femme_De_Mon_Père
#Chapitre_8
Stella : Nous ne sommes allés nulle part maman.
__ Comment ça ! Donc tu n'as pas bougé de toute la journée d'hier !
Au même moment Rachelle revenait, j'ai coupé le micro de mon téléphone et je lui ai demandé.
__ Dis lui que nous sommes allés faire les achats.
J'ai repris la conversion.
Stella : maman, nous sommes juste sorties effectuer les achats pour faire la cuisine et rien de plus.
__ Ok.
Elle a raccroché et je pouvais enfin respirer, cette femme !
Stella : elle t'a d'abord appelé ?
__ Oui et je lui ai dit exactement ce que tu lui a dit, elle n'est pas bête, donc il faut savoir la prendre. Si tu lui disait que tu es resté à la maison sans sortir, elle devait avoir des doutes.
J'avais par là compris que ma mère voulait jouer sur ma psychologie, heureusement pour moi, je ne me suis pas laisser prendre.
Stella : j'ai eu chaud. Tu vois à quel point je le sens prisonnière quand je suis avec elle!
__ Quoi qu'on dise, moi je pense que c'est important de s'amuser dans la vie.
Stella : Est ce qu'elle comprend alors ça ! si elle apprend ce qui s'est passé hier c'est qu'elle sera capable de venir me chercher elle-même pour me ramener à Yaoundé.
__ Elle saura que qui va d'abord lui dire ! Tu es ma bachelière choco bio donc mon invité, nous allons nous amuser afin que tu rentre en étant bien déroulé.
Stella : merci Rachelle.
__ Tu n'as pas à me remercier Sistou, Yaoundé c'est Yaoundé ici c'est Douala.
Nous avons ri toutes les deux. Je lui ai raconté la conversation avec ma mère.
Stella : j'ai eu peur à un moment.
__ Même si j'étais saoule au moment de prendre son appel, je ne pouvais pas lui dire où nous étions, combien de fois si je suis lucide.
Durant la soirée, deux des amis de Rachelle m'avaient demandé mon numéro et je leur ai donné. Il fallait que je dise à Rachelle.
Stella : j'oubliais même, il y a deux de tes amis qui m'ont demandé mon numéro de téléphone hier.
__ Et tu as fait comment !
Stella : j'ai donné, c'est mauvais !
__ Non mais, ils ne sont pas des hommes sérieux, tous ces gars avec qui nous étions hier prend bien tes distances avec eux car ce sont des coureurs de jupons internationaux. Regarde comment ils ont dépensés hier et passaient leur temps à tripoter les filles n'importe comment ! C'est ça leur vie donc n'essaie même pas d'être très proche d'eux.
Stella : et toi tu les gères comment?
__ Ils aiment sortir accompagné, ils aiment dépenser et moi j'aime m'amuser alors quand ils m'invitent et que je veux déstresser je pars quand je ne veux pas je reste chez moi, mais vis à vis de moi ils connaissent déjà tous leur position et ça ne les dérange pas car il feront toujours tout pour monopoliser une où deux fille pour ne pas rentrer seul.
Stella : d'accord je vois.
__ Même si tu sors et t'amuse, ce n'est pas une raison pour te comporter comme une fille facile qui va se donner à n'importe qui. Où se mettre en relation avec plusieurs hommes, il y a la différence entre profiter de sa vie en s'amusant quand on a l'occasion et se jeter dans la vie de débauche en faisant le désordre sexuel.
Nous étions en train de regarder la télévision et je répondais à mes contacts qui avaient commenté mon statut, je leur racontais comment ma soirée s'était passé avec beaucoup de fierté.
À dix-huit heures, le téléphone de Rachelle à sonner et j'ai d'abord cru que c'était encore notre mère mais apparemment ce n'était pas elle.
C'était une amie de Rachelle qui lui rappelait un événement.
__ Je ne crois pas que je vais venir hein! J'ai d'abord passé cette nuit dehors donc je suis un peu fatiguée. Je te fais signe pour te dire si je viens ou pas.
Ensuite elle a raccroché le téléphone et j'attendais qu'elle me dise ce qui se passe.
__ C'est une amie, c'est l'anniversaire de son fils aujourd'hui, ses un an j'avais même déjà oublié. Pour les enfants c'était en journée et pour les adultes à partir de dix heures . Quand je lui dis qu'il est même déjà dix-huit heures passées, elle dit que ça n'a pas encore commencé et que je peux toujours venir. Tu veux y aller toi !
Stella : c'est loin? Si ce n'est pas loin on peut juste faire un saut avant de revenir, c'est l'anniversaire d'un enfant donc je ne pense pas que ça va durer.
__ Ce n'est pas loin, et c'est vrai que je lui avais promis de venir. Apprêtons nous alors on se met en route.
Moi je n'avais aucun problème, même s'il fallait sortir tous les jours, de toutes les façons c'était juste pour quelques jours.
Nous nous sommes apprêtés, après avoir fait les photos, j'ai encore mis en statut "Continuons dans les bruits". Directement Vicky a commenté. >
Je me suis juste mise à rire, j'étais toujours un peu fatiguée mais je ne voulais pas rester à la maison, j'espérais que la soirée allait bien se passer.
Nous sommes arrivés au lieu de l'anniversaire et les choses n'avaient pas été faites à moitié.
Il y avait une grande tente avec des chaises et tables bien dressées.
La fête à commencé et c'était loin de ce que nous attendions car c'est finalement au petit matin que nous sommes rentrés ce jour.
Je venais une fois de plus de passer une bonne soirée.
Dimanche matin, après s'être bien reposée, nous sommes encore sorti mais cette fois-ci c'était pour se rendre à l'église. Et après l'église, nous sommes directement rentré à la maison.
__ Stella il faut manger tout le riz ci car c'est toi qui a insisté pour que je fasse un kilogramme alors que je voulais faire le demi.
Stella : je ne sais pas que ça allait être si beaucoup.
Dans la marmite, le riz que nous avions fait vendredi, trois jours après ne semblait pas avoir bougé, c'était toujours beaucoup dans la marmite.
__ On va manger ce qu'on peut, le reste ira seulement à la poubelle, mais la prochaine fois nous allons n'a juste faire un peu.
Stella : demain on va préparer quoi !
__ Tu vas préparé car j'ai des choses à faire au campus.
Le lendemain je nous ai fait les pommes, j'ai passé ma journée bien sagement à la maison entre la télévision, mon téléphone et le lit, pas moyen de m'ennuyer, surtout que j'étais en paix.
Mon séjour à Douala s'était bien passé, entre sorties et shopping, je ne m'ennuyais pas du tout. Restaurant, glacier, boîte de nuit snack…
Mais toute chose ayant une fin, mon séjour tirait à sa fin.
Stella : il y a une université ici à Douala non Rachelle, en plus ce n'est pas loin de chez toi, je préfère rester ici à Douala avec toi.
__ Tu sais très bien que maman ne va jamais accepter une chose pareille. Je te rappelle que si ça n'avait été mon concours moi même je serais encore à la maison familiale en train de subir ses humeurs comme toi, tu as oublié comment ça se passait !
Elle n'avait pas tort, ce n'est pas comme si maman était plus tendre avec elle, mais juste qu'avec le temps elle avait perdu le contrôle ce qui l'avait amené à lâcher prise.
__ Tu te rappelle de cette fois où j'ai eu le baccalauréat, c'était quelques mois après, Jeannine m'a invité au restaurant, ta mère n'a pas dit quoi ?
Jeannine était notre cousine, elle avait sensiblement le même âge que Rachelle.
__ Elle m'a demandé quelle est la nourriture que j'allais manger au restaurant et qu'elle ne pouvait pas me faire ça à la maison ! Que vont dire les gens quand ils verront des jeunes enfants au restaurant sans être accompagné ! C'était là ses propos.
Je me suis mise à rire.
__ Ne ris pas, je ne sais pas dans quelle époque elle est. Mais comme je voulais sortir, je lui ai dit que nous allions aller plutôt dans un glacier prendre les glaces, au moins elle ne pouvait pas faire ça à la maison, mais elles nous a demandé d'acheter les glaces et rentrer les consommer à la maison, pour finir elle m'a découragé et je ne suis plus partir.
Rachelle avait aussi longtemps subi les humeurs de ma mère. Cette dernière voyait toujours le mal partout, une simple sortie, en journée, de surcroît avec une cousine, mais elle y voyait toujours un problème.
Pour elle le dehors était dangereuse, trop risqué, j'avais l'impression que le danger dormait devant notre porte et n'attendais plus qu'une personne de nous sorte pour bondir sur nous, mais bizarrement ce danger n'était ni pour elle, ni pour son mari mais seulement pour nous avec le temps ça devenait étouffant.
Je me demandais si toutes les mamans étaient pareille que la mienne où alors la mienne était exceptionnel. Sans le savoir, elle créait de jour en jour un fossé entre nous. Et c'est peut-être ce qui allait être à l'origine de mon erreur fatal…