Chapitre 5

~Marina~

Juin 2006

En arrivant dans la chambre de mes deux enfants, je vis Tatiana à quatre pattes dans le berceau. Je la pris et elle sourit en me voyant.

- Mama

Suite à ce mot, je me mis subitement à pleurer de joie. Je la pris en faisant attention que son frère ne se réveille pas. Puis je partis dans le bureau d’Aleksandre. En arrivant, il fut surpris que je pleure.

- Marina que ce passe-t-il ? Elle va bien ?

- Oui, Aleksandre ne t’en fait pas pour ça.

- Alors qu’y a-t-il ?

- Aller ma chérie redis ce que tu viens de me dire… cette fois-ci elle mit un peut plus de temps.

- Mama…

Elle dit en me regardant avec des yeux tendres. Je lui souris et lui embrassa le haut de sa petite tête.

- J’ai bien entendu Marina ? dit Aleksandre les larmes aux yeux.

- Oui mon chéri, tu viens d’entendre le premier mot de ta fille. Dis-je pleine de fièreter. Mais mon cœur je trouve ça étrange que mon ventre n’est toujours pas dégrossi après un mois.

- On va aller voir Étienne.

- Bien, je vais remettre Tatiana au lit.

Puis je repartis dans la chambre de mes enfants. Au moment de rentrer, Tatiana me fit signe.

- Да ma fille ?

- Bébé !

Je fronça mes surcils en l’entendant dire ça.

- Tu veux dire que j’ai un bébé dans le ventre ?

- Oui !

Je hochai la tête puis je la remis à contre son frère. Elle se rendormit après s’être assurée qu’il dormait. Je sortis de leurs chambres puis j’allai retrouver mon mari.

- Aleksandre, lui dis-je ne rentrent dans son bureau.

- Oui, Marina, je viens de raccrocher avec Étienne.

- Tatiana dit que c’est un bébé. J’ai du mal à la croire.

- Étienne fera le diagnostic final. Me dit-il en m’embrassant le front.

Nous partîmes tous les deux à la clinique. Une fois à l’intérieur je vis ma meilleure amie, Oceane.

- Bonjour ma nouvelle maman !!!

- Salut ma grande comment vas-tu ? On se prit toutes les deux dans les bras.

- Je vais bien, mais dit donc tu as encore un ventre…

Je voulus lui répondre, mais Aleksandre me devança avec son regard percent comme à son habitude.

- On va justement voir Étienne pour voir s’il n’y a pas eu d’anomalie.

- Je parlais à ta femme pas à toi. Lui dit-elle froidement.

- Je peux me permettre de répondre au nom de ma femme. Tu n’es personne pour me dire ce que je dois faire. As-tu oublié qui est ton dirigeant ?

- Non du tout, mais ce n’est pas toi.

- Certes, mais c’est mon frère idiote.

- Oh ! ça suffis tous les deux. Océane ce fut un plaisir de te voir, on doit y aller nous.

Puis nous partîmes tous les deux. Aleksandre mit sa main dans le bas de mon dos et de façons protectrices.

- Chéri pourquoi t’es-tu comporté comme ça avec elle ?

- Elle m’énerve je ne peux pas la voir. Je suis navré je sais que c’est ta meilleure amie, mais je ne peux pas. Me dit-il avec de la peine dans le regard. Je hochai la tête puis nous sommes rentrés dans le bureau d’Étienne.

- Bonjour vous deux.

- Salut Étienne. Dis Aleksandre.

- Bien, je vais refaire une écographie pour m’assurer que tu n’as aucune anomalie.

- Oui Étienne, mais avant qu’ont oublie…

- Oui, dites-moi ?

- Tatiana a parlé pour la première fois ce matin. Dis-je encore émue par le mot qu’elle avait dit.

- Pardon ?! Tu veux dire qu’elle est en avance mentalement ?

- Oui, c’est ce que nous supposons. Dit Aleksandre avec fièreter.

- Bien, je fais d’abord l’examen puis on en reparle.

Une fois que je fus allongée sur la table, il m’examina. Après plusieurs minutes, il se tourna enfin vers nous l’aire grave, comme quand il nous a dit que j’attendais deux bébés. Je regarda Aleksandre qui lui aussi était inquiet.

- Étienne ? Ma voix était faible.

- Tu es encore enceinte.

J’ouvris grand la bouche. ‘Comment c’est possible on la pourtant pas refais’.

- Aleksandre, l’as-tu refait ? demanda Étienne.

- Non tu ne m’as pas redonné l’autorisation. Lui dit-il en reniflant, ce qui me fit rire.

- Alors ça veut dire que le petit attendait et qu’une fois la place fut libre il pouvait enfin démarrer sa pleine croissance. Je suspecte qu’il a dû démarrer dans les alentours du 20 avril. Il ou elle sera là en novembre. Mais je tiens à préciser c’est très rare se type de situation.

- Deux apparemment ça ne devaient pas suffire. Dis-je dans mon souffle.

- Ne t’en fais pas mon ange, je serais là. Je lui souris fasse à cette phrase.

- Bien, revenons à Tatiana.

Après lui avoir raconté depuis le début, Étienne resta ciller face à ça. Il retourna à son bureau et observa plusieurs documents.

- Bien, je suis navré de le dire, mais vous devez impérativement le cacher. Pour le bien de la famille ainsi que son propre bien.

- D’accord, mais quand pourra-t-elle parler librement ? Demandais-je un peu inquiète.

- Quand elle aura un an, ce sera le mieux.

- Mais elle peut parler librement si nous sommes avec elle non ? demanda Aleksandre en fronçant les sourcils.

- Oui, mais tu devras faire très attention.

- Bien merci pour tout Étienne.

Puis nous repartîmes à la maison. Une fois là-bas Antoine était entrain de s’occuper de son petit frère Mathieu et de son petit cousin. Je souris devant cette scène et je ne fus pas la seule. En regardant dans la pièce je vis Tatiana qui était assise et qui regardez son petit frère du même regard que son père. Je m’avançai vers elle. Elle leva ses petits bras vers moi quand elle me vit.

- Mama. Dit-elle avec un grand sourire. Puis elle déplaça sa petite main sur mon ventre.

Bébé ? me dit-elle en tournant la tête sur le côté.

- Oui ma chérie un autre petit frère ou petite sœur. Lui dis-je les larmes aux yeux. Lorsqu’elle le vit elle remit sa main sur mon visage pour essuyer les larmes qui menacer de couler de mes yeux.

Je sentis Aleksandre se positionner derrière moi.

- Notre fille est magnifique, elle te ressemble. Me dit-il en me prenant à son tour dans ses bras.

***

16 novembre 2006

- Ahh !!

- J’appelle Étienne.

Il lui avait fallu 10 bonnes minutes cette fois-ci pour venir nous voir.

- Marina sa à démarrer y a combien de temps ?

- Dès que je t’ai appelé.

- Bien, comme pour les deux premiers tu suis mes instructions.

- Ui… puis une nouvelle contraction furent présentes.

On entendit tous la porte qui donne sur la chambre de nos enfants s’ouvrir. En tournant la tête, je vis Tatiana debout inquiète de mes cris.

- Elle a grandi là. Bonjour… Elle ne lui laissa pas le temps de continuer sa phrase.

- Occupez-vous de bébé. Dit-elle sur un ton qui devait passer pour du sérieux.

- Bien si madame le demande. Dis Étienne pour rentrer dans son jeu ce qui me fit rire et sourire Aleksandre. Il l’a pris dans ses bras et puis ils revent vers moi.

- Ahh, Étienne bon sent sa fait mal.

- Je sais, je sais, tu y es presque. Me dit-il.

Après plusieurs autres poussées, je l’entendis enfin. Je commença à pleurer de bonheur.

- Bravo c’est un autre garçon. Nous dit-il. Après ça Tatiana fit signe à son père qu’elle voulait me voir moi.

- Brav… elle s’arrêta presque à la fin de son mot, puis je la vis réfléchir à la dernière lettre.

- Bravo… lui dis-je avec un petit rire. Elle hocha la tête.

- Bienvenue au monde Théodorovïch.

Puis il me déposa mon fils contre moi. Je le pris délicatement et même sa sœur était surprise de qui il était.

- Ma fille. Dis Aleksandre attirant alors son attention.

- Papa ? dit-elle en tournant la tête sur le côté.

- C’est ton petit frère et c’est normal s’il est si petit. Tu n’as pas à t’inquiéter.

- Слышал.

Suite à ça, il la déposa sur le sol puis elle partit d’un pas un peu incertain vers Étienne. Je fis signe à Étienne qu’elle arrivait.

- Bonjour ma grande. Lui dit-il en s’acroupisant devant elle.

- Vous êtez qui ? Dit-elle d’un air totalement innocent.

- Je suis le meilleur ami de ton père, ainsi que ton médecin. Lui dit-il sens détour.

- D’accord. Peut voir. Elle pointa par la suite mon dossier médical.

- Secret médical tu ne peux pas voir. Lui dit-il, en déposant sa main sur sa petite tête.

- Pourquoi peut pas voir ? lui demanda-t-elle en fronçant ces petits sourcils.

- Le médecin n’a pas le droit de dévoiler certaines informations sauf à son patient. Donc tout ce que j’ai noté dans ce dossier ta maman et ton papa son au courant. Mais toi et tes deux petits frères n’aviez pas le droit de savoir.

- Mhh, pas d’accord. Dit-elle en faisant la moue de la bouche.

Étienne rit puis Tatiana repartit me voir. Aleksandre l’aida à monter sur le lit puis elle vint se blottir contre moi pour se rendormir. Puis minuit venant de sonner le téléphone d’Aleksandre se mit subitement à sonner ce qui m’inquiéta.

- Allo ? dit-il incertain de ce qui l’attend.

- Bon anniversaire mon grand !

- Merci papa. Au passage, tu es grand-père pour la deuxième fois, mon second fils et né y a 20 minutes maintenant.

- Tient, tu as que 20 minutes d’écart avec ton plus jeune fils. Dis Grand-Théodore en rigolant. Ça me fit sourire également, Aleksandre et le seul qui n’est pas très proche de lui.