5- Retrouvailles avec Kyliane
Elle a voulu bouger mais il le lui a interdit.
-N’essaye pas de bouger car il n’y a aucune issue
-Je suis désolée
-J’ai déjà compris. Tu n’avais pas l’air aussi fragile lorsque tu voulais faire la lionne il y’a de cela plus d’une semaine… Dit-il avant d’arriver à son niveau et poser le poignard sur son cou
-Monsieur je n’avais pas l’intention de vous offenser , je vous le promet , je me rachèterais de la façon que vous voulez mais ne me tuez pas s’il vous plaît.
-Tu te rachètes si je le veux parce que ce dont j’ai besoin, je l’obtiens.
Sa respiration montait de plus en plus , avec ce poignard près de son cou , ses larmes coulaient abondamment et ses yeux étaient fermés parce que pour elle peu importe ce qu’elle disait c’était la fin.
-Ouvre les yeux et regarde-moi
Elle l’a fait très lentement puis a levé la tête pour atteindre ses yeux vu leur différence de taille et pour la première fois elle pouvait voir ses yeux. Malgré qu’il était sous un masque , de plus près on pouvait avoisiné belle vue de ses pupilles bleues foncées.
-Où veux-tu que je dépose ton corps?
-Je ne veux pas mourir, je vous en prie donnez-moi une seconde chance.
-Je ne donne jamais de seconde chance.
-D’accord, alors tuez-moi , de toutes les façons , je suis condamnée.
Dit-elle ayant perdue l’espoir de la vie en le regardant dans les yeux avec une profondeur sensible et larmoyante.
Croyant que c’était la fin pour elle, elle a été surprise qu’il lui enlève le couteau et fasse des pas en arrière. Ce qui a restauré sa respiration. C’était la première fois de sa vie d’être si proche de la mort .
LE MYSTÉRIEUX comme on l’appelait , s’est approché du téléphone fixe près de son lit où il a appelé un des gardes.
-Attends devant ma chambre... Avant d’arrêter sans qu’on ne dise un mot de l’autre bout du fil
-Sors
Lorsqu’elle a suivi ce mot , elle s’est tournée vers la porte mais avant s’ouvrir il lui a ajouté ceci:
-Une seule autre erreur venant de toi et je tuerai les membres de ta famille un par un commençant par ta mère .
Elle s’est encore tournée vers lui et l’a regardé tristement avant de répondre.
-Je ferai de mon mieux pour ne plus dépassée les limites monsieur. Veuillez m’excuser. Ajouta t-elle avant de sortir
Elle a traversé la première porte puis la deuxième et enfin elle était en dehors de cette chambre où elle a failli perdre sa vie.
Une fois dehors elle est tombée nez à nez avec le garde qui l’attendait sûrement.
Celui-ci n’en croyait pas ses yeux. C’était une première pour une femme de sortir de cette chambre, il l’a regardé mystérieusement avant de lui saisir le poignet et prendre l’ascenseur qui les a mené vers le bas et rapidement on l’a conduit dans sa chambre et on l’a enfermé.
DANS UN PETIT VILLAGE DE LA VILLE B CONTRY
-Ça fait déjà près de deux semaines que ma fille a disparu , on a même signalé à la police mais ils n’ont rien fait, où vais-je mettre mon cœur ? Je ne sais pas où elle se trouve , qu’est-ce que j’ai fait pour mériter tout ça seigneur ? Dit Rebecca la mère de Catalina
Depuis la disparition de sa fille, celle-ci n’arrive plus à dormir, elle pleure chaque jours et nuits .
Malgré le signalement à la police, ils ont classés l’affaire après quelques jours, soit disant qu’elle a dû s’en fuir avec son copain comme le font les jeunes filles de nos jours. Mais Rebecca connaissant sa fille n’a pas cru un mot de tout ça.
-Ma tante, ma cousine est une fille très forte , peu importe où elle se trouve , j’ai le sentiment qu’elle va bien et se battra pour revenir près de sa famille… Dit Rachel qui n’est liée avec Catalina que par sang paternel donc le défunt père adoptif de Catalina et époux de Rebecca
-Je l’espère ma fille. Ta cousine est la seule fille que j’ai , qui prendra soin de son petit frère si moi aussi je m’en vais demain ? Dit-elle en larme
-N’ayez pas de mauvaises pensées, elle reviendra à nous très bientôt
Cette Rachel savait mieux que quiconque ce qui arrivait à sa cousine et où elle se trouvait et malgré la souffrance de sa belle tante ,elle n’ouvrait pas sa bouche pour dire la vérité.
LE LENDEMAIN
Catalina s’est réveillée par des coups à la porte et avant qu’elle ne se réveille que la porte était déjà ouverte et c’était le garde qui la surveille d’habitude qui est entré.
-Mais qu’est-ce qui vous prends? Vous ne pouvez pas attendre qu’on vous demande d’entrer?
-vous avez 10 min pour vous apprêter, 3 min pour rejoindre la salle pour le déjeuner et 10min pour prendre votre repas avant de commencer votre travail.
-Travail ? Mais de quel travail vous parlez ? Et ce n’est qu’aujourd’hui que je suis au courant qu’il y’a une salle pour le petit déjeuner .
-plus que 8min Mlle. Dit-il avant de sortir
Elle s’est dépêchée de se lever en se rappelant de la menace faite par Le mystérieux et s’est rapidement apprêtée puis est sortie et on l’a conduite dans une très grande salle où se trouvait de nombreuses filles: Brunes, métisses , claires, chocolat, foncées, blanches etc…
Elles étaient tellement nombreuses qu’elle a choisie une table où elle a vu une chaise de libre pour s’asseoir appris avoir récupéré son repas et lorsqu’elle a voulu s’asseoir , une des filles l’en a empêchée.
-C’est occupée
Elle n’a pas fait de cela un drame comme beaucoup l’attendait et s’est rendue près des escaliers où elle s’est assise et a posé son repas sur ses genoux puis a commencé à manger.
Elle balayait ses yeux dans la salle cherchant Kyliane qu’elle n’avait pas vu depuis qu’elles avaient été séparées dans ce camion .
Un cri a retenu son attention.
-Tu ne peux pas faire attention où tu poses les pieds petite idiote?
Elle s’est retournée pour regarder vers la direction et a remarqué que c’était Kyliane qui se faisait attaquer par une fille.
-je suis vraiment désolée je ne l’ai pas fait exprès… répondait Kyliane toute tremblante
-Nettoie mes pieds et ce rapidement
Catalina regardaient les gardes présents et ils n’avaient pas l’air de vouloir intervenir, alors elles s’est rapidement dirigée vers Kyliane et l’a arrêté avant qu’elle ne fasse ce qu’on lui a demandé.
-Pas besoin de lui crier dessus. Dit Catalina près d’eux
-Et puis quoi , tu es son avocat?
-Elle a dit être désolée , ça ne se voit pas qu’elle ne l’a pas fait volontairement ?… Cata
-Cata laisse s’il te plaît je peux le faire ce n’est rien de compliqué. Kyliane
-Elle le fera elle-même… répondit Catalina
-Tu veux peut-être le faire à sa place?
-Sûrement pas et aucune d’entre nous ne le fera … Cata
-C’est ce qu’on verra…
Le fille a saisi Kyliane par le bras et lorsqu’elle voulait la tirer , Catalina l’a poussé et elle s’est retrouvée au sol puis celle-ci a ramassé un bol de soupe chaud sur la table et le lui a renversé dessus.
-Ahh … Cria la fille et c’est là que les gardes se sont déplacés pour venir vers nous
-Que se passe t’il ici? Demanda un des gardes
-C’est maintenant que vous remarquez que quelque chose ne va pas? Demanda Catalina fermement
-Contrôlez votre langage Mlle … Garde
-Et vous apprenez à faire votre stupide travail…
Cria t-elle avant de tirer Kyliane pour la ramener où elle était assise.
On a transporté l’autre fille à l’infirmerie.
-Tu vas bien? Lui demanda Catalina
-Oui merci , on dirait que tu es mon ange gardien , toujours présente pour me défendre… Kyliane
-Que t’est-il arrivée Kyliane ?
-C’est à moi de te poser la question. On a appris qu’une des nouvelles avaient été conduites à l’abattoir et on m’a expliqué qu’on n’y sortait pas vivante, ne t’ayant pas vu les déjeuner précédents j’ai crû que c’était toi. Déjà comment as-tu fait pour ne pas été tué dans le camion?
-Disons que je suis une survivante
-Je suis trop contente de te revoir Catalina
-Moi aussi. Tu vas bien? Ils t’ont fait du mal dis-moi ?
-Non , pour l’instant on me traite plutôt bien , c’est juste des filles qui mènent la vie difficile. Il paraît que l’autre fille c’est la chouchou du mystérieux.
-Tu t’es plutôt bien renseignée entre temps.
-Oui il y’a des anciennes avec qui je partage la chambre qui sont plutôt très gentilles.
-Partager? Et… vous êtes à quel nombre ?
-Juste 3 et ça vaut aussi pour toutes les autres. Et toi dans quelles des chambres es-tu et qui sont tes cochambres?
-Euhh… ton repas a été renversé, on va partager le mien parce que bientôt on sonnera sûrement la fin
Lui dit-elle évitant sa question . Elle ne comprenait pas comment toutes pouvaient partager des chambres mais elle dormait toute seule.