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LE SECTE DE MA FAMILLE

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G dé-Brane
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Résumé

PROLONGE Parfois dans la vie de tous les jours nous nous plaignons de la qualité de vie que nous menons, nous avons l'impression d'être misérable des fois on regrette même d'appartenir à une famille pauvre en comparaison des familles qu'on estime plus aisées mais on ignore parfois le lourd secret qui se cache derrière ces personnes véhiculés ayant de grandes maisons luxueuses. Quel est le secret de polichinelle que renferme ces gens qu'on admire souvent ébahie ? quand ils passent dans la rue bien habillés qui sont remplies d'arrogance et qui nous lance des regards dédaigneux, nous entreront dans le monde obscure qui se cache derrière ce semblant de vie paradisiaque. Comment faire quand on est innocent et qu'on se retrouve pris au piège de la servitude à cause des choix sataniques de ses parents ? Quelle vie entreprendre entre vie de luxe mais le revers de la médaille n'est que souffrance et torture , et une vie simple qui nous est refusée? Célestin Kamga nous racontera le lourd secret enfuie par sa famille et ses déboires pour s'enfuir de ce monde ténébreux qui certes regorgeait de plaisirs mais aussi de malheurs. Entre secte pernicieuse, argent du démon et une vie de sang , êtes vous prêts à vous plonger dans le monde ténébreux d'un cercle vicieux ? Attachez vos ceintures pour qu'ont décolle avec cet nouvelle histoire ✈

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ÉPISODE :1

Je n'étais que ce petit garçon issue d'une bonne famille qui disposait de toutes les commodités dont on puisse rêver avoir, depuis que j'étais né je n'avais jamais connu un moment de misère tout au contraire on menait une vie de bourgeois mes parents et moi.

Je suis Célestin kamdem, je suis issue d'une famille de trois enfants, une grande sœur et aussi un grand frère, nous ne sommes que trois enfants à mes parents.

Mon grand frère lui souffre d'une maladie cérébrale, depuis que j'étais né je ne l'avais jamais connu dans un état autre que celui dans lequel il était, il avait des déficiences et c'était très difficile pour l'entretenir car on s'occupait de lui comme d'un nourrisson.

Malgré celà nous étions des personnes heureuses dans ma famille et très respectés dans la ville, mon père était un grand homme d'affaires il possédait plusieurs grands supermarché dans la ville, cela lui rapportait énormément d'argent alors celà nous permettait de vivre dans l'opulence, on pouvait se permettre toutes les folies car ce ne sont pas les moyens qui manquaient pour celà.

Mon père avait construit une énorme maison dans laquelle nous vivions, nous étions des enfants d'intérieur et les seules fois où nous sortions de la maison c'était soit pour aller à l'école où pour des sorties en famille, la plupart de mon temps je le passait à la maison, soit devant la télévision où alors sur ma tablette que mon père m'avait offerte, je ne me plaignait vraiment de rien car j'avais tout ce que je voulais et il ne suffisait que je demande quelque chose et n'importe quoi et on m'offrait, c'était clairement le paradis sur terre pour moi.

Je me disais que j'étais tellement chanceux d'avoir tout ce que je voulais, une grande chambre pour moi tout seul alors que j'avais à peine neuf ans, une femme de ménage qui s'occupait de tous mes petits bobos et mes parents qui succombaient à mes moindres désirs, il n'y avait aucun doute pour moi c'était le bonheur parfait et je ne plaignait de rien.

Je me souviens encore comme si c'était hier de mes fêtes d'anniversaire, on m'achetais des cadeaux merveilleux et à chaque fois ma mère me mettait un paquet de bonbons dans le sac pour aller les partager à mes petits camarades de classe mais tout n'était pas toujours aussi sucré.

Je garde dans ma mémoire ce triste souvenir qui s'était passé alors que je n'étais qu'en CM1, c'était à l'occasion de la célébration de mon anniversaire que mes parents avaient organisé une fête, comme d'accoutumance j'allais avec un paquet de bonbons dans mon sac pour distribuer à mes amis mais le soir de ce jour là, la maîtresse avait appelé mes parents pour annoncer que mon ami et camarade de classe avait rendu l'âme la nuit après mon anniversaire dans des circonstances étranges, à cet âge là je ne savais vraiment pas ce que c'était que la mort je la voyais pour la première fois.

J'étais tellement triste d'apprendre que je ne le reverrai sans doute jamais mais ce qui ne semblait pas être le cas de mes parents, ce jour là contrairement aux autres jours nous avons festoyé, ma mère avait demandé à la ménagère de préparer un repas copieux comme dans les grands jours et mes parents mangeaient allègrement comme si de rien n'était alors que moi mon cœur était meurtri.

Les années ont passé, je suis aujourd'hui un jeune adulte, je suis toujours sous l'aile de mes parents, j'ai un travail sympa, l'argent n'est pas ce qui me manquait mais j'étais toujours comme un petit garçon car mes parents surveillaient mes moindres faits et gestes.

Ils surveillaient mes fréquentations, ils surveillaient mes sorties je n'avais même pas le droit d'avoir d'ami ni d'amener quelqu'un à la maison je devais juste m'occuper d'aller au travail faire ce que j'avais à faire et rentrer tout simplement en ne faisant rien d'autre de plus extraordinaire.

Malgré que j'étais déjà habitué à cette vie je commençais à ressentir un besoin de liberté, j'avais déjà l'impression de me sentir emprisonner dans une spirale infernale dont mes parents restaient les seuls maîtres.

Dans cette quête pour une certaine autonomie j'avais besoin d'être soutenu par quelqu'un alors je m'étais rapproché un peu de ma sœur aînée pour savoir ce que elle pensait comment elle vivait de son côté et si comme moi elle ressentait le même désir de liberté comme moi.

Un soir assis au salon alors qu'on était entrain de visionner j'ai entrepris la conversation avec elle.

Célestin : dis moi Jenny tu te sens à l'aise ici à la maison ?

Jenny : heu... Oui ! Pourquoi tu me demandes ça ?

Célestin : parce que moi j'ai l'impression d'être en prison, je n'arrive pas à me sentir à l'aise papa surveille tout ce que je fais j'ai déjà vingt deux ans mais j'ai toujours l'impression d'être un petit garçon à qui on dicte tout ce qu'il devrait faire.

Jenny : de quoi te plains tu ? Tu manques de quelque chose ? D'argent ? De nourriture ? Quoi ? Qu'est ce qu'il te faut ?

Célestin : mais ça n'a rien à voir avec ça, je parle d'une liberté de mouvement et de choix, j'en ai marre qu'on me dicte ce que je devais où ne pas faire , j'ai besoin de plus de liberté.

Jenny : reste juste à ta place et fais tout ce qu'on te demande de faire, ne te pose pas trop de questions et je ne vois vraiment pas de quoi tu plains tu as tout ce dont tu as besoin à tes pieds contente toi juste de ça tu sais qu'il y'a énormément de jeunes là dehors qui rêverai être à ta place ? Tu ne connais même pas le privilège que tu as .

Célestin : d'accord , je vois que tu ne ressens pas le même besoin que moi je ne vois pas pourquoi je vais continuer à discuter avec toi.

Jenny : oui moi aussi j'ai parfois envie d'avoir plus de liberté mais je me suis rendu compte que ça n'avait aucune importance étant donné que j'ai déjà tout ce dont j'ai besoin alors s'il te plaît ne te cherche pas d'embrouille en réclamant quelque chose qui ne te servira à rien plus tard reste tranquille !

Célestin : d'accord je comprends.

Ma sœur me demandais de ne pas me poser de question, de ne pas réclamer ma liberté, je devais juste rester là et de continuer à vivre comme une marionnette au service de mes parents, je commençais en avoir marre et j'avais soif de liberté et j'allais l'arracher cette liberté je me disais.

Jusque là je ne l'avais pas encore remarqué mais l'atmosphère de notre maison était assez étrange surtout avec mon grand frère, avec ses déficiences mentales il passait pratiquement la majeure partie de ses journées couché dans sa chambre, cette chambre était dégoûtante, parfois il se faisait ses besoins sur lui mais la femme de ménage s'occupait de lui, quand il n'y avait personne à la maison il sortait et parfois on était avec lui mais lorsque il y'avait des invités mes parents l'enfermant dans sa chambre il n'en ressortait que lorsque tous les invités étaient partis.

Je ne comprenais pas pourquoi ils faisaient ça, je ne me posais pas de question mais là je commençais à trouver ça étrange, on dirait que mes parents ne voulaient pas qu'on le voye mais pourquoi ? Que cachaient t'il vraiment ? Je l'ignorais mais il était évident que quelque chose de bizarre se passait.

À celà s'ajoutait qu'on avait un rituel qu'on faisait chaque jeudi soir chez nous, on mangeait exactement à vingt deux heures un repas peu copieux, c'était une sorte de sauce tomate avec de la viande très peu cuite , cette viande était quelque fois glissante et quand j'en mangeais j'avais presque envie de la rejeter car c'était dégoûtant, en marchant j'avais du goût sanglant dans ma bouche mais j'étais presque obligé à manger car tout le monde se pliait à cette règle chaque jeudi soir et je ne pouvais pas en échapper, c'était ma mère elle même qui la cuisinait alors je ne voulais pas la vexée en disant que ce n'était pas bon alors je faisais des efforts pour finir mon assiette.

Étrangement chaque soir après avoir fini de manger je faisais des cauchemars horribles, je me retrouvais entrain de faire l'amour dans le noir avec une femme cornue et des sabots de chèvre, le matin à mon réveil j'avais des marques de dents sur mon torse et mes épaules on aurait dit que quelqu'un ou quelque chose m'avait mordu mais celà s'en allait au bout de quelques heures .

Quand je racontais cette scène à mes parents ils me faisaient comprendre que c'était juste des hallucinations, je ne prêtait donc pas plus d'attention que ça, ce n'était que le jeudi que ça se produisait.

J'étais assez perturbé de rentrer chaque jeune à la maison sachant que j'allais manger ce repas , je me préparais en avance mais je ne m'y étais pas encore vraiment habitué, le goût que ça avait me restait entre la gorge.

C'était un autre jeudi comme les autres, mon père avait une importante réunion à tenir et ma mère aussi avait des affaires, alors c'est moi qui avait été chargé d'aller récupérer la viande qu'on devait manger ce soir là, après le travail j'étais allé avec la voiture de mon père à l'endroit où il m'avait indiqué.

Je me disais que ça devait être dans une boucherie au marché que j'allais récupérer cette viande mais ce n'était pas le cas, je m'étais arrêté devant une cabine téléphonique et à peine j'ai garé la voiture qu'un homme s'est dirigé vers moi et m'a donné un plastique noir, j'étais assez perturbé et j'ai demandé :

Célestin : bonjour monsieur qu'est ce que s'est ?

_ mais c'est le colis commandé !

Il a regardé dans la voiture et a vu qu'il ne s'agissait pas de mon père et a dis .

_ ha je comprends ! Ce n'est pas monsieur aujourd'hui ?

Célestin : je suis son fils monsieur.

_ d'accord c'est chez moi que tu devais prendre le colis je t'attendais depuis.

Célestin : d'accord merci.

Et je voulais déjà partir quand il me stoppa .

_ hey hey !! Et mon argent alors ?

Célestin : ha oui j'oubliais ! Tenez monsieur désolé !

_ d'accord merci !

Mon père m'avait remit une enveloppe que je devais donner à ce monsieur, je ne connaissais pas la somme qu'il y'avait à l'intérieur mais ça devait être un sacré pactole, assez pour me pousser à croire que c'était unpeu trop pour de la simple Viande, c'était certainement une viande de brousse de qualité et ce ne sont pas les moyens qui nous manquaient pour s'en en procurer alors je ne me posais pas plus de questions que ça.

Sur le chemin du retour il y'a des embouteillages interminables, je n'arrivais pas à avancer et l'heure ne faisait que passer, à vingt heures je recevais déjà des appels de ma mère me demandant où j'étais je lui avais répondu que j'étais dans les embouteillages elle me pressait de me dépêcher.

Quand vingt une heures sonnaient et que je n'étais toujours pas arriver c'est mon père qui m'appelait il était très en colère au téléphone, je ne comprenais pas pourquoi il en faisait tout un plat ce n'était que de la viande pour le repas alors pourquoi il était si énervé ?

J'étais arrivé ce soir là à vingt une heures et trente minutes et à peine j'ai garé la voiture dehors que ma mère s'est dépêchée de venir récupérer le paquet pour aller en cuisine.

Mme Samia : pourquoi tu as mis autant de temps on t'attends depuis des heures déjà.

Célestin : il y'avait beaucoup d'embouteillages maman.

Mme Samia : tu as la viande ?

Célestin : oui elle est dans la male arrière.

Et très vite elle était déjà allée dans la cuisine et une fois partie c'est mon père qui était revenu à la charge.

Mr Edmond : pourquoi tu as tardé comme ça tu ne savais pas qu'on t'attendait !?

Célestin : papa il y'avait beaucoup d'embouteillages je ne pouvais faire autrement.

Mr Edmond : écoute moi très bien c'est la dernière fois que quand je t'envoie me faire une commission tu prends tout ton temps pour le faire , je t'ai demandé de la faire en journée pourquoi tu as attendu le soir ? Tu nous a fait t'attendre comme des imbéciles que ça ne se reproduise plus jamais est ce que s'est compris !?

Célestin : oui papa c'est compris !

J'étais assez choqué du comportement de mon père, je ne comprenais pas pourquoi il m'agressait de la sorte juste pour une histoire de viande, ce n'était pas comme si il manquait à manger à la maison, j'avais trouvé sa réaction disproportionné on aurait dit que sa vie dépendait de cette viande.

À peine trente minutes à la cuisine ma mère avait déjà servi le repas et à vingt deux heures pil tout le monde était déjà à table pour manger, ce soir là était le pire car la viande était vraiment pas cuite , c'était tellement dégueulasse que j'en étais incapable d'en manger j'étais obligé d'arrêter l'hypocrisie et de le dire à ma mère

Célestin : maman la viande n'est vraiment pas cuite je suis désolé mais je ne peux pas manger ça.

Mme Samia : fini ton assiette Célestin après tu pourras te servir autre chose, ce sont des protéines tu dois beaucoup en manger , tu penses que les blancs font comment c'est ainsi qu'ils mangent leur viande.

Célestin : oui mais ...

Mr Edmond : horr !! tais toi et fini ton assiette !! On ne parle pas à table arrête de déranger les autres !

Célestin : d'accord.

J'avais littéralement été forcé à finir mon assiette malgré que j'étais répugné par ce que j'avalais, une fois terminé j'étais allé prendre un bain et j'étais allé me coucher et comme tous les soirs le même scénario se reproduisait en bouche.

J'en avais marre, je ne pouvais plus continuer comme ça et j'avais trop de questions en suspend, il fallait que je trouve des réponses à mes questions car j'avais l'impression qu'on me cachait quelque chose d'important, pourquoi cette réaction de mon père ? Pourquoi il n'y avait que le jeudi que nous mangions ce repas ? Et qu'est ce qu'on mangeait ? J'étais depuis ce jour là déterminé à savoir ce qui se tramait dans ma famille et que j'ignorai

A suivre