Chapitre 4 : Traiter les clients sur un pied d’égalité
Tout le monde dans la salle entend la voix de Maria, puis ils tous regardent Lambert.
Maria plante devant Lambert, les mains mises sur les hanches, l’air dédain.
— Tu n’as pas peur de salir notre sol ici. Tout ce que nous avons ici est quelque chose que tu ne peux pas acheter pour tout le reste de ta vie. Si jamais tu salis quoi que ce soit ici, tu n’auras pas le moyen de nous récompenser.
Lambert fronce les sourcils et réplique froidement :
— Comment, c’est écrit que personne ne peut visiter ici ?
— Comment, si un richard peut visiter ici, penses-tu que tu peux le faire aussi ? N’oublie pas que tu es juste un gros zéro, un bon à bien, tout le monde le sait. Tu dois me remercier de parler avec toi poliment. Dit Maria arrogant.
Lambert fait la moue, il n’appréciait jamais Maria qui juge les autres par leurs apparences. De plus, il devient le président de l’Entreprise Foncière Céleste. Maria traite les clients selon l’apparence, cette attitude affectera certainement les affaires de l’entreprise. Il ne peut absolument pas laisser ce genre de personne rester à l’entreprise.
— Si vous traitez les clients de cette attitude, j’ai peur que vous ne puissiez pas garder votre poste. Dit froidement Yann.
Toujours plein de mépris pour Yann, quand Maria entend ces mots, elle éclate de rire.
— Tout le monde, vient voir. Cet inutile dit que j’ai une mauvaise attitude, et que mon poste de travail ne peut pas être gardé. Je meurs de rire !
Les gens sur place dont la plupart sont des collègues de Maria les entourent. Ils viennent de commencer à travailler, si bien qu’il y a peu de client.
— Je vous le présente. C’est Lambert, le gros zéro fameux de notre ville. Il loge chez ses beaux-parents les Lemaire, après le mariage. Il lavait et cuisinait tous les jours comme une bonne chez les Lemaire. Il était mon camarade de classe au lycée., je ne veux pas avouer ça, car ça me faisait trop de honte dit Maria fait de son mieux pour se moquer de Lambert.
Sur ces mots, les gens manifestent immédiatement leur mépris envers Lambert. Ils ont entendu plus ou moins parler de lui et tous le considèrent comme un inutile.
— Alors, ce rustaud est Yann Lambert, je me demande qui est cet homme aussi mal attifé. Si vous ne le disiez pas, je le prendrais pour un mendiant ramassant des ordures.
— Zéro inutile, comme oses-tu parler avec désinvolture du poste de travail de Maria. Elle sera promue directrice du département la semaine prochaine. Un zéro comme toi, tu te crois assez qualifié pour faire perdre le travail de Maria ?
— A mon avis, dépêchons-nous de chasser ce rebut le plus tôt possible. Aujourd’hui, c’est le jour où le nouveau président prendra ses fonctions. Si jamais ce type l’offense, ce sera gênant.
Tout le monde hoche la tête. Hier, le directeur général avait dit que le nouveau président entrerait en fonction aujourd’hui.
Maria fixe le regard sur Lambert. Elle veut entendre tout le monde rire de Lambert encore, afin de montrer sa supériorité. Après tout, elle occupe à son âge le poste de directrice dans l’Entreprise Foncière Céleste, et elle est déjà très excellente par rapport à ses camarades de classe.
Par rapport à l’ordure comme Yann, elle se sent très capable.
Elle rêve même que le nouveau président tombera amoureux dès qu’il la vit et l’épouser.
Mais elle a aussi peur que le nouveau président voie Yann, si bien qu’elle dit à celui-ci :
— As-tu entendu, notre nouveau président viendra aujourd’hui. Ne reste pas ici, si tu gênes notre nouveau président, tu ne peux pas assumer la responsabilité.
Cela dit, elle avance vers Yann et tire ses vêtements pour le propulser.
Lambert reste immobile, fixe Maria d’un regard froid.
— Tu es sourd ? Je t’ai demandé de sortir, ? Dit Maria, furieuse.
— Cette entreprise m’appartient, pourquoi dois-je sortir ? Réplique Lambert.
— Tu es fou ou quoi ? Je pense que tu es trop déprimé de ta situation sociale que tu deviens dingue. Tu dis que cette entreprise t’appartient, mais pourquoi tu ne dis pas aussi que tu es fils aîné d’une famille super riche et influente ? Pauvre Yann, arrête de délirer, tu es juste un bon à rien, fiche-moi le camp maintenant. Dit Maria en le considérant comme un idiot.
— Que Je rêve ou pas, vous le saurez tout de suite. Dit calmement Lambert.
Tout le monde le troue extrêmement effrontée pour avoir dire que cette entreprise l’appartient et rester sur place
Voyant que Yann ne veut pas bouger, Maria est anxieuse, elle a peur qu’il cause des ennuis au nouveau président plus tard, alors elle appelle à la hâte quelques agents de sécurité.
— C’est lui. Il vient ici pour provoquer le désordre et prétend être notre patron. Attrapez-le vite ! dit Maria pointe du doigt Lambert et dit en colère.
Les agents de sécurité regardent Lambert et constatent qu’il n’a pas l’air de patron, alors ils marchent vers lui et veulent l’attraper.
Lambert plisse les yeux et les regarde, serre déjà un poing.
A ce moment, Marcel sort des toilettes et voit que plusieurs agents de sécurité sont sur le point d’atteindre Yann, son visage change de couleur de peur.
Il se précipite vers eux et crie.
— Que faites-vous ? Arrêtez !
A la vue de son DG, Maria lui dit rapidement à Marcel :
— M. le PDG, ce type est un bon à rien très connu à la Cité Fleuve. Il devient fou et dit que l’entreprise l’appartienne. Aujourd’hui est le jour où le nouveau président prend ses fonctions. Nous craignons qu’il offense le nouveau président, si bien que nous devons donc le foutre dehors.
— En fait, ce type était mon camarade de classe au lycée. Je pense qu’il est jaloux de moi pour ce que je réussi dans ma vie et il vient ici pour créer des problèmes. Heureusement, je l’ai vue à temps, sinon il causerait certainement beaucoup de problème ici. Maria continue elle semblait vouloir être récompensée.
Après l’avoir écouté la mine de Marcel s’assombrit. Et puis, sans un mot, il lève la main et donne à Maria une fameuse gifle.
— Bon sang, il est le nouveau président de notre entreprise. Il vient ici pour faire un tour. Tu dis qu’il est dingue et tu veux le chasser. Vous ne voulez pas vivre ? dit Marcel avec colère.
A l’écouter, Maria est pétrifiée et les autres sont sous le choc.
— Lui... il est le nouveau président ? Comment cela pourrait-il être possible ? il est un bon à rien de Cité Fleuve. dit Maria, elle n’en croit pas ses oreilles.
— C’est toi qui es un bon à rien et tu ne vois rien ! dit Marcel est tellement en colère qu’il faillit déchirer la bouche de Maria.
Il se retourne et s’incline devant Yann
— M. le président, je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’ils vous traitent ainsi. Tout est de ma faute. Veuillez me sanctionner.
Lambert secoua la tête. Il regarde Maria et dit :
— Ce n’est pas vous qui devez être sanctionné, mais les gens présomptueux.
— L’entreprise doit traiter ses clients sur un pied d’égalité. Ceux qui méprisent les autres comme elle, doivent être licenciés le plus tôt possible.