Chapitre : 03

Il s'arrêta devant une grande maison, le mari de ma sœur n'est pas un millionnaire mais il a tout ce qu'il faut pour rendre heureux ma grande sœur. J'ai payé au taximan et il est parti. En voulant ouvrir le portail, la porte s'ouvrit elle même. C'était le mari de ma sœur on dirait qu'il a entendu le bruit de la moto.

___ Bonne arrivée nanfi, tu as amené ta nièce ? Attend je vais t'aider.

Il prit le sac que je tenais en main et m'invita à rentrer. Arriver à l'intérieur, j'ai enlevé la nièce tout doucement du dos pour la faire coucher dans son berceau. Moi qui pensait qu'elle dormait c'était toute autre chose, elle était belle et bien en éveil.

___ Tu te retournes tout de suite ?

___ Non je suis venue passer quelques jours ici en attendant la rentrée à la fac.

___ Ah c'est une très bonne idée, tu as enfin décidé d'écouter ta grande sœur. Je vais déposer ton sac dans ta chambre.

___ Vous pouvez laisser je le ferai moi-même.

___ Non pas question.

Je lui ai laissé faire, il a pris le sac et il est parti. Je me suis approchée de ma nièce et j'ai commencé par m'amuser avec elle, elle était folle de joie, elle riait seulement à chaque fois que je jouais avec ses joues, des ois elle retenait ma main pour que je puisse continuer ce que je faisais. Rien n'est plus beau que d'avoir un enfant dans ce monde mais parfois l'homme est obligé de détruire son oeuf juste pour ne pas mettre ses études ou sa famille en danger.

Je chantais tout en continuant à jouer avec ma nièce, j'étais dans une position un peu gênante, je ne voyais pas une inconvénient à cette position mais aujourd'hui je suis entrain de comprendre que j'avais également une part de responsabilité non accompli, debout devant le berceau de ma nièce, j'avais la fesse en haut et c'était l'unique position que je pourrais adopter pour m'amuser avec ma nièce.

Même si j'étais un homme, je flipperai devant cette position, ma position ressemblait à une position que beaucoup adoptent au lit et à me voir dans cette position, je savais que mon beau serait déjà entrain de s'imaginer avec moi dans son propre lit.

Je me suis redressée tout doucement pour regarder derrière moi, effectivement, le mari de ma sœur était juste à quelques mètres de nous, il me regardait tout comme s'il avait vu un fantôme ou tout comme ci j'étais une étrangère qu'il ne connaissait pas.

___ Je vais dans la cuisine pour préparer le biberon de ma nièce. On dirait qu'elle a faim.

___ J'ai compris, je vais m'occuper de lui.

Il est venu prendre la petite qui était epanouillie dans ses bras, à la voir on dirait qu'elle connaissait déjà l'odorat de son père et même qu'à la sentir, la mettait déjà ko et heureuse. J'ai laissé tous les deux au salon et je suis allée dans la cuisine, j'ai fait le feu et j'ai préparé une petite portion de bouillie, je l'ai mis dans le biberon et je les ai rejoint au salon. Les deux étaient toujours entrain de s'amuser même la télévision n'arrivait pas à les distraire malgré le bruit et les images qui s'y diffusaient.

___ Ma chérie il est l'heure de prendre de la bouillie.

___ Allez va chez tata pour prendre bouillie.

Elle souleva les deux mains, un signe qui montrait réellement qu'elle voulait venir chez moi pour prendre sa bouillie. Je lui ai pris et je lui ai donné le biberon avec soin. Après avoir fini, j'ai commencé par jouer avec elle jusqu'à ce qu'elle s'en dort. J'ai fait tout doucement et je lui ai mis dans le berceau.

Je venais d'accomplir mon devoir, j'ai rangé les choses et je suis allé dans ma chambre pour me changer, j'avais une habitude auparavant et comme on le dit toujours, l'habitude est une seconde nature. C'était quoi ? Je fermais jamais la porte de ma chambre si je veux m'habiller, ça me mettait totalement mal à l'aise.

Arriver dans ma chambre, j'ai rangé mes vêtements dans le placard, j'ai enlevé la robe que je portais et je suis allée prendre mon bain. En m'habillant, j'ai constaté qu'il y avait quelqu'un qui me regardait, je n'ai rien dit parce-que c'était pas si important. J'ai fini de m'habiller mais je devrais fermer la fermeture du derrière mais je n'y arrivais pas du tout. Soudain, une main m'aida à la fermer.

___ Qui est-ce ?

___ Désolé Lydia, je passais lorsque j'ai constaté que tu avais besoin d'aide.

___ Non ce n'est rien merci beaucoup.

___ Je t'en prie mais tu as une très belle corps et une très belle forme, tu as une forme rondelle comparable à ta grande sœur.

___ Merci beaucoup.

___ Tu la mérites, je suis dans ma chambre au cas ou tu auras besoin de quelque chose n'existe pas.

___ J'ai compris.

___ Je peux préparer quoi ?

___ Je mange-tout donc tout ce que tu voudras.

___ J'ai compris.

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À suivre