chapitre 1
Chapitre 1
Nina Garcia
- Purée, aujourd'hui je suis vraiment en retard pour ma vente.
- Ma puce, viens prendre ton petit déjeuner stp.
Tout en mettant mes pièces dans mon sac, je regarde ma mère qui a l'air vraiment fatiguée. Elle ne s'est pas reposée depuis hier à cause de ses allées et venues. En plus de son métier de lavandière, elle aide aussi son père qui possède une petite boutique de divers.
Issue d'une famille très pauvre, je suis Nina Garcia .Ägée de 23 ans, j'ai eu mon bac, mais j'ai dû arrêter les études par manque de moyens financiers . Je suis née en Colombie. Aujourd'hui, je vends de la salade de fruits dans les entreprises et autres, vu que j'adore faire la cuisine et que je maîtrise parfaitement cette recette. C'est tellement passionnant.
Mon rêve a toujours été d'être une grande mathématicienne, puisque j'adore les chiffres, mais Dieu en a décidé autrement, ce qui n'est pas bien grave,j'accepte ce que le destin m'offre.
Je suis l'aînée de 4 frères qui me suivent,vous voyez bien que mon sore est vraiment sellé. Mon vœu le plus cher est de tout faire pour sortir mes parents de la misère, car j'ai horreur de voir ma mère laver des habits pour d'autres, accompagnée de maltraitance et d'insultes. Elle ne se repose jamais, ce qui ne me rend pas du tout heureuse.
Avec mon commerce, j'aide mes parents à s'occuper de mes frères qui fréquentent l'école. Je ne veux pas qu'ils arrêtent les études comme moi.
- Maman, je ne peux plus rien manger, car je n'ai plus le temps,je lui dis.
Elle me regarde avec amour comme toujours avant de me dire :
- Que Dieu te bénisse mon amour,tu ne te reposes pas, tout ça à cause de nous.me répond-elle avec émotion.
Sans me retenir, je commence à pleurer,je ne vous l'ai pas dit, mais je suis une fille très émotive mais tenace aussi à la fois. Je déteste quand ma mère parle ainsi, car je ne peux ne pas pleurer.
Je lui touche le visage avec amour avant de lui dire :
- Maman, c'est mon devoir de vous aider et je te promets que bientôt tout ira bien,notre vie va changer.
Elle me prend dans ses bras pour toute réponse, je lui donne un bisou sur le front, prends mes salades ainsi que mon sac avant de quitter la maison.
Une fois dehors, j'ai du mal à trouver un taxi, ce qui est bien normal. Nous résidons dans la capitale de la Colombie, qui est Bogota.
Sous le soleil, à la recherche d'un taxi je suis hyper stressée,car aujourd'hui j'ai décidé, d'un commun accord avec ma meilleure amie Céline. J’ai décidé d'aller vendre dans une entreprise de fabrication de coton, la plus connue de Colombie,paraît-il qu'il y a beaucoup d'affluence là-bas et j'ai entendu dire qu'ils raffolent de la salade de fruits.
Quelques minutes plus tard, j'arrive à héler un taxi qui me dépose devant l'entreprise, une heure après. À peine descendue, je vois Céline adossée à un mur, le visage tout rembruni. Ah cette fille,est une perle rare, amie depuis toujours, nous n'avons jamais été séparées. Au contraire, notre amitié se renforçait.
Elle est une belle fille qui est plus âgée que moi d'un an. Contrairement à moi, elle est fille unique pour ses parents. Je dis qu'elle est une perle rare car elle est issue d'une famille plus aisée que la mienne, mais pourtant elle me donne un coup de main de temps en temps pour la vente si elle n'a pas cours.
– Nina, aujourd'hui je ne donnerai pas cher de toi, je te le promets, critique t’elle.
Face à son air sérieux, j'éclate de rire. Cette fille est vraiment irrécupérable. Je m'approche d'elle en faisant la tête d'un chien battu.
– Oh mon bb, pardonne-moi, je te jure que je n'ai pas vu le temps passer. Maintenant que je suis là, viens, entrons lui réponds je en tirant sa main.
Je m'arrête dans mon élan quand je vois qu'elle n'a pas bougé. "Qu'est-ce qu'elle a ?" me suis-je demandé.
– Bb, c'est quoi le problème ?
– Connais-tu le propriétaire de cette entreprise ? me demande-t-elle.
J'affiche un regard incrédule,mais qu'est-ce que j'ai à voir avec le patron de cette entreprise ? Tout ce qui compte pour moi est de vendre mes salades, et c'est tout.
– Tu n'es pas sérieuse, Céline; l'important pour moi est de vendre, le reste m'importe peu.
Elle affiche un air désespéré et rétorque : "Pour l'amour de Dieu, tout le monde connaît Carlos Martinez, l'homme le plus séduisant, sexy, élégant, froid, arrogant et milliardaire. Il possède plusieurs entreprises en Colombie et un peu partout dans le monde."
À l'entente de ce nom, bizarrement, j'ai des frissons. Avec cette description qu'elle venait de faire concernant le patron, j'avoue que je suis effrayée. Mais ce n'est pas pour autant que je vais me défouler. En plus, il ne nous remarquera même pas, surtout moi de surcroît, je ne suis pas de son acabit.
– J'ai compris, maintenant allons-y, nous avons du pain sur la planche.
Après cette phrase, je la tire par le bras et nous faisons notre entrée dans l'entreprise. Je sens que la journée sera fantastique.
Carlos Martinez
- Encore une rupture de plus. Quand est-ce que tu vas te responsabiliser, mon frère ?
Je regarde mon frère de cœur avec un sourire dangereux aux lèvres. Je l'étonne chaque jour que Dieu fait. Je suis un briseur de cœur, j'en suis conscient, mais je le suis seulement avec les femmes qui sortent avec moi pour ma réputation et mon argent.
Moi, c'est Carlos Martinez, le PDG de l'entreprise Martinez et propriétaire de plusieurs entreprises, comme les entreprises de la vente d'automobiles, de bijouterie, de l'entreprise de fabrication de coton et de mine.
Agé de 26 ans, je suis un homme complètement accompli qui n'envie rien à personne. Issu d'une famille très riche, je suis dorloté de tous les côtés. J'aime beaucoup voyager, travailler beaucoup et surtout me relaxer.Je suis Colombien .
Je n'aime pas trop les prises de tête et autres. Je suis de nature simple, intimidant, je peux paraître froid et arrogant, en tout cas c'est ce que je laisse transparaître, mais au fond je suis très respectueux, très aimable et très compréhensif. Mais mon plus grand défaut est que j'obtiens toujours ce que je veux, que ce soit une personne ou une chose. Pour tout conclure, disons que je suis têtu.
- David, arrêtons de parler de ça et mettons-nous au travail, veux-tu ?
- Voilà ton problème, tu n'es jamais sérieux, se plaint-il.
Je souris face à son mécontentement. Ce gars est vraiment très sérieux, je vous le dis. Nous avions le même âge, mais lui est déjà casé et a déjà sa fiancée.
- Ça va, détends-toi,dieu ne m'a pas encore envoyé mon âme sœur, alors relaxe, man, je lui dis.
Cette fois-ci, il éclate de rire, et c'est dans la bonne humeur qu'on se met au travail.
Une heure plus tard, je me mets devant le hublot de mon bureau pour me dégourdir les jambs; je vois mes employés qui travaillent d'arrache-pied et dans la bonne humeur. J'aime tant qu'ils s'entendent ainsi et qu'ils travaillent en harmonie, car l'entreprise a plus de succès.
Je suis en train de les observer quand je vois une fille magnifique. À peine ai-je vu son visage qu'elle m'a tourné le dos. Elle avait les cheveux qui volaient au vent. Ces quelques secondes m'ont permis de représenter son visage dans ma mémoire.
Mon cœur se met à battre rapidement, et mon regard ne l'a pas quittée. Elle était occupée à discuter avec une autre fille qui riait aux éclats.
Comme télécommandé, je quitte précipitamment mon bureau, prends l'ascenseur pour descendre plus vite, mais une fois en bas, plus rien. C'était tout comme si elle était volatilisé. Putain de merde.
Je ne sais pas pourquoi je suis si déçu de l'avoir perdue de vue, mais ce qui me rassure, c'est que je la retrouverai coûte que coûte, car elle est la première fille qui m'a captivé au premier regard depuis ma naissance.