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Elle le regarde avec de grands yeux puis vient vers moi et me chuchote « pourquoi le mari de Nahel est là »
Moi : lui ? Non ce n'est pas celui de Nahel, c'est le mien.
Elle me regarde avec de grands yeux puis le regarde et me regarde encore une fois
Fe : t'es dans la merde et je te laisse gérer ta merde, bonne nuit.
La traitre c'est enfermé dans la chambre me laissant seule avec Aymen qui n'avait pas bougé d'un poil. Il semblait ?, quel mot je pourrais utiliser pour exprimer un sentiment plus fort que de la fureur ?
Moi : qu'est ce que tu fais là encore ? Demandais je d'une voix lasse
Il ne bouge pas et continue de serrer Le Bras du fauteuil avec ses doigts. Il était vraiment très énervé.
Moi : je te parle
Aymen : crois moi, il vaut mieux que tu arrêtes de parler
Je roule des yeux, courageuse ? Moi ? Nooon, stupide ? Sûrement, insolente ? Totalement ?
Moi : je suis fatigué alors bonne nuit.
J'allais dans la chambre quand il bondit sur moi et m'attrape par la gorge pour me plaquer au mur.
Moi : aaaanh
Aymen : je m'efforce de rester calme alors
Moi : je pense qu'il y a encore des progrès à faire à ce niveau là
Il serre un peu plus son emprise
Moi : hummm
Ça faisait mal, je vais pas faire semblant mais devant lui, je ne montrais rien.
On se regardait simplement dans les yeux, il était vraiment énervé
Moi : déjà ? Tu es déjà énervé?. Bébé, tu n'es pas au bout de tes peines.
Il serre encore un peu
Moi : huuum, gardes en encore un peu, ce n'est que le début, ou alors demande moi mon avis.
Il fronce les sourcils et desserre son emprise, c'est un réel soulagement pour ma gorge et ma respiration ?.
Moi : demande moi Aymen
Aymen : tu penses que c'est comme ça que
Moi : je ne pense pas, je le sais. Je te l'ai déjà dit, tu finiras par me demander mon avis .
Cette fois c'est lui qui sourit
Aymen : tu veux jouer ?
Moi : et toi ?
Aymen : très bien Jouons
Moi : si je gagne, tu me demande mon avis
Aymen : et si je gagne tu accepte sans broncher
J'hoche la tête
Aymen : que le meilleur gagne
Moi : et c'est dans le pire que je suis la meilleure.
Aymen ; c'est ce qu'on verra
Je le regarde, il avait l'air sûr de lui et je l'étais tout autant. On ne se quitte pas des yeux pendant plusieurs minutes puis il finit par m'embrasser, m'embrasser sauvagement.
Je le veux, je le veux ce soir .
On s'embrassait encore et encore, faut se rendre à l'évidence, entre lui et moi c'est obligé, c'est clair et c'est évident. Tout me plaît chez lui, c'est horrible de dire ça alors qu'il a le don de m'insupporter au plus haut point.
Il avait les mains extrêmement baladeuses et il respirait de plus en plus fort mais il s'arrête brusquement et s'éloigne de moi. Dans ma tête je criais NOOON CONTINUE
Aymen : il y a son odeur partout sur toi
Moi : ??!
Aymen : l'homme avec qui tu étais, il y a son odeur sur toi et ça empeste.
Moi : Jordan ? Pourtant j'ai trouvé qu'il sentait plutôt bon
Il ne dit rien et se contente de me regarder. Je me dirige vers la chambre
Moi : rentrez bien Monsieur l'ulfarks
Et j'entre dans la chambre, je l'entend partir lui aussi. Quel soirée, mon Dieu c'était tellement excitant.
Le lendemain, je me réveille à 15h, j'étais encore fatigué de la veille. Ma cousine était parti, elle devait voir son chéri, sacré cousine ?. C'est dimanche et le dimanche c'est chill, je décide d'en profiter pour m'occuper de moi, soin du visage, épilation, massage, hammam, bref la totale.
Je descend au restaurant de l'hôtel pour manger, j'avais une faim de loup puis je vais au spa de l'hôtel, je vais prendre soin de moi !
Le soir venu, je retourne dans ma chambre, Jordan voulait me voir en tête à tête, je comptais lui dire que j'étais fiancé, qu'il ne fasse pas de faux espoirs.
Jordan : salut ma belle, comment tu vas
Moi : ça va et toi ?
Jordan : bien, très bien mtn que tu es la
Je lui sourit, c'est vraiment un bel homme, peut être que si il n'y avait pas Aymen j'aurais craqué. Il est poli et drôle.
Moi : ou est ce que tu m'emmènes ?
Jordan : ta mangé ?
Moi : oui au réveil
Jordan : ça fait longtemps alors
Moi : vers 15h
Jordan : on va aller manger et on va se poser
Moi : ok
Sur le trajet on parlait bien, il est drôle, c'est un clown et ça a le don de me faire craquer. Un homme drôle y'a rien de mieux .
Nous arrivons à destination, un endroit simple mais classe. Le serveur vient nous placer et nous donner la carte.
Jordan : alors Lira dis moi plus sur toi
Moi : je suis toulousaine, j'ai 24 ans et je suis fiancé.
Il me regarde choqué d'abord puis sourit
Jordan : franche, j'aime bien
Moi : LOL, je suis en train de te dire que je « trompe » mon Fiancé et tu me dis juste que je suis franche.
Jordan : je trompe aussi ma copine donc je crois que je suis mal placé pour la ramener.
La c'est moi qui suit sur le cul.
Moi : Oh
Jordan : pourquoi est ce que tu trompe ton fiancé. ?
Moi : pcq nous ne sommes pas en couple.
Jordan : d'où le tromper entre guillemet ?
Moi : exactement, il a demandé ma main à mes parents mais ne m'a pas demandé mon avis et ils ont accepté, j'ai accepté aussi devant mes parents et les siens mais en vrai tant qu'il ne m'aura pas vraiment demandé à moi, il n'y aura pas de mariage
Jordan : c'est compliqué
Moi : et toi ?
Jordan : j'aime trop les femmes pour me contenter d'une seule
Je souris, c'est vraiment un mec y'a pas de doute.
Moi : donc tu sais qu'entre toi et moi il n'y aura rien
Jordan : rien de concret ? Je sais
Moi : rien de sexuel non plus
Il sourit puis me dit que c'est dommage
Moi : n'importe quoi
Jordan : on peut quand même rester proche ?
Moi : évidement mais je ne t'aiderai pas à trompé ta copine
Jordan : j'ai bien compris
Je souris, on mange dans la bonne humeur, il était toujours aussi charmeur mais bon je pense quand même qu'il a compris le message.
23h il me dépose à mon hôtel
Moi : Merci pour la soirée
Jordan : de rien princesse
Moi : arrête avec ton surnom
Jordan : ça va
Moi : on se revoit quand ?
Jordan : demain je travaille mais je peux passer après si tu veux
Moi : ça va, à demain alors.
Il m'embrasse la joue tendrement, alalaaa il ne lache vraiment rien ?
J'entre dans la chambre et avant même d'allumer la lumière je sens la présence de Aymen dans la pièce.
Moi : encore toi, tu n'as rien d'autres à faire que de venir tout les jours ici ?
Aymen : c'est qui lui ?
Moi : un ami
Aymen : il y a beaucoup d'ami qui t'embrasse de cette manière
Je sourit
Moi : oui beaucoup, beaucoup d'ami
Je m'approche de lui jusqu'à le coller. Je le regarde droit dans les yeux, cette attirance c'est incroyable.