Chapitre 3 : Retour au pays (deuxième partie)

Macaréna envoie son CV et une lettre d'emploie le lendemain matin. Au petit-déjeuner, elle annonce à ses cousins son départ, ceux-ci s'opposent ou décident de l'accompagner. Après mûr réflexion, elle accepte et son oncle approuve leur décision.

Dans la semaine, elle a acheté leurs billets, réglé les problèmes de l'entreprise puis préparé sa valise.

Le jour du départ, elle était émue. Eux tous, surtout Cassandra et Gaëtan qui n'ont jamais laissé leur père. Celui-ci leur consola qu'ils devraient partir et prendre soins de leur sœur.

Dans l'après-midi d'un mardi, trois jeunes gens trainent leur valise à la recherche de la voiture qui doivent les récupérer. L'un est un jeune adolescent très vigoureux et beau avec une casqueste sur la tête et son sac au dot, tout en souriant et l'autre, une jeune fille pleine des traits délicats avec les bouts de cheveux teints en plusieurs couleurs, des écouteurs aux oreilles. Suit une jeune femme avec un aura froid d'une beauté inconparable, des lunettes de soleil et des talons de plus de sept pouces, elle ne sourit point.

Les gens n'arrivent pas à détourner les yeux de ce trio mais à cause de la dèrnièrre personne ne peut se rapprocher. Elle aperçoit soudain un visage familier et ils marchent tous vers celui-ci puis s'embrassent.

-Enfin, Macaréna, tu rentres dix ans déjà. Tu es tellement magnifique.

-Sébas, arrêtte ça et nous, tu n'as d'yeux que pour notre sœur ?

-Oui, mec, c'est vrai. Vous avez tout le temps pour parler. Moi, j'ai faim et j'ai bésoin d'une bonne douche.

-Oui, il a raison, Sébas. Gaëtan est un maniaque de la propreté.

-Oui, c'est ça, Maca, c'est plustôt toi.

-Je t'ai dit de ne pas couper mon nom ainsi Maca, cela veut dire spaghettit dans notre dialect.

-Oui, elle a raison. Bon et si nous rentrons à la maison ? montez !

Ils montaient puis la démeure familiale de Sébas. C'est un grand manoir très ancien de la famille Lawson. Dès qu'ils rentrent dans le salon, ils sont acceuillis par la mère et le père de Sébas. Le major d'homme et les servantes les aident à se débarrasser de leurs valises. Nathalia, la mère de Sébastian court pour embrasser Macaréna. Celle-ci fond en larme.

-Tati, tu n'a pas du tout veillie là.

-Je ne te parle pas, tu es partie sans crier gare. Oh, ma fille ! tu m'as tellement inquièté.

-Oui, je comprends, Tati et je m'excuse mais j'en avais besoin et je suis là maintenant, ne pleure pas, stp !

-Oui, tu es ici, c'est le plus important, tu es tellement magnifique et très élégante, on dirait ta maman.

-Stp, maman ! Laisse la s'asseoir au moins.

-Oui, chérie, elle n'est pas seule non plus.

-Oh oui ! Désolée, les enfants. Aller ! Venir !Comment vous allez ? Etes-vous épuisés ?

-Non, tata, ça va et merci pour l'acceuil.

-Oh, je t'en pris, ma belle. Tu es très jolie avec tous ces coileurs dans tes cheveux.

-Tata, je te présente Cassandra et Gaëtan, mes cousins.

-Enchanté, tati.

-Oh, trops beau, toi !

-Maman, stp ! Arrête tout ça !

-Sébas, laisse ma tante parler ! Tata, tu es aussi très élégante, croyez-moi, vous n'avez pas pris de rides !

-Oh, Macaréna, ne me flatte pas. Bon, que voulez-vous boire ?

-Moi, je veux prendre d'abords une douche et me reposer.

-Tati, Gaëtan est un maniaque de la propreté, alors montrez-lui sa chambre.

-Tu parles, toi, n'oublie pas que t'est pareil. Sébas, allons-y !

Les aitres sont restés pour discuter de tous les progrès de ces dernières années puis Cassi et Macaréna sont montés dans leur chambre pour se reposer et descendre dans la soirée pour le diner.