Chapitre 8 Dix mille, pas un sou de moins

Audrey a maudit Nell en son for intérieur et a rapidement éteint l'écran.

Elle était tellement gênée.

Elle avait peur que Bryson comprenne mal et la prenne pour une perverse. Alors, elle a expliqué :

— Cette... cette photo... mon ami me faisait une farce.

— D'accord.

'D'accord ? Qu'est-ce que cela veut dire ?'

Audrey voulait continuer son explication. Mais elle sentait que cela ne ferait qu'empirer les choses.

À bien y réfléchir, leur coopération prendrait fin dans trois mois. Elle n'avait pas besoin de se soucier de ce que Bryson pensait d'elle.

Ces derniers jours, Audrey était de plus en plus déstabilisée. Cela ne lui ressemblait pas.

Alors qu'Audrey parcourait les nouvelles, son doigt s'est arrêté sur une nouvelle.

Titre de l'information : Wendy Munn a remporté le Golden Television Award en tant que la meilleure nouvelle actrice.

Après avoir cliqué sur le titre, Audrey a vu l'intégralité de l'article. On y disait que Wendy était issue d'une famille riche et qu'elle s'était fiancée à Julian, le jeune maître du Groupe Four Seasons. Le reportage exagérait l'identité de Wendy pour la flatter.

En regardant les mots flatteurs du journal, Audrey est restée indifférente.

Mais lorsqu'elle a vu la photo sur le journal, son visage s'est assombri.

Elle l'a fixée. Il s'agissait d'une photo de Wendy lorsqu'elle était montée sur scène pour recevoir le prix. Les boucles d'oreilles en jade qu'elle portait aux oreilles appartenaient à la mère d'Audrey. Maintenant, Wendy les portait.

Comment Wendy avait-elle osé faire cela ?

Bryson a froncé les sourcils en voyant Audrey regarder la photo de Wendy avec ressentiment.

Peu de temps après, ils sont arrivés au Square Law Firm.

Audrey a rangé son téléphone et a souri à Bryson.

— Merci, Monsieur Bryson. Au revoir !

— Au revoir.

Audrey est sortie de la voiture et est entrée dans le cabinet d'avocats.

Quand Audrey est partie, Bryson a retiré son regard et a regardé Kolby Lawson sur le siège conducteur.

— Allons-y !

Kolby a répondu :

— Oui, M. Bryson.

Lorsque la voiture a démarré, Bryson a regardé à nouveau en direction du cabinet d'avocats.

S'il se souvenait bien, Audrey venait de commencer à travailler dans ce cabinet et avait reçu un dossier hier. Il s'agissait d'un litige économique entre l'Entreprise QK et le Groupe Four Seasons, dont le futur maître était Julian. Et ce dernier était fiancé à Wendy, qui venait de remporter le Golden Television Award.

Que voulait faire Audrey ?

...

Le matin, Jasmine du Groupe Cordova a appelé Audrey. Audrey s'est donc rendue au Groupe Cordova pour discuter des détails avec elle dans l'après-midi.

Après la discussion, il était presque temps de quitter le travail. Audrey n'est pas retournée au cabinet d'avocats. Elle a pris un taxi et est allée faire du shopping dans le centre commercial voisin.

En se promenant dans le centre commercial, Audrey a vu un magasin de vêtements qu'elle aimait beaucoup. Il y avait un ensemble de vêtements dans la vitrine et il lui plaisait beaucoup. Elle est donc entrée immédiatement.

À cette heure de la journée, il n'y avait pas beaucoup de monde dans le magasin.

Une vendeuse a chaleureusement accueilli Audrey.

— Bonjour. Que puis-je faire pour vous ?

Audrey a montré les vêtements dans la vitrine.

— Prenez ces vêtements pour moi. Taille S.

— Mademoiselle, vous avez vraiment bon goût. C'est un de nos nouveaux arrivages. Nous venons de le sortir aujourd'hui. Et c'est limité. Il n'y a qu'un seul ensemble pour chaque taille. Veuillez patienter un instant. Je vous l'apporterai bientôt.

— D'accord.

Lorsque la vendeuse est allée chercher les vêtements, Audrey s'est assise sur le canapé et a commencé à lire leur magazine.

C'était alors qu'un homme et une femme sont entrés.

Audrey leur a jeté un coup d'œil.

Lorsqu'elle les a reconnus, ses pupilles se sont dilatées sous l'effet du choc.

Même si la femme portait une paire de grosses lunettes de soleil et un masque noir, Audrey l'a reconnue au premier coup d'œil. De plus, l'homme qu'elle tenait dans ses bras ne portait pas de masque. C'était Julian.

La femme devait être Wendy.

Audrey a regardé les oreilles de Wendy. La colère est montée en elle.

Wendy portait toujours cette paire de boucles d'oreilles.

L'autre vendeuse s'est avancée pour les saluer.

— Bonjour, vous trouvez quelque chose qui vous plaît ici ?

Wendy a désigné les vêtements dans la vitrine.

— Je veux ça.

— C'est limité. Il n'y a qu'un seul ensemble pour chaque taille. Puis-je savoir quelle taille vous portez ?

— S.

Pendant ce temps, la vendeuse qui servait Audrey sortait les vêtements.

— Mademoiselle, voilà. Voulez-vous l'essayer maintenant ?

— Non. Je vais le prendre. Emballez-le, s'il vous plaît ! a dit Audrey en payant avec sa carte de crédit.

L'autre assistante l'a vue emballer les vêtements. Elle n'a pu que regarder Wendy et lui a dit sur un ton d'excuse.

— Mademoiselle, je suis désolée. Cette jeune femme a payé. Pourquoi ne pas jeter un coup d'œil à d'autres vêtements ? Nous avons quelques nouveaux arrivages aujourd'hui.

Wendy portait des lunettes de soleil et les lumières du magasin étaient un peu faibles. De plus, Audrey avait beaucoup changé au cours des six dernières années, si bien que Wendy ne la reconnaissait pas du tout.

Quant à Julian, il n'a même pas regardé Audrey, il ne l'a donc pas reconnue non plus.

Wendy était arrogante. Elle l'obtenait si elle l'aimait. Et elle aimait les vêtements quand elle les voyait.

Mais elle était devenue une grande star, et il n'était donc pas normal qu'elle se batte pour des vêtements.

Alors qu'Audrey était sur le point d'essayer les vêtements, les yeux de Wendy se sont mis à briller de ressentiment. Elle a secoué le bras de Julian.

— Julian, j'aime vraiment ça.

— Ce ne sont que des vêtements.

Julian ne pensait pas que c'était grave.

Wendy a serré les dents.

— Mais je les aime vraiment. Si tu me les achètes, je demanderai à mon père de coopérer avec le Groupe Four Seasons sur le Projet South Bay.

Les yeux de Julian se sont illuminés.

Il s'est immédiatement dirigé vers Audrey.

— Mademoiselle, les vêtements coûtent 600. Je vous en donne 1 000 si vous les donnez à ma fiancée !

Julien a sorti son portefeuille.

Audrey a regardé froidement son portefeuille.

— 1 000 ?

Elle a souri,

— Ce n'est pas assez. Je veux 10 000 !

Le visage de Julien a changé.

— Tu es folle. Les vêtements....

Audrey, indifférente, l'a interrompu.

— Dix mille, pas un centime de moins. Sinon, je les garde moi-même !

Julian ne pouvait s'empêcher de froncer les sourcils.

Cependant, s'il pouvait coopérer avec le Groupe Munn sur le Projet South Bay, il pourrait gagner au moins dix millions.

Julian a dit donc en serrant les dents :

— D'accord, je te donne 10 000.

Julian a transféré l'argent à Audrey sur-le-champ. Puis elle leur a donné les vêtements.

Cependant, Audrey a secrètement modifié les vêtements avant de les leur donner.

...

Les paparazzis qui se trouvaient près du centre commercial ont entendu qu'il allait y avoir une grande nouvelle dans le centre commercial. Ils ont flairé un gros titre et se sont précipités dessus.