Chapitre 4
Épuisée, je me laissai tomber sur son grand lit. Nous avions passé plusieurs minutes à faire ce jeu de rein et dans plusieurs positions. Elle était endurante et moi aussi. Je transpirais et ma respiration allait plus vite. Elle était épuisée aussi.
_ Ouf, souffla-t-elle en saisissant ses seins, mais putain tu es trop bon. Elle me complimenta, et j'avoue que ma femme me l'a répété plusieurs fois. J'avais le don de les satisfaire. D'un seul coup, ma timidité était partie et je me sentais à l'aise avec elle.
_ Merci madame. Mais vous êtes génial au lit. Je ne voulais pas être impolie. Surtout pas parce qu'elle m'a laissé voir sa nudité.
_ Nous ne sommes plus au boulot, appelles moi simplement Yvonne.
Ce serait un peu difficile pour moi mais j'essaierai.
_ D'accord. Je jetais un coup d'œil à la montre sur son mur. Il y avait une photo d'elle à l'intérieur. Il était déjà 21. J'avais perdu la notion du temps.
Je sursautai.
_ Madame, je dois rentrer. Ma femme doit m'attendre. J'avais oublié le consigne qu'elle venait de me donner je n'y étais pas habitué. Parce qu'à ce moment, tout ce à quoi je pensais c'était ce que je vais raconter à ma femme, je ne me vois pas entrain de lui mentir.
_ Yvonne ! ! ! Me rappela-t-elle mais je comprends, ça viendra avec le temps. Je te dépose ? Proposa-t-elle.
_ Non merci. Vous, euh tu en as trop fait pour ce soir. J'irai seul. Merci
_ D'accord. Prend soin de toi et repose-toi bien. On se voit demain au bureau. Pendant que je m'éloignais, elle était toujours nue et allongée. Je n'arrivais toujours pas à le croire. J'avais eu une soirée érotique avec ma patronne. Je l'ai souvent lu dans les livres et vu dans les films mais là c'était différent. Qui le croirait ? Sur la route, je ressassais la scène et je me sentais encore excité.
_ Merde, elle est vachement bonne. Je l'ai répété au moins 100 fois avant de rentrer dans mon petit appartement. La lumière était allumée. Christine ne dormait pas.
Tout d'un coup, je me sentis emballer par un sentiment de culpabilité.
Je rentrai dans la chambre et elle sauta à mon coup comme si je revenais d'une mission suicide. Elle était vraiment inquiète et je pouvais le voir dans ses yeux.
_ Tu m'as fait peur, tu étais où? Je t’ai appelé plusieurs fois. Me dit-elle avec une voix tremblante. Mon cœur battait, et je me rendis compte que pendant que je jouais au singe avec la femme d'autrui, ma femme m'attendait impatiemment à la maison.
_ Tu m'as appelé ? Dis-je surpris. Je sortis mon téléphone portable, et il y avait 15 appels manqués.
_ Pff, fis-je. Désolé, on avait eu à faire des heures supplémentaires. Je suis vraiment désolé de t'avoir fait peur. Je lui avais menti. Ce n’était pas la première fois mais cette fois, j’eu un coup au cœur.
_ Et tu ne pouvais pas me faire signe? Tu sais à quel point tu m’as fait peur?
_ Je sais, je suis désolé, cela ne se reproduira plus, je te le promets.
Au fond de moi, je me sentais coupable et j’avais du mal à la fixer.
Je l'embrassai tendrement comme chaque soir et elle sourit. Son sourire m'illumina.
_ Je dois aller prendre une douche. Oui j'en avais besoin, je devais me débarrasser du parfum de ma patronne parce que je le sentais, je devais laver ce sentiment d'infidélité qui sentait sur moi.
_ Oui, tu en as vraiment besoin. Tu as une certaine odeur là. Me dit-elle avec un sourire du coin de la bouche. Cette remarque me fit tellement peur que je me retourner pour la fixer d'un air bizarre. L'avait-elle remarqué ? Si non, pourquoi elle dirait ça?
_ Quoi?
_ Rien je plaisantais. Elle s'esclaffa et se recoucha sur le lit. Elle ne l'avait pas remarqué sinon elle l'aurait dit. Je la connais.
Pendant toute la nuit, j'ai repensé à cette scène avec madame Yvonne. J'ai essayé en vain de me débarrasser de cette idée et de ce moment.
_ Tu ne dors pas? Roucoula la voix somnolente qui était à côté de moi.
_ Si si. Elle posa sa tête sur ma poitrine et sans le savoir, je me laissai bercer par l'odeur de son parfum.
...