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Je fais ma légende

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Résumé

Charles était à l'origine un perdant. En tant que gendre matrilocal, il était la risée de la haute société et souffrait de mépris et moqueries de la part de la famille de sa femme, qui ne l'aimait pas non plus. Après avoir obtenu accidentellement la superpuissance, il a réussi à sauver la fille de la présidente d'un groupe important, et à partir de là, il a commencé sa vie de légende... Lydie, l'épouse de Charles, n'avait au départ la moindre attente de leur avenir, mais elle a découvert que son mari devenait de plus en plus fort, et qu'il y avait de plus en plus de beautés autour de lui...

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Chapitre 1 : Victime de mépris

Dans le couloir de l'hôpital, de nombreux patients et leurs familles passaient et venaient.

Charles n'a pas fait attention à eux, mais il s'est accroupi dans un coin et a pleuré à chaudes larmes.

— Ta mère a une tumeur maligne à l'estomac. Si tu ne trouves pas 10 000 euros pour l'opération, elle ne vivra probablement qu'un mois.

Les mots froids du médecin ont profondément blessé le cœur de Charles.

Mais 10 000 euros, c'était vraiment trop pour lui.

Son père adoptif, Jules, était parti travailler sur un bateau il y a longtemps et avait disparu. Sa mère adoptive, Lisette, s'est effondrée à cause de la tumeur à l'estomac et a été hospitalisée, et Charles, qui venait de terminer ses études, est devenu le seul soutien de la pauvre famille.

Cette année-là, Charles a dépensé toutes ses économies pour soigner sa mère adoptive et a même contracté de nombreux prêts en ligne. Pour réunir l'argent nécessaire à son traitement, il a même accepté de devenir le gendre matrilocal de la famille Thévenet.

Chez les Thévenet, Charles n'était pas considéré par personne. Bien qu'il ait épousé la fille de cette famille, il n'était nul à leur yeux. Cependant, il a continuellement cherché à plaire à tous les membres des Thévenet, ce qui lui a permis d'obtenir 10 000 euros.

Mais cet argent a été rapidement dépensé à l'hôpital.

Charles n'avait plus que son téléphone portable et un euro sur lui.

« Il me faut encore 10 000 euros, encore 10 000...»

À la pensée du montant demandé par le médecin, Charles s'est senti désespéré. Avec ses moyens actuels, il était impossible de gagner autant d'argent. De plus, ses proches et ses amis ne voulaient plus lui prêter de l'argent.

Mais Charles ne pouvait pas laisser sa mère adoptive mourir ainsi.

« Non, je dois trouver ces 10 000 euros.»

Charles a essuyé ses larmes et s'est relevé, déterminé, disant :

— Je n’abandonne jamais ma mère.

Il a décidé de laisser de côté toute dignité, tant qu'il pouvait obtenir de l'argent.

Charles s'est donc rendu chez son oncle.

Sa tante a ouvert la porte avec un visage fermé.

Charles a désespérément supplié sa tante à genoux :

— Ma mère a besoin d'argent pour une opération...

— Tu es encore là pour demander de l'argent ? Les 200 euros que je vous ai donnés avant ne suffisent pas ?

— Va-t'en, ne reviens plus ici. Je n'ai pas de parents aussi cupides...

Tout en disant cela, elle a poussé Charles dehors et a claqué la porte derrière elle.

En entendant les paroles de sa tante, Charles a tremblé de colère et a frappé le mur de son poing.

Il savait que ses proches n'étaient pas généreux, mais il ne s'attendait pas à ce que sa tante et son oncle, qui avaient pris la maison de son père, refusent de donner ne serait-ce qu'un dixième de sa valeur, soit 10 000 euros, pour sauver sa mère.

Sa tante ayant refusé de lui prêter de l'argent, Charles n'a eu d'autre choix que de continuer à chercher d'autres membres de la famille, mais aucun d'entre eux n'a voulu lui prêter de l'argent.

Ils ont même menacé Charles de ne plus les déranger, sinon ils appelleraient la police pour le faire arrêter.

Ensuite, le propriétaire de Charles l'a appelé pour lui dire que s'il ne payait pas le loyer d'ici une semaine, il louerait sa chambre à quelqu'un d'autre et jetterait toutes ses affaires.

Pire encore, Charles avait également emprunté beaucoup d'argent à des sociétés de prêts en ligne, qui l'appelaient sans cesse pour lui demander de rembourser.

N'ayant pas d'autre option, Charles a décidé d'appeler sa femme Lydie Thévenet, qui était en vacances aux Maldives.

Lorsque Lydie a entendu Charles lui demander de l'argent, elle a immédiatement raccroché avec l’air impatiente.

Charles était vraiment à bout de solutions.

Il a erré longtemps dans les rues avant de sécher ses larmes et de se rendre au Bar Zéro.

Le Bar Zéro appartenait à son ex-petite amie Julia. En fait, c'était son ancien colocataire Henri qui avait prêté 500 000 euros à Julia pour réaliser son rêve — avoir un bar.

Julia, en raison de ces 500 000 euros, a quitté Charles et a commencé une relation avec Henri.

Julia, autrefois connue comme la "reine de glace" du campus, a attiré beaucoup de clients au Bar Zéro, qui est devenu un lieu prisé par de nombreux riches de Zianette.

Charles était donc devenu l'objet de leurs moqueries.

Bien qu'il ait ressenti de la honte à l'idée de demander de l'argent à Julia, il pensait à l'opération de sa mère et n'avait pas d'autre choix. Il espérait que Julia, en se souvenant duur relation passée, accepterait de lui prêter 10 000 euros.

Dans le bar, quelqu'un jouait de la guitare et chantait, créant une ambiance animée.

L'odeur des parfums de luxe dans l'air faisait sentir Charles encore plus insignifiant.

Quand Charles est entré dans le hall du bar, tout le monde s'est soudainement tu.

Une dizaine de jeunes gens à la mode se sont tournés vers lui.

A ce moment, Charles a remarqué Henri et Julia un peu plus loin.

Henri semblait en pleine forme et n'avait aucune gêne à l'idée d'avoir pris la petite amie de Charles. À ses yeux, Charles n'était qu'un perdant.

Julia portait un débardeur à décolleté et un short très court, révélant sa peau blanche et sa silhouette attrayante, comme une princesse d'un conte de fées, captivant tous les regards.

Malgré sa beauté, Julia était froide et hautaine, intimidant ceux qui auraient voulu s'approcher d’elle.

En voyant Charles, Julia avait l'air indifférente, comme si elle voyait un chien errant dans la rue.

Jasmine, la meilleure amie de Julia, a sauté de son tabouret et a dit avec mépris :

— Charles, que fais-tu ici ?

Charles a pris son courage à deux mains en disant :

— Je suis venu pour...

— Nous n'avons pas besoin de nettoyeurs ici.

Jasmine s'est moquée de lui :

— Va-t'en.

Jasmine méprisait toujours Charles, le trouvant trop pauvre. Elle trouvait inconcevable que sa meilleure amie ait été sortir avec un homme aussi misérable et avait donc tout fait pour rapprocher Julia et Henri, qui sont finalement devenus un couple.

Charles a rapidement expliqué :

— Je ne suis pas là pour chercher un travail, je suis venu...

— L'eau citronnée est à trois euros, les cocktails à dix-huit euros, peux-tu te permettre ça ?

Jasmine a continué à se moquer de Charles :

— Même avec l'argent de poche que les Thévenet te donnent par pitié, tu n'es pas le bienvenu ici.

Henri a craché :

— Merde, quel jour est-ce aujourd'hui pour que je te rencontre ici ?

Henri et les autres savaient depuis longtemps que Charles avait épousé la fille des Thévenet et qu'il n'était pas bien traité dans cette famille.

Tout le monde a ri en entendant les paroles d'Henri.

— Je...

Charles ne pouvait pas partir, car il devait obtenir de l'argent pour l'opération de sa mère. Il a regardé Julia et voulait parler, mais une jolie fille l'a interrompu :

— Enlève tes sales mains de ce canapé en cuir.

Elle a agité la main devant son nez comme si Charles sentait mauvais, le rendant encore plus gêné.

Charles savait qu'il serait humilié en venant ici, mais il ne s'attendait pas à ce qu'ils soient aussi cruels.

Il a réprimé son émotion et a dit d'une voix forte :

— Je suis venu voir Julia.

— Julia, sortons pour parler...

Charles voulait garder un peu de dignité.

Julia, assise avec une jambe croisée, n'a montré aucun signe de vouloir se lever. Son visage était sans expression, montrant clairement son dédain pour Charles.

Henri a souri d'un air moqueur :

— Julia est maintenant ma petite amie. Pourquoi devrait-elle t'écouter ?

Henri a posé sa main sur la jambe de Julia, pour lui montrer leur relation étroite.

Charles, rouge de honte, a insisté :

— Julia, j'ai vraiment besoin de te parler. Sortons pour discuter.

Julia a regardé Charles sans répondre, son visage toujours hautain et froid, comme si elle regardait un étranger.

— Va-t'en, tu me dégoûtes, a dit Jasmine en colère, ne gâche pas notre soirée.

Charles ne s'attendait pas à ce que Julia le traite ainsi. Il était profondément déçu et triste, mais il a tout de même continué :

— Julia, si tu pouvais me prêter 10 000 euros.

Sur ce, Charles a ajouté :

— Je te rembourserai, je te donnerai ma carte d'identité et mon diplôme en garantie...

— 10 000 euros ?

Jasmine s'est exclamée avec une expression exagérée :

— Charles, tu veux emprunter 10 000 euros ? Tes vêtements ne valent même pas dix euros, et tu oses demander 10 000 euros ?

Charles a expliqué à Julia en la fixant :

— J’ai besoin d'argent pour l’opération de ma mère...

— Je sais que je ne devrais pas te demander ça, mais j'ai vraiment besoin d'argent pour la sauver. Je t'en prie.

Cela dit, Charles a sorti le dossier médical de sa mère pour prouver qu'il ne mentait pas, espérant que Julia l'aiderait.

Henri a trouvé Charles stupide et il a dit :

— Ton père a disparu, sa maison a été prise par ton oncle, et même ton logement actuel est loué. Bien que tu te sois marié avec un membre des Thévenet, tout le monde sait qu'ils se fichent de toi. Je parie que tu n'as même pas de travail, n'est-ce pas ? Qui voudrait prêter 10 000 euros à quelqu'un comme toi ?

Charles n'a pas travaillé depuis l'année de son diplôme à cause de la maladie de sa mère. Bien qu'il soit maintenant un membre des Thévenet, en réalité, il n'était qu'un serviteur pour eux, ce qui l'empêchait de trouver un emploi.

Jusqu'à présent, Charles était donc un chômeur.

— Après l'opération de ma mère, je chercherai immédiatement du travail. Je te rembourserai cet argent.

Charles était très gêné. L'atmosphère était si tendue qu'il aurait voulu fuir, mais il ne pouvait pas abandonner maintenant qu'il est venu jusqu'ici.

— Julia, je t'en supplie, ma mère doit être opérée, j'ai vraiment besoin de cet argent...

À cet instant, Charles se sentait comme un chien errant, attendant humblement l'aumône d'une personne bienveillante.

Jasmine a ricané :

— Nous ne sommes pas tes parents. Que ta mère ait besoin d'argent pour une opération, ça ne nous regarde pas.

— Julia, s'il te plaît, aide-moi.

Charles a supplié de nouveau Julia :

— Je te promets que je te rembourserai.

Tout le monde regardait Julia à ce moment.

Julia a fixé Charles, toujours impassible :

— Tu oses me demander de l'argent ? Tu ne trouves pas cela ridicule ? La personne sur le lit d'hôpital n'est pas ma mère, cela ne me concerne pas. Pourquoi devrais-je t'aider ?

Julia a ricané :

— Tu penses que parce qu'on est sortis ensemble, je vais forcément t'aider ?

— Tu es vraiment risible.

— Tous les crapauds ne se transforment pas en princes, et je ne suis certainement pas une princesse idiote sortie d'un conte de fées.

Charles a été choqué par les paroles de Julia.

— Julia, s'il te plaît...

— Je ne suis pas la Sainte Vierge. Va demander de l'argent à ta femme, a répondu Julia d'un ton glacial, nous n’appartenons plus au même monde, alors s’il te plaît, quitte ma vie.

— Quant à mon argent, il est hors de question que je te le prête.

— La chose que je regrette le plus maintenant, c’est d’avoir accepté de sortir avec toi.

— Au fait, quand je sortais avec toi, j’étais malade et tu m’as offert un Jade Taiji, disant qu’il me guérirait vite.

— Maintenant, je te rends ce Jade Taiji, prends-le et prie Dieu qu’il protège la santé de ta mère.

Julia a sorti le Jade Taiji d’un tiroir sous la table, sans expression, et l’a jeté à Charles, tout en disant :

— Va-t’en, ne reviens plus ici.

— Henri et moi ne voulons plus te voir.

La voix de Julia était très calme, tout le monde pouvait entendre qu’elle n’était pas en colère, mais son attitude était extrêmement hautaine. Elle regardait Charles comme un dieu regardant une fourmi depuis le ciel :

— Je te conseille de bien te rappeler qui es-tu.

Jasmine a poussé Charles :

— Dégage, sale crapaud.

A ces mots, Charles avait un visage désespéré.

Henri a soudain pris la parole :

— Je peux te prêter 10 000 euros.

Les yeux de Charles se sont illuminés, il a dit avec excitation :

— Vraiment ?

Henri a souri en regardant Charles et a dit en riant :

— Maintenant, agenouille-toi devant moi.

Charles, très en colère d'entendre cela, n’a pas cru qu’Henri pourrait l’insulter ainsi, mais il s’est vite calmé.

Plouf—

Après quelques instants de lutte intérieure, Charles a fini par s’agenouiller.

Ses genoux étaient très douloureux après avoir heurté le sol, mais son cœur souffrait encore plus.

Mais pour sa mère, Charles n’avait pas d’autre choix.

— Ha ha ha !

Jasmine et les autres ont éclaté de rire, personne n’aurait pu imaginer que Charles, qui tenait tant à sa dignité autrefois, s’agenouillerait ainsi devant eux.

Quelqu’un a sorti son téléphone pour filmer la scène.

Julia a relevé le menton, son regard plein de mépris, pensant :

«Il est vraiment un homme lâche.»

Ensuite, Henri est allé aux toilettes, et est revenu avec un gobelet rempli d’un liquide jaune, puis l’a mis devant Charles.

— Tu dois boire ça à genoux.

Sur ce, Henri a jeté une carte bancaire :

— Après cela, je te prêterai ces 10 000 euros.

En voyant ce gobelet, Charles a d’abord été stupéfait, puis il s’est mis en colère : C’était de l’urine !

— Bande de salauds !

Charles a jeté le gobelet sur Henri tout en criant :

— Vous allez trop loin.

Le liquide s’est répandu partout, et Julia et les autres ont crié en s’éloignant.

Henri, furieux, a ordonné aux gens du bar :

— Frappez-le !

Charles a tourné les talons et s’est enfui.

Sept ou huit jeunes hommes se sont lancés à sa poursuite.

Malheureusement, Charles était seul, il n’a pas pu éviter les coups et a rapidement été mis à terre.

Sans autre solution, Charles s’est adossé au mur, protégeant sa tête avec ses mains.

Très vite, il a perdu toute sensation dans ses mains, s’accrochant à peine à son instinct de protéger sa tête.

Bien que Charles ait protégé sa tête, les autres parties de son corps étaient encore exposées. Et après avoir reçu plusieurs coups violents, certaines de ses blessures ont même commencé à saigner.

Julia et Jasmine, en voyant Charles se faire tabasser si brutalement, n’ont eu aucune intention d’arrêter les autres. Elles se sont contentées de rire plus fort, en les encourageant.

A leur yeux, il méritait ce qui lui arrivait.

— Tu es vraiment un minable !

Henri a écrasé la tête de Charles sous son pied.

Bang—

Les mains de Charles ont finalement lâché sa tête, son corps glissant sans force le long du mur.

Il a fini par perdre connaissance.

Du sang a coulé de ses paumes, imprégnant le Jade Taiji...

Swoosh—

Une lumière a brillé un instant.