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Chapitre 1 : la prophétie

l'auteur

il fut dit par grand imame qu'un homme naîtra dans la famille Doumbia,il qu'il sera un très grand croyant, que son nom dépassera les frantieres de l'Afrique .

le grand imame dit encore qu'il ne connait pas le prenom du croyant, mais qu'il est issu de la famille Doumbia de lossingue ( sous préfecture de madinani) à Odienné.

le vieux Doumbia avait un jeune frère, son frère avait deux femmes,lui-même avait trois femmes , la question qu'il se posait était laquelle de ces femmes allaient donner naissance à ce grand croyant ?

sa première femme avait en ce moment trois enfants,la seconde en avait deux,la troisième n'en avait pas encore. les femmes de ses frères avaient chacune un enfant.

Les rivalités ont commencé entre les cinq femmes, car chacune voulait que l'enfant n'aille chez aucune autre à part elle.

Depuis ce jour tous les enfants qui naissaient dans la famille Doumbia étaient automatiquement,mis à l'école coranique.

quinze ans après un dénommé Sidick Doumbia, qui était illettré, demande à son père la permission d'aller se chercher en ville car il ne voyait pas son avenir au village .

selon vous qui est la femme qui enfantera le grand croyant (imame).

Que va-t-il se passer le croyant Vera t'il le jour.revenez demain pour la suite de l'histoire.

Sidick

je viens d'avoir 15 ans et je ne vois pas mon avenir ici, dans ce village,je ne suis pas allé à l'école des blancs , j'ai fait l'école coranique, mais je suis arrivé au même niveau que Celui qui nous enseigne ,je dois continuer mon apprentissage coranique.

Mais comment faire, je dois quitter le village si je veux en apprendre plus, mais je n'ai pas d'argent, où trouver de l'argent dans ce village ? Personne ne va vouloir m'en prêter.

Je vais aller voir mon père, il pourra trouver une solution.

- Bonjour baba.

- bonjour mon fils, comment tu vas ce matin ?

- Je vais bien, baba , mais j'ai une petite préoccupation.

- quelle préoccupation ? , dis moi je vais voir si je peux t'aider .

- baba je veux continuer d'apprendre le coran mais notre maître ne m'apprend plus rien. Je dois dans le village d'à côté, j'ai appris que le maître de là-bas est très fort, mais j'ai besoin d'argent et de ta bénédiction pour pouvoir partir.

- Tu as à ma bénédiction fils, mais, où vais-je trouver l'argent pour ton voyage ?

- Je ne sais pas. On peut demander un crédit à un membre du village.

- Qui? tu sais bien que, personne ne va accepter de donner un crédit, même s'ils ont l'argent.

- Je vois, alors, je vais attendre la saison des récoltes , pour travailler dans les champs,et gagner l'argent.

- C'est une bonne idée.

Sidick

Après plusieurs mois, la saison des récoltes est là, il pleut,la plupart des agriculteurs, Demandent aux jeunes,de travailler la leurs champs moyennant quelque chose. Cette année, j'étais le premier à lever la main pour pouvoir labourer les champs. Une journée faisait 500 , et j'ai travaillé ainsi , pendant toute la saison des récoltes. À la fin de la saison , je m'assois dans ma chambre pour calculer la totalité de la somme acquise , cela faisait 30000 récoltés.

Je suis allée dès le lendemain voir mon père et lui demander la route.

mon père me donne sa Bénédiction et par la même occasion la route.

je pars le même jour, du village pour le village voisin, puisque je ne connais personne là je me suis renseigné pour connaître la maison du maître coranique.

un enfant m'a conduit là-bas, j'ai été bien reçu, on m'a donné à boire et demandé les nouvelles, j'ai dit ce pour je suis venue : Apprendre le coran par cœur. Le maître m'a dit qu'il pouvait me recevoir chez lui à la condition que je t'aide dans ses travaux champêtres. Ce que j'ai accepté tout de suite. On m'a montré une case occupée déjà par trois personnes , je serai la quatrième personne.j'ai déposé mon maigre bagage qui se résumait un pantalon et une chemise de rechange.

voilà comment je quitte mon village pour continuer mon apprentissage.

Un plus tard j'avais fini ce pourquoi j'étais venu, je voulais partir dans une grande ville pour parfaire mon savoir, mais mon maître ne l'entendait de cette oreille. Il fit des pieds et des mains pour m'empêcher de partir quitte à me donner sa fille en mariage. j'ai dû fuir en pleine nuit où tout le monde dormait. Je suis partie en ville avec un ami qui avait des connaissances en ville, ils nous ont hébergé pendant quelques mois pour nous d'emmagasiner de l'argent pour continuer mon voyage car je voulais aller à Abidjan, j'avais entendu parler d'une mission islamique qui formait plus les apprenants. Après deux ans sur la route de ville en ville je restais le temps d'avoir un peu d'argent pour continuer la route.

J'ai commencé à étudier à la mission à dix neuf ans, après dix ans d'études ( français et arabe) j'avais acquis suffisamment de connaissances pour être maître coranique, mais ce n'était pas suffisant pour moi je voulais plus.

Le directeur de la mission m'a alors dit que je pouvais aller continuer mes études au Pakistan mais que les frais de voyage était à mes frais.

Entre temps, on m'avait contacté du village me disant que je devais me marier, qu'ils avaient demandé une femme en mariage pour moi.

Sita

je me présente : je m'appelle sita Kone, je viens d'avoir 15 ans, je ne suis jamais allé à l'école, j'aide ma mère (Mariam Kone) aux tâches ménagères et champêtres.

Nous venons d'arriver du champ, je dépose le Fargo dans la cour et commence à balayer dans la case et la cours, une fois terminé, je mets l'eau au feu ainsi que la marmite pour faire la sauce, une fois la sauce prête, j'enlève la marmite et Mets l'eau de cabato ( patte a base de farine de maïs) je vais me régaler ce soir car j'ai fais ma sauce préférée ( sauce graines ) après la préparation, je vais me laver.

C'est l'heure de la prière, j'accompagne ma mère à la mosquée, ensuite nous verrons manger. Après le repas ma mère demande à me parler ( chose rare) je suis inquiète , c'est une bonne ou mauvaise nouvelle ? Je ne l'ai jamais vu aussi sérieuse, je me dépêche pour finir mes tâches ménagères ( laver les assiettes et ranger tout dans la cuisine,).

- Je suis là " mâ" .

- Assis toi ma fille

Je m'assoie, mais pas rassurée pour autant.

- J'ai à te parler ma ,tu a grandi, et est devenu très belle, j'ai peur que les "blakros " du village te pervertissent ,il est temps de penser à ton avenir, tu sais ton cousin ( le fils de Massira ma petite sœur) qui est parti pour étudier est maintenant à Abidjan, il commence à enseigner les enfants . C'est une bonne opportunité pour toi ma fille, si tu acceptes, tu vivras en ville et tu pourras t'occuper de nous , réfléchis bien . C'est de ton avenir dont on parle.

- Mâ , tu sais tu à toute ma confiance et ma gratitude pour m'avoir mise au monde, toute décision que tu prendras, m'irais, alors la décision te revient, si tu penses que c'est ce qui est bon pour moi, alors je te suis.

- Merci ma fille, de me faire confiance comme tu le fais, nous allons accepter ce mariage arrangé.

- D'accord Mâ .

- Vas te reposer ma chérie demain nous devons aller au champ .

OK Mâ , bonne nuit.

- bonne nuit, ma fille.

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