Chapitre 8 Chef de la famille Chastain

En entendant les mots d'Évrard, Lorie laissait échapper un rire :

— Évrard, es-tu fou ?

— Toi, un gendre adopté, oses dire que tu feras disparaitre la famille Mazet ? Connais-tu la puissance de la famille Mazet ?

Évrard a dit avec un visage sérieux :

— Fais-moi la confiance, maintenant je peux écraser toute la famille Mazet en un mot.

Lorie lui a donné le téléphone en ricanant :

— En un mot ? Alors, tu me montres maintenant, comment peux-tu écraser la famille Mazet !

Évrard s'est figé.

Il pouvait, en effet, détruire la famille Mazet en un mot.

Mais il avait déjà laissé sept jours à la famille Mazet, comment pourrait-il revenir sur sa parole en tant que Dieu de la guerre ?

Voyant qu'Évrard restait muet, Lorie a dit avec fierté :

— Regarde-toi, tu n'arrives pas à le faire, et tu me racontes encore des salades. Sois raisonnable à l'avenir, s'il te plait, et arrête de dire ces choses qui n'ont pas de sens.

Edouard, qui n'avait rien dit sur le côté, a parlé :

— C'est bon, arrêtez de vous disputer, le banquet familial a déjà commencé, ne nous faisons pas l'objet de railleries.

En entendant ces mots de son mari, Lorie a finalement arrêté de parler.

Edouard a regardé Évrard en poussant un soupire et il n'a dit plus rien.

Mais la déception dans ses yeux était évidente pour tout le monde.

En un clin d'œil, le banquet familial a commencé.

Les Chastain étaient prêtes à se mettre à table.

Le fils aîné de la famille Chastain, l'oncle aîné de Clélie, Aymeric, a soudainement arrêté Lorie et les autres.

— Tu ne peux pas te mettre à table principale, va à table secondaire.

À ces mots, la famille de Clélie s'est figée.

Lorie, sortant des gens, a dit furieusement :

— Frère, comment peux-tu parler comme ça, nous sommes aussi de la famille Chastain.

Aymeric a jeté un clin d'œil sur Lorie et a dit dédaigneusement :

— Comme on le savait, la fille mariée ne portait plus le nom de la famille, êtes-vous considérés comme des membres de la famille Chastain ? Si notre famille ne vous avait pas gardés par charité, vous auriez vagabondé dans les rues.

— Tu…

En entendant ces mots, Lorie tremblait de colère.

Bien que le monde soit cruel et la vie soit difficile, Lorie ne s'attendait pas à ce que même son propre frère la méprise.

Edouard, qui se sentait inférieur, a dit :

— D'accord, ne vous discutez pas, on va à la table secondaire !

Les autres membres de la famille Chastain les regardaient avec un visage moqueur.

— Tu dois t'excuser auprès de Lorie !

À ce moment, Évrard, avec un visage sombre, est sorti en marchant vers Aymeric.

Aymeric a regardé Évrard avec dédain et a dit :

— Tu te prends pour qui ? Tu n'es qu'un gendre adopté, et tu oses être insolent devant moi ？Croirais-tu que je vais expulser ta famille de la famille Chastain ?

— Évrard, ça suffit !

Évrard voulait encore dire quelque chose, mais Clélie l'a arrêté.

En regardant l'expression suppliante de Clélie, Évrard a pris une profonde respiration et retenu sa colère.

À ce moment-là, un vieil homme est sorti.

Ce vieil homme était le chef de la famille Chastain, le grand-père de Clélie, Roland.

Roland a jeté un coup d'œil sur Évrard et il avait l'air étonné.

Roland avait encore une vague impression sur Évrard.

Mais un gendre adopté ne méritait pas son attention.

— Grand-père, c'est le cadeau qu'Évrard a spécialement préparé pour vous.

En voyant Roland, Clélie a rapidement avancé avec Évrard pour présenter le cadeau.

Roland n'a même pas regardé le cadeau et il a demandé avec un visage froid :

— Évrard, où es-tu allé ces cinq dernières années depuis que tu as disparu ?

Évrard a répondu d'un ton léger :

— Je me suis engagé dans l'armée.

— Dans l'armée ? Roland a froncé les sourcils et puis a demandé :

—Alors comment es-tu revenu, es-tu retraité ? Tu servais dans quelle l'armée ? Étais-tu un chef d'escouade ou de peloton ?

Évrard a dit honnêtement :

— Non.

À ces mots, le visage de Roland est soudainement devenu sombre.

Aymeric a dit en ricanant :

—Papa, arrête de lui poser des questions, je pense qu'Évrard travaillait probablement comme un cuisinier de l'armée, spécialisé en faire des légumes sautés, ou pire, un porcher dans l'armée qui s'est spécialisée dans l'élevage porcin.

En entendant ces mots d'Aymeric, les Chastain ont éclaté de rire.

Face aux moqueries des gens, Lorie et les autres avaient un visage extrêmement nébuleux.

Quoi qu'il en soit, Évrard était leur gendre. Ils sentaient une épée vers eux dans la parole d'Aymeric.

En même temps, Lorie était plus mécontente d'Évrard.

Cinq ans !

Même un cochon a pu développer quelques compétences en cinq ans !

Comment Évrard n'avait pas d'amélioration du tout !

Face aux moqueries des gens, le visage d'Évrard restait immobile, et il a dit avec indifférence :

— Je ne suis pas un chef d'escouade ou de peloton, car je suis maintenant le Général, donc, de dix mille personnes sont à la disposition de moi. Un chef de peloton n'a aucune qualité en comparant avec moi. Même le commandant de la police de Mer doit me respecter.

En un instant, le hall est devenu entièrement silencieux.

Tout le monde fixait Évrard avec de grands yeux et des visages étonnés.

Le commandant de la police de Mer, le grand fonctionnaire de la cour impériale, le fonctionnaire avec du fief, devait se montrer respectueux envers Évrard ?

Trois secondes après, la famille Chastain ne pouvait plus se retenir.

— Clélie, est-ce l'homme que tu as attendu pour cinq ans ?

— Connais-il la dignité du commandant de la police de Mer ? Soit qu'il soit arrogant, soit qu'il soit fou !

— Cet Évrard doit venir fuir d'un hôpital psychiatrique, il est mentalement anormal.

Toutes les personnes présentes ne croyaient pas ce qu'a dit Évrard.

Tout le monde le traitait comme un fou, un idiot, une blague.

En entendant les moqueries de la famille Mazet, Lorie n'a finalement pas pu supporter. Elle a serré les dents :

— Évrard, tais-toi ! Tu n'as pas assez honte ?

Évrard a regardé Lorie avec un visage impuissant :

— Maman, je n'ai vraiment pas menti.

— Si tu ne te tais pas, sors d'ici ! a dit avec colère Lorie, chien, tu m'a faite humilier publiquement !