Résumé
Jonas était si beau, il était même le plus beau pour moi je me sentais si heureuse de l’avoir dans ma vie car ma vie c’était lui, je l’aimais, j’avais tout donné dans cette relation, mais tout ne fut pas suffisant. Je me nomme Lucie, j’ai passé une partie de ma vie sans aucun contact avec les hommes, mon père avait aimé ma mère à la folie contre l’avis de sa famille, par conséquent il avait coupé tous les ponts avec sa famille pour vivre son amour avec ma mère. Mais malheureusement seulement 5 ans après leur mariage il était mort d’un cancer de foi, j’avais 3 ans seulement, sa famille avait remis la cause de sa mort sur ma mère, elle détestait ma mère au point de l’interdire d’assister au deuil, mais grâce à la famille de ma mère qui ne s’était pas laissé faire, ma mère avait finalement assisté aux obsèques qui s’était d’ailleurs bien passé. Après le deuil de mon père, sa famille nous avait mis hors de la maison et confisqué tous les biens, avant ça ils avaient bien torturé ma mère pendant les rites de veuvage...
Ma famille
JE L’AIMAIS
CHAPITRE 1
Jonas était si beau, il était même le plus beau pour moi je me sentais si heureuse de l’avoir dans ma vie car ma vie c’était lui, je l’aimais, j’avais tout donné dans cette relation, mais tout ne fut pas suffisant.
Je me nomme Lucie, j’ai passé une partie de ma vie sans aucun contact avec les hommes, mon père avait aimé ma mère à la folie contre l’avis de sa famille, par conséquent il avait coupé tous les ponts avec sa famille pour vivre son amour avec ma mère.
Mais malheureusement seulement 5 ans après leur mariage il était mort d’un cancer de foi, j’avais 3 ans seulement, sa famille avait remis la cause de sa mort sur ma mère, elle détestait ma mère au point de l’interdire d’assister au deuil, mais grâce à la famille de ma mère qui ne s’était pas laissé faire, ma mère avait finalement assisté aux obsèques qui s’était d’ailleurs bien passé.
Après le deuil de mon père, sa famille nous avait mis hors de la maison et confisqué tous les biens, avant ça ils avaient bien torturé ma mère pendant les rites de veuvage.
Elle avait finalement décidé de changer de pays avec l’aide de sa grande sœur, elle devait aller tout recommencer ailleurs. Les souvenirs de mon père restaient pour la plupart très flou, car il voyageait beaucoup, aussi j’avais l’impression qu’il connaissait qu’il devait mourir, car il nous disait constamment à ma mère et moi « même si je mourais maintenant je serai le plus heureux et ne regretterais jamais de vous avoir choisi ».
Je l'aimais tellement ma mère, c'était mon modèle, et tout ce que je voulais c'était son bonheur.
Dans ce nouveau pays ou ma tante avait vécu avant d’être affecté ailleurs, ma mère et moi avions réussi à nous intégrer, nous n’avions plus aucun lien avec la famille de mon père, quant à la famille de ma mère, nous avions gardé le contact téléphonique.
Nous étions dans une petite maison de campagne, elle n’était pas très grande cette maison, il y ‘avait juste deux petites chambres, un petit salon, une petite douche, une petite cuisine et une petite véranda, en fait tout était petit dans cette maison, elle était peinte de deux couleurs, bleu et rose, malgré le fait d’être petite je la trouvais très belle. Dans notre zone il y’avait uniquement trois maisons, la nôtre comprise, dans l'une d’elle il y’avait une mère et une fille, et dans l’autre un couple de fermiers sans enfant.
Il fallait marcher longtemps pour arriver à l’école ou au marché, mais heureusement pour moi le bus passait me chercher et revenait me déposer. Dans mon école primaire les classes étaient divisées entre les filles dans leur salle et les garçons dans leur salle, je me demandais bien pourquoi, mais je gardais cette question pour moi.
Quelques années après, j’avais déjà 10 ans et j’étais en dernière année primaire les garçons je les apercevais toujours dans les couloirs, j’étais très timide pour les approcher ou leur parler. En cachette j’espérais bien qu’un d’eux me dise au moins bonjour un de ces jours mais hélas on aurait dit que même se parler était interdit dans cette école.
Je n’avais de contact avec aucun homme, certes je les apercevais souvent lors de nos sorties avec ma mère mais rien de plus, dans mon quartier à part mon voisin fermier grincheux il n’y avait pas d’homme, sans compter l’école, j’étais toujours dans les salles des filles, les garçons toujours entre eux. Dans cette école divisée, les femmes enseignaient aux filles et les hommes les garçons. La personne qui avait mis ce système sur pied devait avoir un problème je me disais.
Ma mère qui n’avait pas refait sa vie s’était faite une amie qui venait souvent à la maison avec ses deux filles, elle n’avait pas de garçon. Nous allions également souvent chez elle, elle était mariée, mais son mari n’était pas du genre à se faire ami - ami, donc il pouvait être là mais nous ne le voyons pas jusqu’à notre départ.
J’avais ce sentiment d’être étouffée par les femmes, avoir ce genre de pensée si jeune paraissait étrange c’est vrai, mais je n’avais aucune arrière-pensée, je ressentais juste ce besoin d’être près de la gente masculine, peut-être c’était dû au départ précipité de mon père donc je ne me rappelais plus très bien, son absence créait forcément un vide en moi qui s’accentuait au fil du temps, et moi je cherchais comment le combler, raison pour laquelle je me disais qu’être proche d’un homme m’aiderait à combler ce vide laissé par le mien.
Pour fêter mes 10 ans j’avais eu la permission de ma mère d’inviter des amis alors j’avais invité la fille de ma voisine Juliette qui était ma seule amie au quartier, la copine de ma mère et ses deux filles Audrey et Vicky, j’avais également invité la femme du fermier qui était toujours très gentille avec moi, quant à son mari, il ne me parlait jamais, et même lorsque je lui disais bonjour il ne me répondait pas, toujours grincheux cet homme, à force je n’insistais plus. J’avais également invité deux de mes amies de l’école.
Finalement la femme du fermier n’était pas venue à mon anniversaire alors nous avions fêté au nombre de 7, ma mère, mes cinq amis et moi. Pour une petite fête, elle était réussie. La femme du fermier m’avait envoyé un cadeau le lendemain pour s’excuser de son absence c’était une très longue et belle robe de princesse avec la chaussure qui allait avec, la robe était de couleur rose blanche avec de très belle décoration et la chaussure était une belle ballerine cuire ciré noir avec une petite talon c’était vraiment le plus beau cadeau que j’avais reçu.
J’avais eu la permission de maman pour aller lui donner une part du gâteau qui était restée afin de profiter et lui dire merci. Mais malheureusement je ne l’avais pas trouvé ce jour, c’est son mari qui avait ouvert la porte, après m’avoir écouté, il avait arraché le gâteau entre mes mains, en disant qu’elle était allée au marché ensuite il avait refermé immédiatement sa porte. Cet homme, je ne savais pas quel était son problème mais je ne l’aimais pas également.
Quelques jours après j’avais aperçu la femme du fermier qui sortait de chez elle alors j’avais couru vers elle pour lui dire merci et lui parlé de ma visite, sans surprise son mari ne lui avait rien dit de ma visite, elle s’était excusée pour lui, mais je me demandais bien ce qu’il avait fait de mon gâteau, surement il l’avait jeté je m’étais dit.
De retour à la maison, maman était au téléphone avec ma tante et me l’avais passé à sa demande, elle s’excusait pour son absence et disait avoir été empêché à la dernière minute et avait manqué son vol. Je l’avais excusé, elle m’avait aussi demandé ce que je voulais comme cadeau d’anniversaire, je ne savais même pas quoi demander, alors je lui avais dit que son choix serait le mien. Alors elle m’avait proposé le téléphone, mais ma mère n’était pas d’accord je la voyais me faire des signes pour que je refuse vu que le téléphone était sur haut-parleur. Mais moi j’avais accepté.
Après avoir dit au revoir à ma tante et raccroché ma mère me reprochais d’avoir accepté le téléphone, elle me trouvait très jeune pour en avoir un personnel surtout qu’il y’avait déjà un téléphone fixe pour la maison, je lui avais répondu poliment que l’idée ne venait pas de moi mais de ma tante en plus on ne refusait pas les cadeaux.
Ensuite j’étais monté dans ma chambre, je me demandais quand est ce que je devais avoir mon téléphone, je ne savais pas si elle comptait acheter et expédier ou bien donner l’argent à ma mère pour qu’elle achète, je préférais qu’elle achète et envoie si non ma mère ne devait pas l’acheter.
Ce jour je me le rappelle toujours, c’était notre dernier jour d’école pour certains ça devait être la dernière fois dans cette école mais uniquement pour ceux qui devait réussir à leur examen, après les différentes mises en garde des enseignants pour les vacances et le souhait de bonne chance pour les résultats nous étions libre, et pouvions rentrer chez nous. Je sortais de la classe avec mes deux amies on discutait et je ne l’avais pas vu venir, c’est ainsi que j’avais bousculé un garçon et était tombé sur les regards moqueurs de ceux qui traversaient le couloir
__ Désolé mademoiselle je ne vous avais pas vu.
__ Ce n’est pas grave c’est de ma faute c’est moi qui ne regardais pas où je mettais les pieds.
Il m’avait tendu la main pour m’aider à me relever, sa main était tellement douce, c’est la première fois que je touchais la main d’un garçon, j’avais même ressenti un pincement au cœur que je n’arrivais pas à décrire, c’était la toute première fois que j’avais ressentis cela. Une fois debout il avait dit en s’éloignant
_ Au revoir mademoiselle, bonne chance pour votre examen, et bonnes vacances (avec un grand sourire)
Plusieurs questions défilaient dans ma tête, comment s’appelait-il ? Comment savait-il que j’étais en dernière année ? Dans quelle classe était-il ? Allions-nous nous revoir un jour ? Je voulais le retenir mais comment ?
Il était tellement poli, mignon avec un si beau sourire, je le regardais impuissamment disparaître. Même une fois parti je regardais la direction qu’il avait prise tout en me disais qu’il pouvait revenir me demander mon prénom mais hélas, j’étais encore dans ma bulle quand j’ai suivi
__ Lucie nous pouvons y aller maintenant ?
J’avais juste sursauté et répondu
__ D’accord allons-y