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Je souris.
- Camille : Bonne nuit les filles, Je suis super fatigué j'y vais me reposer.
- Nous : Bonne nuit aussi.
Camille s'en alla.
Moi et Julia on continua notre dîner tranquillement.
Le Jour suivant.
J'étais au téléphone avec ma mère.
- Moi : Arrête d'insister maman, je ne viendrai pas vivre là-bas, Je me sens bien là où je suis et je reste là.
- Marta : Même si je te supplie ?
- Moi : Peu importe ce que tu feras. Enfin comprends que c'est difficile pour moi d'aller vivre dans la même maison que ma mère avec son mari, je ne suis plus une enfant j'ai 30ans tu te souviens ?
- Marta : Comment puis-je l'oublier ? Mais à mes yeux tu restes toujours ma petite fille, s'il te plaît chérie allez vient vivre avec maman je t'assure qu'Esteban ne trouverait pas d'inconvénient avec ça c'est un homme bien c'est pourquoi je l'ai épousé.
- Moi : Bye maman.
- Marta : Ana s'il te...(J'avais déjà raccrocher)
- Julia : Coucou (Elle Débarque, La porte n'était pas fermée)
Je sursaute.
- Julia : Désolée je ne voulais pas te faire peur.
- Moi : Non ça va !
- Julia : Camille vient de m'appeller elle dit que t'as été pris tu commence dès ce soir qu'elle t'enverrai l'adresse.
J'étais si contente de cette nouvelle que j'alla l'enlacer.
- Moi : Je suis tellement heureuse ☺️
- Julia : Beaucoup de courage et travaille dure.
- Moi : Promis.
- Julia : Allez ciao je pars à mon travail.
- Moi : Vas y fais attention à toi.
Le soir.
Le taxi ? se gare juste devant le restaurant indiqué dans l'adresse et je sortis de la voiture.
Je regarde autour de moi super contente, c'était un magnifique simple petit resto qui se trouve au bord de la mer.
- Moi : C'est tellement beau ! ?
Et comme convenu avec Camille, Je l'envoie un petit message l'annonçant mon arrivé. Elle ne tarde pas à se présenter devant moi en uniforme de serveuse.
- Camille : Allez suis moi, Dépêche toi surtout on a beaucoup de clients ce soir.
- Moi : Oui je te suis.
Une fois dans le restaurant.
Camille m'amène voir un homme.
- Camille : Ana, Je te présente Le chef.
- Moi : Bonsoir chef !
- Oh non appelle moi juste Rafael ou Rafa, chef j'ai l'impression d'être trop vieux.
- Camille : Tu l'es, Tu as 35ans après tout.
- Rafael : Oh lâche moi 35ans c'est rien.
- Camille : Es tu d'accord avec lui Ana ?
Je souris juste légèrement.
- Camille : Tu vois !
- Rafael : Sa veux pas dire qu'elle est d'accord et arrête de parler, Bouge toi et va faire laver la vaisselle la cuisine est presque remplis de bol sale si tu ne veux pas être viré bref maintenant je pars Ana bienvenue.
J'affiche un sourire et il parti.
- Camille : Non mais quel culot celui là (Dit-elle en lui regardant s'éloigner)
- Moi : Je croyais que tu es serveuse.
- Camille : Je suis les deux mais puisque tu es là pour servir avec les quelques autres serveurses aujourd'hui ma place c'est faire la vaisselle on dirait.
- Moi : humm.
- Camille : Allez vient que je te donne ton uniforme.
...
Sa fait un moment depuis que j'avais commencé et j'adorais déjà ce boulot.
- Rafael : Te voilà Ana je te cherchais justement.
- Moi : Oui chef vous voulez quelque chose ?
- Rafael : Oui mais oublie chef appelle moi juste Rafa bref écoute moi je veux que tu pars prendre la commande de la table qui se trouve près du bord de la mer.
- Moi : Bien.
- Rafael : Mais surtout fais le bien, Les gens autour de cette table ne sont pas n'importe qui je t'ai choisi pour s'occuper d'eux par ce que t'as l'air plus instruite que les autres même si j'ai l'impression c'est la première fois tu tiens un plateaux dans tes mains, A chaque fois que je te regarde j'ai l'impression il va tomber enfin bref dépêche toi ne les fait pas attendre.
- Mo : Oui Chef !
- Rafael : Oh non c'est pas vrai ! Encore chef (J'étais déjà parti)
Je m'avance vers cette table et un homme dans les trentaines magnifiquement beau accompagné d'un autre plus âgé y était et semblait être dans une conversation assez complexe.
- J'arrive pas à comprendre que de tous les restaurant qui existe à Madrid vous Mr Fernandez ayez choisi celle-là pour notre rendez-vous d'affaire (Dit l'homme de trentaine d'une voix très froid)
- Mr Fernandez : Veuillez M'excuser Mr Barbera.
- Mr Barbera : Assez de vos excuses bidon ! Et la prochaine fois que vous m'enverrez dans un restaurant aussi pourri comme celui-ci je rompe notre contrat (Bafouille t-il)
- Mr Fernandez : Calmez vous s'il vous plaît Mr Barbera, sa ne se répétera plus je vous promets. Je m'étais juste dit que vous alliez adorer ce restaurant car il est simple et se trouve à côté de la mer.
- Mr Barbera : Je suis Javier Barbera la simplicité c'est pas mon truc vous pigez ?
- Mr Fernandez : Oui c'est la dernière croyez moi.
- Mr Barbera : Je l'espère pour vous.
NON MAIS POUR QUI IL SE PRENDS ? Ne comprends t-il pas que ses mots sont blessantes ? Quel taré.
- Moi : Escusez moi que voulez-vous commander monsieurs ?
- Mr Fernandez : Un Ca...
- Mr Barbera : On t'as jamais appris de ne pas rentrer dans la conversation des gens ? (Dit-il sans même me lancer un quelconque regard)
- Moi : Excuser moi ! J'ai bien attendu jusqu'à ce que je sois sur vous ayez finit avant de vous adressez la parole.
- Mr Barbera : C'est finit que quand je dis c'est finit t'as pigé ? (Réplique t'il toujours la tête sur son portable)
- Moi : Non !
Il s'arrête d'un coup en posant son téléphone sur la table sans pour autant me regarder.
- Mr Barbera : Pardon !
- Moi : Vous avez bien entendu monsieur !
Il affiche un sourire nerveux et roule un peu la tête.
- Mar Barbera : Tu sais au moins qui je suis pour me parler sur ce ton et avec autant de manque de respect ?
- Moi : Oui je sais qui vous êtes. Il m'a suffit juste quelques secondes avec vous pour savoir quel genre d'homme Arrogant, blessant, Insolent, condescendant, dédaigneux, fier, hautain, impertinent, méprisant, prétentieux, provocant, supérieur vous êtes.
Et c'est enfin qu'il se lève et tourne la tête vers moi. il me fixe droit dans les yeux comme s'il en lui était impossible de s'en détacher.
- Javier : Whaouh ! Tout ça pour moi ?
- Moi : Vous Voulez plus monsieur ?
Un sourire craquant se posa sur ses lèvres.
- Javier : Non se me suffit (Dit-il doucement impossible de se détacher de moi)
- Moi : Bien, Si vous n'avez rien à commander je pars.
- Javier : Non reste ! (M'attrape t-il le bras pour me retenir)
Je m'arrête mais retire direct sa main et sa lui fait sourire de nouveau.
- Javier : Je n'avais jamais rencontré une serveuse aussi intéressante de toute ma vie.
- Moi : Suis ravis pour vous cette fois ci.
- Mr Fernandez : Mr Barbera vous...
Il lui regarde tellement mal que ce dernier ne pu finir sa phrase.
- Javier : Vous savez très bien je déteste être déranger quand je parle et vous savez finalement j'annule ce contrat.
- Mr Fernandez : Quoi ? Mais Mr Barbera ne faites pas.
- Javier : C'est déjà fait.
- Mr Fernandez : Mais Mr...
- Javier : Je ne reviens jamais sur ma parole ! Levez vous et dégager j'aimerais être seule avec cette demoiselle (Dit-il tout en gardant son sourire quand il se tourne vers moi)
- Mr Fernandez : s'il...
- Javier : J'ai dit dégager ! (Vocifère t-il cette fois)
L'homme en question finit par se lever de sa chaise et il me regarde avec haine avant de partir.
J'ai lui es fait quelque chose moi ?
- Javier : Maintenant à nous mademoiselle.
- Moi : Vous m'avez toujours pas dit ce que vous voulez commandez monsieur Barbera ?
- Javier : J'adore quand vous m'appelez comme ça ! Ça sonne si bien dans votre bouche ! Et c'est tellement craquante (Soupire t-il)
- Moi : Est ce que vous me draguez Mr ?
- Javier : Sa serait un crime ? (Me demanda t-il droit dans les yeux en regardant quelques fois mes lèvres)
- Moi : Un très grand crime Mr !
- Javier : Dans ce cas j'aimerais commettre ce crime (Dit-il en fixant uniquement mes lèvres)
- Moi : Vous risquez de le regretter.
- Javier : Ce que je risque de regretter c'est de partir sans savoir le goût que ses lèvres charnues procure (Il dit seulement cela qu'il se penche sur moi et sa bouche se retrouve brusquement sur mon visage, Puis sa langue s'enfonce dans mes lèvres)
J'essaie par tous les moyens de le repousser mais il me plaque contre le mur et presse son corps contre le mien. À ce moment là c'est la scène de mon viole qui repassait en boucle dans ma tête.
Allais-je à nouveau revivre la même chose ?
Malgré tous mes efforts pour le repousser en vain. Il place mes poignets au dessus de ma tête et detâche ses lèvres du mien pour me regarder. Son regard assombri de désir changea d'un coup.
- Javier : Tu pleure ? (Dit-il choqué)
En effet mes larmes ne cessait de couler. Il me lâche direct et je me laisse tomber contre le mur.
- Javier : Je...je suis désolé..je ne suis pas un vio... (S'empressa t-il de dire mais je le laissa même pas le temps de terminer que je me lève vite et parti en courant) PUTAIN ! qu'est ce que je viens de faire là ? J'ai même pas demandé son consentement.