Chapitre 2
Chapitre 2
Fabiola
Alors il me faut ce marché, je veux être la revendeuse exclusive de cette pierre précieuse dans le monde.
Le parrain, Australien s'appelle Isaac Wilson connu plus sous le surnom " du Diable"
Je le retrouve assis dans un fauteuil et derrière lui se tient plusieurs hommes , armés. Je m'arrête au milieu de la pièce attendant que l'on me fouille, même si, à me regarder, où puis-je cacher une arme ?
Après la fouille de mes hommes et moi même, je m'assois en face de lui, il est, imposant et très beau .
- Soyez les bienvenus chez moi .
- Merci à vous de nous avoir reçu , Est ce que je peux voir la marchandise ?
- Vous êtes pressés on dirait ?
- Je ne tourne pas autour du pot en général. Je suis directe et c'est pour cela
que je vais toujours droit au but.
Je suis ici pour voir les pierres, je n'ai pas fait tout ce chemin pour parler de la pluie et du bon temps .
Alors elle est où la marchandise ?
Il demande à quelqu'un d'apporter les valises.
Les deux valises arrivent, il les ouvre, et j'appelle mon spécialiste des pierres précieuses. Le spécialiste, s'installe et inspecte les pierres une à une.
Après une heure d'inspection, nous discutons du prix de celles-ci, après cela
nous tombons d'accord pour les prochaines livraisons.
Quand tout fut conclut, je fais le transfert
d'argent . Ensuite, il m'invite à boire au club.
Je demande à Jorgi de prendre les pierres précieuses pour rentrer à la maison . Je serai là demain.
Dans le club , nous sommes bien installés, après quelques verres, " el Diablo" demande à partir.
Je reste à boire un peu, avec mes gardes
je vois un homme accoudé au bar.
Putain de bordel, mais quel Dieu de la beauté .Il est irrésistible, je lui fais un petit signe, il soulève son verre.
Puis, il s'avance vers moi, mes gardes le tiennent à distance. Je leur demande de le laisser passer, ce qu'ils firent.
Il vient s'assoit à mes côtés, il me fait de l'effet, merde qu'il est magnifique, celui-là je vais le dévorer ce soir .
Après plusieurs verres nous partons à mon hôtel, dès nous la porte de la chambre se referme, nous nous jetons l'un sur l'autre, nous nous devorons comme des affamés .
Il m'embrasse de la tête aux pieds, je suis comme une guitare qui résonne à son touché , je vibre comme un téléphone portable sous les assauts de sa langue. Je jouis plusieurs fois sous ses doigts et sa langue.
Quand enfin, il me fait sienne, je crois que j'ai dû mourir et renaître, cette sensation qui fait jaillir de la lumière dans mes ténèbres. Je suis obnubilée par cette tornade d'émotion qui me surmège , m'envahit et détruit tout sur son passage.
Qui es-tu pour me faire chavirer à cet point ? Je suis perdue dans les méandres de sensations. Ce fut la nuit la plus magique de ma vie, je ne l'oublierai jamais.
Le lendemain matin, il était parti, quand et où ? Je ne saurais le dire, mais mon lit était vide. D'habitude c'est moi qui les mets à la porte. Mais aujourd'hui, c'est lui qui est parti, sans un mot, une note.
Où es-tu allé ? Pourquoi n'es-tu pas rester pour me faire vibrer une dernière fois ?
Je monte dans mon Jet en partance pour mon pays, le cœur lourd.
À dieu bel inconnu, j'ai mal car je ne te reverrai plus.
Fabiola
Je monte dans mon Jet en partance pour mon pays, le cœur lourd.
À dieu bel inconnu, j'ai mal car je ne te reverrai plus.
Je suis de retour chez moi, dans mon pays le Brésil. J'habite dans la capitale du Brésil qui est Brasilia, je vais vous conter un peu l'histoire de Brasilia :
En 1960, cette ville située à environ un millier de kilomètres à l'ouest des côtes de l'Atlantique compte 120 000 habitants. Lorsque la décision d'y établir la capitale est prise, au milieu des années 50, Brasilia est un plateau inhabité, situé à 1 000 mètres d'altitude et isolé à l'intérieur du territoire brésil . Le projet du président Juscelino Kubitschek de transférer le siège de l'État de Rio de Janeiro, ville surpeuplée, à cet endroit, est perçu comme une manifestation de la volonté du gouvernement de « rééquilibrer les régions entre elles et de valoriser les régions enclavées ». L'édification de la nouvelle capitale fait l'objet d'une importante planification à laquelle contribuent notamment l'urbaniste Lucio Costa et l'architecte Oscar Niemeyer à qui l'on doit les principaux bâtiments. Des travaux d'envergure sont entrepris et échelonnés sur plusieurs années, comme la construction de routes facilitant l'accès à Brasilia. Bien des services et du personnel restent encore à déplacer en avril 1960, au moment de l'inauguration. À la fin du XXe siècle, Brasilia comptera environ 1 million et demi d'habitants.
1763 à 1956, la capitale du Brésil est Rio de Janeiro. Dans ce pays immense (8, 516 millions de km²), la population et les richesses se concentrent surtout sur la côte Atlantique. En déplaçant la capitale au centre du pays, le président Juscelino Kubitschek (1902-1976) souhaite rééquilibrer l’activité économique du pays. Il revendique en effet une politique volontariste qu’il résume par le slogan "50 ans de progrès en 5 ans".
Le pari est en partie tenu. Lorsque Brasilia est inaugurée le 21 avril 1960, elle compte environ 100 000 habitants. Aujourd’hui, bien qu’elle ne soit pas encore aussi attractive que les mégalopoles de la côte (Salvador, Rio de Janeiro, Saõ Paulo), Brasilia compte 2, 5 millions d’habitants, contre plus de 6 millions pour Rio de Janeiro et 12 pour Saõ Paulo.
Une ville pour tous ?
Animé, tout au long de sa vie, d’un profond engagement pour l’égalité entre les hommes, Oscar Niemeyer espérait que Brasilia pourrait devenir la ville universelle, ouverte à tous, où régnaient la tolérance et la fraternité. Mais les événements lui donnent tort dès l’inauguration de Brasilia. "L’enchantement a pris fin d’un coup. Les candangos sont retournées dans leur région misérable ; ceux qui sont restés n’ont pas eu d’autre choix que de s’entasser dans des bidonvilles, à l’extérieur de la cité, alors qu’ils l’avaient construite", raconte Oscar Niemeyer lors d’un entretien .
Le chantier de Brasilia a en effet mobilisé jusqu’à 60 000 ouvriers dont la majorité était issue du nord et plus précisément de l’État le plus pauvre du pays : le Minas Gerais. Même si la ville a trouvé sa population, l’idéal rêvé par Oscar Niemeyer, Lucio Costa et le président Kubitschek n’a pas eu lieu : les ouvriers et leurs familles n’ont pas eu les moyens de s’installer dans la ville qu’ils avaient construite et sont restés dans leurs pauvres baraquements situés en dehors de la ville. Ces secteurs informels donnèrent naissance aux villes-satellites qui existent toujours autour de Brasilia.
Voilà l'histoire sur la création de Brasilia.