Chapitre 17 : Que la femme de son rêve soit moche !

Charles était sous le choc. Auparavant, il croyait toujours que sa deuxième fille était gentille et douce, il finit par savoir à quel point elle était méchante.

— C’est ta faute, tu l’as mal éduquée. Tu avais forcé à Taila de partir en utilisant cette astuce, aujourd’hui tu as appris à ta fille à faire la même chose !

Il pointa son doigt tremblant de colère vers Kate.

— Je n’ai pas...

Kate se figea après être giflée par son mari.

Wendy fut aussi sous le choc. C’était la première fois que son père la frappa et c’était aussi la première fois qu’il frappa sa mère !

— Je suis accusée injustement, papa, c’est Emily qui s’est empoisonnée pour nous piéger !

— Tu veux dire qu'Emily voulait se défigurer pour vous piéger ?

Y-a-il une fille qui ne chérit pas son propre visage ? Comment elle osait dire ça ?

Cette fille était plus venimeuse qu’il l’imaginait.

— Tu accepterais de piéger les autres en sacrifiant votre propre beauté ?

— Je... je ne sais pas...

Wendy était angoissée mais ne savait pas quoi dire.

— Mais je suis vraiment innocente.

— Chales, tu dois connaître bien notre fille...

— Je la connais parfaitement. Et c’est toi qui l’as égarée.

Wendy s'approcha de Charles mais il la repoussa.

Kate savait qu’à partir de ce jour-là il ne leur faisait plus de confiance.

Bien qu'elle ne sache pas ce qui s'était passé, elle devait d'abord protéger sa fille.

— Charles, je l’avoue !

Kate se mit à genou et commença à pleurer.

— C’est ma faute, ça n’a rien à voir avec Wendy, elle ne sait rien.

— Qu’est-ce que tu viens de me dire ?

Charles fut stupéfait et la regarda.

Wendy fut étonné aussi et la regarda, dit :

— Maman, tu as dit que c’est toi qui l’a fait ?

Kate lui jeta un coup d’œil et puis regarda Charles, dit en hochant la tête :

— C’est ma faute, Wendy ne sait rien.

— Je ne voulais pas que cette garce épouserait Maître Jackson et je voulais aider ma fille, c’est pour ça que j’ai commis cette erreur. Charles, Wendy est une bonne fille, elle ne sait rien.

...

Malgré son visage rouge et gonflé, Emily était de bonne humeur. Quand elle se sentit mieux, elle se promena dans la cour.

Quand Manson vint, elle se tenait debout devant des fleurs et étudiait des feuilles. Sa silhouette fine et son profil parfait le rappela la servante qu’il avait rencontrée la veille. Après l’avoir reconnue, Manson s'approcha d'elle vite.

— Vous êtes là ! je vous ai bien cherchée !

Après son retour chez lui, il se renseigna auprès toutes les servantes des Gale pour la trouver, mais il avait beau faire ça.

Et voilà il la rencontra par hasard. Sa silhouette était parfait et ça le rendre excité. Il se dirigea vers elle et lui adressa parole :

— Bonjour, vous vous souvenez de moi ? Je suis...

Il fut stupéfait tout d’un coup et ne termina même pas ce qu’il voulait dire. Le visage d’Emily était plein de taches rouges. Manson était sous le choc puis dégoûté. Que se passa-t-il ? Qu’elle soit laide ! Ce n'était pas la belle femme de son rêve. Ou bien c’était qu’il ne la voyait pas clairement hier à cause de la pluie ?

Emily lui jeta un coup d'œil. Son air dégoûté ne l’offensa pas, mais elle le trouva ennuyeux.

Elle tourna la tête et continua de regarder les feuilles dans la main.

Au loin, une voix plaintive retentit :

— Manson.

Manson tourna la tête et vit Wendy se tenir debout sous le soleil. Sa robe violette flottait avec le vent, ses cheveux étaient lisses comme la soie et son visage était délicat. Par rapport à Wendy, la fille devant lui était comme un monstre.

Manson sembla être choqué par la laideur de la fille devant lui, et il recula de quelques pas et se dirigea vers Wendy.

— Wendy... tu... que se passe-t-il ? Pourquoi tu pleures ?