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Est-ce que tu m'aimes ?

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Les chronique d'amine
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Résumé

«4 ans plus tard» Aujourd'hui, Jour J, je reviens dans mon ancien quartier, quartier dans lequel j'ai tant souffert, au loin j'ai vu Aymen ; le garçon qui à chaque fois qu'il me voyait m'humiliai en public sans pitié devant tout le monde depuis le collège, j'ai vécu un enfer pendant plus de 5ans et je rêvais d'une chose, revenir un jour et lui faire regretter ses propos à mon égard, il était avec ses amis que je connaissais tous, « mes anciens amis » , je décide donc d'aller lui parler, il n'a vraiment pas changé physiquement c'était plutôt un bel homme, maintenant que je suis revenue pour habité chez mes parents, fallait bien que je règle mes comptes avec les gens: Moi : Salam. Ils ont tous repondus à mon salam.

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« Flash-back »

« 3ans et demi en arrière »

Moi Aaliyah, marocaine-espagnole, 15 ans, collégienne, jeune fille de cité, fille complexé par son physique, à cette époque, j'étais grosse, moche, j'avais un appareil dentaire et des lunettes, j'ai eu le droit à de nombreux surnoms tous aussi humiliant les uns des autres, les gens ne se rendaient pas compte qu'au fond de moi j'avais très mal, et que j'en pleurais tout les jours, j'avais essayé de maigrir mais aussi tôt après je me mettais à manger, manger et encore manger car j'entendais encore et encore les réflexions des gens, leurs regards sur moi à chaque fois que je sortais dehors faire les courses ou aller en cours. Je me réfugier dans la nourriture, ce qui n'arrangeait pas mon cas, j'avais plus de 30 kilos en trop, j'avais des boutons pleins la face, sacré puberté! J'avais pris une décision, ne plus sortir de chez moi à part pour aller en cours, coupé les ponts avec la vie extérieure, rester enfermé chez moi et être tranquille une bonne fois pour toute.

Pendant toute mon année de troisième un garçon m'a fais vivre la pire des misères, ce garçon s'appelle Aymen, il habite dans le même immeuble que moi et malheureusement on était tombé dans la même classe cette année. Et tout les jours, il m'insultait sans arrêt, « Ugly Aaliyah », « oh bagra tu devrais faire du sport parce que là franchement tu ressembles à rien » « téma comment t'es fringué, comme une clocharde » « Un conseil cache toi, tu fais peur » et j'en passe. Tout les soirs dans le bus pour rentré il venait vers moi avec sa bande de pote et je m'en prenais pleins la gueule, j'en avais fini par être malade, tout les soirs je rentrais chez moi et ma mère ne savais pas quoi faire, elle savait bien que c'était par rapport à mon physique, certaines femmes du quartier lui disais que j'étais une honte pour ma famille, ma mère s'embrouillait toujours avec elle car elle prenais toujours ma défense ce qui est un peu normal. On ne vivait pas avec mon père, mes parents ont divorcé depuis 5 ans, j'ai 2 grands frères qui ne viennent presque jamais voir ma mère, ils l'appellent seulement et ne prennent jamais de mes nouvelles, les seules fois où ils viennent chez moi, ils ne m'adressent pas la parole, enfin si, pour m'insulter, comme tout les autres, ils ne me considéraient pas comme leur petite sœur, je suis une étrangère pour eux, quant à mon père je ne le voyais que pendant les vacances et je me prenais pleins de réflexions encore une fois de plus sur mon physique, que je devrais maigrir, que j'étais la seule de la famille à être grosse, en gros tout mon entourage ne m'aimais pas telle que je suis sauf ma mère.

J'avais donc décidé de ne plus aller chez mon père et d'ignorer mes « frères ».

Mon année scolaire s'était très mal passer, j'avais de bonnes notes certes mais les gens me détestaient, je n'avais pas d'amis, j'étais le bouc émissaire de tout le monde. Donc à la fin de l'année, j'ai pris une décision qui allait changé toute ma vie, et j'allais prendre ma revanche. C'était pendant les vacances d'été, on était en vacances, je passais en seconde général mais je ne comptais pas resté dans ma ville pour encore entendre les gens m'insultaient de tout les noms, surtout Aymen, pendant les vacances tout les jours j'avais le droit à des :

« Tu ne trouveras jamais de mari t'es trop moche »

« Maigris un peu non »

« T'es tellement laide »

« Franchement tu seras la dernière personne avec qui j'aimerais me marié, batata »

Et toutes ses reproches il me les faisais devant tout le monde, les moqueries fusés, je ne pleurais pas devant eux, non je ne suis pas une lâche, je me retenais et une fois arrivé chez moi, je fondais en larme au point de suffoqué.

Le soir même j'ai décidé de parler de ma décision à ma mère :

Moi : Maman, faut que je te parle.

Elle : Je t'écoute ma fille.

Moi : Tu sais que je vais pas bien en se moment à cause des gens, je pense que je vais partir d'ici.

Elle : Tu veux allé chez ton père?

Moi : Non, il ne m'aime pas çà se voit, mais tu vois tonton , bah je l'ai appelé et il est d'accord pour que j'aille au lycée de Strasbourg comme çà je vivrais chez lui.

Elle : Tu vas me laissé toute seule comme on fait tes frères?

Moi : Mais non mama c'est pas çà mais je peux plus resté ici, et tu le vois bien

Elle : Oui je comprend mais tu penses pas à moi. Fais comme tu le sens je respect ton choix.

Moi: Mais sinon on déménage d'ici.

Elle: J'en ai marre de déménagé moi, c'est bon je suis d'accord, pars chez ton oncle

Moi: Mais t'es sur, dis pas çà simplement pour me faire plaisir, je reste si tu veux pas que je parte, pas grave

Elle: Non non c'est bon, je veux pas que tu pleures encore tout les soirs à cause de ses idiots, pars c'est bon!

Moi: D'accord, Merci.

Je lui ai fais un bisous sur son front et je suis partie dormir car j'étais trop fatigué ce jour-là.

Le lendemain matin je me suis réveillée et j'ai directement commencé à faire ma valise, j'ai pris que le nécessaire, j'ai appelé mon oncle pour confirmé que je venais toujours, il m'a dit qu'il viendrait me chercher demain. J'avais passé l'après-midi chez moi par peur de croisé encore le regard des autres sur moi, j'ai donc passé la journée devant la télé et je me suis endormie.

Je me suis réveille le lendemain très tôt pour finir ma valise, j'étais toute contente de quitté cette ville, une fois fini je me suis habillé d'un simple jogging et d'une veste j'ai mis mes chaussures et j'ai attendu que mon oncle m'appelle. Même pas 1h plus tard il m'appelle pour me dire qu'il est en bas il m'attendait dans la voiture je me suis dépêché de descendre et j'ai croisé Aymen tout seul dans le palier.

Aymen: Bagra tu vas où comme çà?