Introduction
"La prépotence l'habite,
et derrière le masque, que de la fragilité.
Elle l'a su au moment même
de son regard dominateur, mais lui voyait sa faiblesse, la faiblesse de verre, celle qui le rendait otage d'un destin morcelé.
de verre qui le rendait otage d'un destin morcelé.
fragmenté. C'était un mur sans fondations, un piédestal tombé, l'image absurde d'un destin fragmenté.
un piédestal déchu, l'absurde image brûlante qui brûle dans son propre enfer.
son propre enfer.
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Il a essayé de fuir l'effondrement, en cachant ses larmes, en se rendant fort et dominant. Il s'est fait passer pour un serpent venimeux qui mord, mais il sait que l'effet toxique n'habite que son être.
Rongé par l'infériorité, il ne voit pas le bon côté des choses, il se regarde dans le miroir et dit : "Oh, mon reflet est parfait".
Il se regarde dans le miroir et dit : "Oh, mon reflet est parfait". Il est si plein de grandeur, une fantaisie qui se dissipe d'elle-même, parce qu'il est tombé lui-même, comme une étoile qui n'a pas pu tenir une seule seconde dans le ciel. Et il revient au monde en prouvant qu'il est perché au-dessus, alors qu'en réalité il ne tient qu'à un fil.
Il est un projecteur qui s'est éteint, un perdant qui a arrêté de courir, il s'excuse en disant que son chemin est plein de nids-de-poule, il sait qu'il va vers le vide, qu'il finira brisé, il ne le peut pas
Il se sent fragile, c'est pour cela qu'il se fait passer pour une carapace à l'extérieur, à l'intérieur il n'est qu'une peau exposée aux flammes qui dévorent ses forces... Puis le feu laisse de faibles cendres, et dans un souffle de vent, elles disparaissent.
Il est réduit à néant, sa puissance n'est plus qu'un mirage, un sophisme qui se déguise en vérité. L'irréalité vivante dans sa tête l'aventure à montrer la trajectoire qui ne connaît pas d'intermittence. Au fond, il traverse un tunnel sombre, où se trouve la destruction, à l'extérieur est né un être narcissique qui a grandi, qui marche sur tout le monde, son parcours est l'infini.
Mais l'éternité lui a été arrachée, il se sent seul, il est un verre de vin vide, car son contenu cramoisi s'est déversé dans l'inexistence, et parmi les éclats éparpillés sur le sol, il n'est qu'un homme sans nom, et il cherche secrètement ce que signifie vivre, une raison d'être.
Il est Silvain De Castelbajac, le Narcissique en chef.