ÉPISODE 8

En ville, Mireille vit désormais une vie différente de celle d’entre-temps. Certes elle est nouvelle, elle s’est vite habitué au mode de vie de la cité. Sa cousine lui a loué un appart composé juste d’une chambre et un salon, peu meublé. Elle fait le commerce des fruits pour se nourrir. C’est quand même bien. Sa beauté devient de plus en plus ravagiste. Nombreux sont les hommes qui veulent tenter leur chance avec elle. Mais elle ne prête attention à aucun d’eux. Elle pense être toujours amoureuse d’Aaron, sans savoir qu’Aaron s’est marié à Rosine.

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Fatigué des désordres de Rosine, Aaron décide d’aller un peu se balader à pieds. Il file un Jean noir et un haut blanc qui le rend mignon. Notons que depuis son mariage forcé avec Rosine, personne ne l’a plus vu sourire. Tout le temps, il garde la mine bien serrée.

En sortant de la maison, il voit s’arrêter le véhicule de Cyrille. Il l’attend donc qu’il sorte…

-Aaron : salut !

-Cyrille : frangein, c’est comment ? C’est quel plan ? Tu vas où comme ça

-Aaron : euh je vais bien. Il n’y aucun plan. Je m’en vais me balader

-Cyrille : tu as sans doute répondu à toutes mes questions

-Aaron : comment vas-tu, toi ?

-Cyrille : je me plains pas. Euh je te tiens compagnie ?

-Aaron : si !

Cyrille se retourne bloqué les portières du véhicule pour enfin cheminer avec son pote.

En cours de chemin…

-Cyrille : j’aimerais te faire part d’une nouvelle !

-Aaron : laquelle ?

-Cyrille : euh je pars habiter en ville

-Aaron : hum en ville ? Pour faire quoi là-bas ?

-Cyrille : Mon père a décidé que je parte travailler avec mon oncle

-Aaron : quel travail ?

-Cyrille : il est revendeur de véhicule au port

-Aaron : ah ok. Tu gagneras beaucoup avec lui. Bon c’est une nouvelle qui me désavantage. Mais je ne peux rien, puisque c’est la décision de ton père

-Cyrille : effectivement

-Aaron : il faut que tu fasses attention avec les filles !

-Cyrille : t’inquiète pas frérot. Je vais gérer

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Dans la cour royale, se tient Rosine, la main à la hanche, la mine serrée.

Tout à coup, le roi fait son apparition…

-Roi : eh bien, mes gardes de corps m’ont dit que tu veux me parler. Avant toutes choses, il faut que tu saches que nous travaillons ici en fonction d’un emploi du temps. Et on ne voit pas le roi à toutes les heures. Mes gardes m’ont dit qu’ils te l’ont dit mais tu n’as pas voulu les écouter. Tu…

-Rosine : assez ! C’est quoi la chose ? Tu parles, tu parles et tu parles comme si tu étais animé. Es-tu journaliste ?

-Roi : petite fille, tes parents ne t’ont pas apprit à respecter ? Sais-tu au moins que tu t’adresses à un roi ?

-Rosine : ça n’a aucune importance. Ici, c’est chez mon époux et je parle comme je veux. Bien, je suis venu te parler à propos de ta musaraigne que tu oses appeler femme. Elle ne veut pas du tout me respecter. Et…

-Roi : c’est mon épouse que tu appelles musaraigne ? Rosine, qui es-tu pour me parler sur ce ton ?

-Rosine : je suis la reine. La reine de ce royaume. Je suis l’épouse d’Aaron. Ta femme et toi, me devez respect et considération. Dans le cas où vous allez continuer à déconner, je risque de vous chasser d’ici sans réfléchi deux fois

-Roi : tu dis que tu me chasseras de ma maison, ma propre maison ?

-Rosine : comme tu l’entends. Bon, monsieur le locataire du palais royal, j’en ai fini avec toi.

Le roi est devenu impuissant face à cette fille. C’est surprenant !

Il ne peut prononcer un sol mot avant de la voir disparaître.

Aussitôt la reine entre dans la pièce. Vu l’apparence de son époux, elle a su qu’il se passe quelque chose !

-Reine : Sa Majesté peut-il me dire ce qui ne va pas ?

-Roi : Ma reine, j’aimerais te parler

-Reine : je t’écoute, Seigneur !

-Roi : que constates-tu dans mon palais ?

-Reine : euh Majesté, je ne comprends pas bien votre question. Veuillez la reposer clairement svp

-Roi : tu es assez grande et intelligente pour comprendre que je parle de Rosine

-Reine : ah cette fille ! Mon roi, elle a complètement changé ! Elle n’a plus le minimum de respect et veut faire tout à son aise !

-Roi : tu imagines un instant qu’elle me surnomme “locataire du palais Royal” ?

-Reine : ah bon ?

-Roi : il faut qu’une solution soit trouvée, sinon il risque de se passer le pire dans mon royaume. Elle veut terroriser tout le monde, se croyant être une Reine !

-Reine : Majesté, je pense qu’il faut en parler à Aaron. Il peut lui donner des conseils.

-Roi : toi, tu veux montrer partout que tu es bête

-Reine : qu’ai-je mal dit, mon Roi ?

-Roi : penses-tu qu’il serait facile de parler à Aaron concernant la fille que nous lui avons obligé à épouser ?

-Reine : mais Aaron est ton fils. La chance que nous avons est que tu es roi. Il doit t’écouter. Tu es assez puissant

-Roi : je sais où et où ma puissance fonctionne. Pas dans cette situation. J’ai envie de faire venir mon féticheur pour qu’il me donne plus d’éclaircissement sur cette affaire

-Reine : là, c’est une bonne idée. Mais je ne pense pas qu’il acceptera de venir. Puisque la dernière fois, tout s’est soldé sur une incompréhension

-Roi : je vais réfléchir ! Mes lecteurs, n’oubliez pas de partagez et likes l’histoire et abonnez-vous s’il vous plaît.

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D’un autre côté, Aaron se trouve déjà chez le féticheur…

-Féticheur : mon prince, ce qui va se passer avec tes parents va leur donner leçon

-Aaron : pourquoi dis-tu cela ?

-Féticheur : moi principalement, j’avais dit à ton père de te laisser faire toi-même un choix. Tu es assez grand et responsable. Je ne sais pas d’où vient cette histoire de mariage forcé

-Aaron : mes parents sont devenus mes ennemis et jusqu’à présent, je pense être entrain de rêver

-Féticheur : quoi qu’il arrive, cette fille partira de ta chambre, mon prince

-Aaron : tu es sérieux ?

-Féticheur : les dieux me révèlent que ce sont eux même qui chasseront cette fille de ce palais

-Aaron : ça sera une bonne nouvelle. Et je peux espérer Mireille ?

-Féticheur : là, je ne peux rien dire. Tu ferais mieux de repartir à la recherche de cette fille, si tu l’aimes toujours. Sinon, elle se mariera à un autre homme.

-Aaron : oh ! Je ferai mon possible. Je dois m’en aller. Merci beaucoup

-Féticheur : vas ! Que les mânes de nos ancêtres soient avec toi, fiston !

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L’homme est maintenant troublé. Son seul soucis est de retrouver la fille pour laquelle son cœur bat. À noter que c’est maintenant le vrai amour.

Une idée lui vient : aller demander de l’aide à Angélique, l’amie de Mireille.

Sans tarder, il prend ce chemin.

Arrivée sur le portail, par chance, c’est cette même Angélique qui vient ouvrir.

-Angélique : oh bonjour mon Prince !

-Aaron : euh Angélique, ça va ?

-Angélique : oui mon prince, je vais bien. Que me vaut l’honneur de votre visite, mon prince ?

-Aaron : Angélique, je…j’ai besoin de ton aide

-Angélique : en quoi puis-je vous aider ?

-Aaron : as-tu des nouvelles de Mireille ?

-Angélique : euh non mon prince. Depuis qu’elle a quitté ce village, je n’ai plus de ses nouvelles

-Aaron : c’est pas possible ! Angélique, Mireille est ton amie et je sais qu’elle ne peut pas couper vos liens à cause de la distance. Peut être qu’elle t’a interdit de le donner des renseignements

-Angélique : oh non, mon prince

-Aaron : dans tous les cas, tu peux me dire là où elle se trouve ?

-Angélique : je suis désolée, mais je n’ai aucune idée de sa nouvelle adresse

-Aaron : Angélique, que veux-tu de ma part pour me donner les renseignements ? Je veux revoir Mireille, s’il te plaît, parle-moi !

-Angélique : mon prince, j’ai de la peine pour vous. Mais je ne sais comment vous aider. Je n’ai pas de ses nouvelles !

-Aaron : tu sais, je vais te payer 250.000f pour que tu me trouves son adresse

-Angélique : euh

-Aaron : oui je veux tout faire pour voir Mireille. Je l’aime, je l’aime pour de vrai

-Angélique : c’est compris. J’essaierai de faire mon possible pour trouver son adresse

-Aaron : je compte sur toi. Merci beaucoup

Il lui remet les 250.000f et s’en alla…

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Cyrille a prit goût au mode de vie de la ville. Il change peu à peu. Disons qu’il deviendra un vrai gentleman. À son arrivée, son l’oncle lui a payé un nouveau véhicule de classe.

Aujourd’hui, c’est Vendredi. Cyrille vient de quitter le port. Il sonne déjà 19 heures.

Sur le chemin, il eut l’envie de prendre des fruits.

Il finit par se stopper devant une vendeuse de fruits.

Quand il baisse la vitre de son véhicule, le voilà en face de Mireille.

N’ayant pas la certitude, il a dû enlever ses lunettes de soleil ️…

-Mireille : Cyrille, c’est toi ?

-Cyrille : je pense être dans un rêve ! Mireille, mais…

-Mireille : oh mon Dieu ! Que fais-tu en ville ?

-Cyrille : je suis enfin heureux de te revoir ! J’habite désormais en ville chez mon oncle !

-Mireille : oh je vois ! Qu’en est-il d’Aaron ?

-Cyrille : il est là ! Il va bien.

Ils sont restés à discuter de tout et de rien. Cyrille a finalement prit les fruits sans payer…

À suivre….

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