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De l'amour et la vengeance ( tome 2 )

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Les chronique d'une muslman
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Résumé

Il y a quinze ans j'ai assisté aux meurtres de mes parents, je n'étais alors qu'une petite fille Angela Altamira âgée de seulement dix ans. À dix ans, j'ai vu mon petit monde s'écrouler. J'ai alors mené une vie de malheur, de douleur et de souffrance. Mais aujourd'hui, je reviens quinze ans plus tard avec une nouvelle identité Veronica Salvador bien décidée à venger la mort de mes parents, bien décidée à détruire tous ceux qui sont responsables de mon malheur ! Ma vengeance, la seule chose qui me tient encore en vie ! Voilà la tome 2 de L'AMOUR ET LA VENGEANCE !

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chapitre 1

PDV: Veronica

Je suis enfin retourner chez moi, mine de rien les Cabas m'avait manquer, deux mois s'en donner de nouvelle, c'est atrocement exagérer...

C'était agréable d'être chez Ryan mais je suis une femme libre et socialement indisponible et Ryan... Mon beau petit imbécile de Ryan était trop présent.

J'enfile mon peignoir avant de sortir de la salle de bain en pensant au gala de ce soir, je ne sais pas comment pourrais-je orchestré un scandale à la Veronica. J'avais déjà ma magnifique robe noire bustier et pailletée mais en deux mois d'absence je ne sais pas trop ce qui se passe dans la maison d'en face.

Sans compter que j'avais en tête de retrouver mon frère, hier soir en arrivant j'en ai parler avec John et il m'a promit de le retrouver... Donc je n'avais pas trop de soucis à me faire, si c'est John qui s'en occupe tout ira pour le mieux.

Je descend dans la cuisine pour me servir un verre d'eau, lorsque la sonnerie de la porte retentit... Génial je viens tout juste d'arriver et déjà quelqu'un à ma porte. N'ayant pas mes béquilles je marche très lentement sans compter que je n'arrive pas à me percher sur un talon, je ne sais pas comment ferais-je ce soir.

J'ouvre la porte et je découvre un homme en costume appuyé sur le mur avec des lunettes noirs, je ne sais pas il me disait quelque chose, je l'avais déjà vue ailleurs...

-Bonjour qui êtes vous? Demandais-je en prenant appuie sur la porte pour ne pas perdre mon équilibre

-Inspecteur Mc-Weller, je peux entrer, j'aimerais vous parlez. Dit-il en me montrant sa plaque

Mais oui... C'est lui qui s'était occupé de la mort de Carole qui s'était soi disant noyé accidentellement dans ma piscine.

-Bien sûr pourquoi vous souhaitez me parler... Demandais-je en allant m'asseoir

-Au sujet de la disparition de Monsieur Victor Cabas. Dit-il

Moi qui pensait que les Cabas se souciait pas vraiment de Victor et maintenant voilà que la police vient m'interroger à son sujet. Allez c'est repartit il est temps de mettre en pratique le don inné de la comédie.

-Euh' parce que Monsieur Cabas a disparu... Dis-je en faisant mine de découvrir la nouvelle

-Vous étiez pas au courant, cela fait deux mois qu'il n'a plus donner de nouvelle. Rajoute t-il

-Non je n'étais pas là, je suis partit en Californie à une convention et je viens de rentrer, a vrai dire vous m'apprenez cette terrible nouvelle. Affirmais-je

-Vous vivez seule dans cette grande villa. Demande t-il en examinant la pièce.

-C'est quoi le problème, suis-je la première femme a vivre seule.

Je détestais cette question... On aurait presque dit que je suis la seule femme au monde qui vit seule mais il a vraiment envie que je m'énerve... Sourit Veronica ce n'est pas grave!

-Ne prenez pas mal ma question mais quel était la nature de votre relation avec Monsieur Cabas ? Rétorque t-il en me regardant les yeux.

Je me redresse en voyant très bien ou il voulait en venir... Juste pour être sûre, est-ce que l'agression d'un agent de la police est punit par la loi ?

-J'ai effectivement eu des rapports avec son fils mais Victor était un peu trop vieux et pas vraiment ma tasse de thé niveau physique et mental... Son fils est certes très beau mais ça c'est produit qu'une seule fois, vous l'aurez compris je parle de sexe... Je peux rentrer en profondeur dans les détails. Répliquais-je sérieusement en voyant bien que je le mettais mal à l'aise.

-Non ça ira après tout c'est votre vie privée. Dit-il en détournant le regard.

-Si vous avez des nouvelles de Victor prévenez moi, c'est quand même une personne du quartier et j'espère qu'il ne lui soit arriver rien de mal. Rajoutais-je en me retenant de rire.

Il dépose sa carte sur le bar de la cuisine avant de partir me rassurant qu'il allait me prévenir s'il avait des nouvelles. Pourquoi il était venu me parler à moi précisément, il y'a des dizaines d'autre personne dans le quartier et il est venue directement à moi. Je trouve cela plus que bizarre, quelqu'un aurait-il vue Victor rentrer chez moi ?

Je monte récupérer mes béquilles et m'habillez sachant que j'étais en peignoir... Oui j'ai reçu l'inspecteur en peignoir, le mec il travaille dans la police il a déjà vue pire. Sans me vanter mais moi en peignoir devant lui ce n'est pas horrible bien au contraire.

Je commence vraiment à en avoir marre des béquilles, me sentir dépendant de ces choses m'irritait absolument. Je sors pour aller regarder dans la boîte aux lettres, en deux mois d'absence elle doit être remplie de paperasse.

J'arrive difficilement à la boîtes au lettre, que j'ouvre pour récupérer mes courriers lorsque je sens une présence derrière moi...Je soupire longuement avant de me retourner vers Brad.

-Tu pars deux mois et tu reviens comme si de rien n'était! Dit-il en croisant ses bras

-Oh mais monsieur ne m'avait pas dit que je devais lui faire part de tout mes faits et gestes... S'il te plaît! Rajoutais-je en arrangeant mes cheveux derrière mes oreilles

-Pourquoi tu as des béquilles ? Demande t-il en me regardant dans les yeux

-Une interrogatoire en deux mois tu es devenu inspecteur, Brad tu m'énerves.

-Ah non ce qui m'énerve Veronica c'est de ne pas savoir si tu as coucher avec mon père ou pas.

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous a me demander la nature de ma relation avec Victor... Là je suis vraiment énervée, c'est bon Victor en plus d'être vieux et c'était l'un de ces hommes soumis qui supportait une vipère comme Célia, un homme qui n'as pas été gâté par dame nature et crédule... Mais j'en ai vraiment par dessus la tête qu'on me prête une relation avec lui. Je l'ai tuée après tout, faut vraiment le crier sur tout les toits.

-Mais qu'est-ce qui te prend... Tu as envie que j'oublie qui tu es! Interviens-je en haussant le ton

-C'était quoi l'ordre le père d'abord et ensuite le fils ou le contraire.

Et là c'était la goutte d'eau, je laisse tomber mes béquilles et les courriers avant de mettre toute mes forces dans la gifle que je lui ai mis avec toute cette rage que j'avais en moi... Je le prends ensuite par le col de sa chemise noire en le regardant droit dans les yeux.

-Hm' j'ai compris c'est non... Chuchote t-il en s'approchant près de mes oreilles

Je le repousse avant de prendre appuie sur l'arbre derrière moi pour ne pas perdre mon équilibre.

-Prend moi mes béquilles Brad.

-J'ai compris mieux vaut ne pas t'énerver... Ma joue l'a comprit. Rétorque t-il en me donnant mes béquilles.

Il ramasse ensuite les courriers, je les récupère avant de retourner chez moi... Awn' c'est quand même dur de mettre des gifles, mais Brad m'avait vraiment poussé a bout. Déjà que j'ai eu envie de tuer l'inspecteur lui c'était une gifle, puis il n'est pas mort non plus.

Le soir venu, à vingt heures précises, j'étais prête à me rendre au gala de Célia avec une idée bien précise derrière la tête, gâché la soirée.

Je termine de me préparer avant d'appeler un taxi, j'avais opter pour des chaussures sans talon sachant qu'il était impossible pour moi de me percher, mais ma robe est assez longue pour camoufler la chose. Mais ne nous attardons pas, car mon taxi était là.

Je récupère ma pochette avant de descendre prendre mon taxi, après une demie-heure de route, j'arrive devant une grande salle de réception magnifiquement bien décorée.

Un long tapis rouge d'ôter de part et d'autre d'énorme lustre qui brillait de mille feux. L'allé était recouvert de rose et mon regard se pose directement sur l'affiche mettant en avant la générosité des riches habitants de Melville mais, plus particulièrement des Cabas qui sont à l'initiative de ce gala de charité.

Une fois à l'intérieur; le chic et le glamour étaient représentés sur chaque recoins de la salle qui brillait. Toute la haute société de Melville étaient présent, j'examine la pièce et tout était beau...

Trop beau pour ne pas avoir envie de gâché la fête! Pensais-je en prenant un verre de champagne.

Je tourne sur moi-même lorsque j'aperçois tout le clan des Cabas de l'autre côté de la salle, parfaitement unis, je m'apprêtais a avancé vers eux lorsque je rentre en collision avec un homme, je perds mon équilibre et je tombe dans ses bras... Décidément ça commençait bien!

-Vous aurez pu faire attention! Dis-je en arrangeant mon bustier.

-C'est drôle je m'apprêtais à vous dire la même chose. Rajoute t-il en souriant

C'était un homme assez robuste, avec des longs cheveux lui arrivant sur l'épaule, des yeux ténébreux et un beau sourire... Il faisait méchant garçon, mais en même temps séduisant.

-J'ai faillit tomber et tu ris, qui y'a t-il de drôle. Rétorquais-je

-Oh vous êtes du genre rapide, vous passez directement au tutoiement... Clark Lee enchanté. Dit-il en me baisant la main

Il retourne ma main comme s'il savait lire dans les lignes de la main, je fronce les sourcils en le regardant.

-Un voyant, de mieux en mieux. Soupirais-je alors qu'il avait toujours ce sourire accroché au visage.

-La ligne du coeur est longue et courbe ce qui signifie que vous exprimez vos sentiments et vos émotions librement... Chuchote t-il en glissant son index sur la paume de ma main gauche

-C'est un peu trop facile de dire ça. Rajoutais-je en enlevant ma main

-Vous ne m'avez pas dit votre nom... Dit-il en me regardant dans le yeux

-Aie' je te croyais voyant... Devine! Dis-je en lui faisant un clin d'oeil avant de repartir