Chapitre 09

Deux semaines plus tard... En ce moment je suis avec les trois frères et soeurs sur la grande roue, tout à l'heure on avait fait le bateau pirate, et Jade criait comme une dingue, on dirait une psychopathe, elle arrêtait pas de nous dire j'adore vos mères et nous on se foutait de sa gueule. Après ça on se dirige vers le train fantôme, Jade flippe encore comme une dingue, elle n'ouvre toujours pas ses yeux.

Elle : J'adore vos mères, sortez-moi de là.

Moi : Jesu, tu voyais ta tête, tu...tu ressembles à un... à un psychopathe terrorisé Ania : Wallah, attends, je te snappe. Elle la snappe puis on rigole encore et le train s'arrête, on sort et ma meilleure amie se dirige directement dans un supermarché pour acheter une bouteille d'eau, tellement elle est terrorisée.

Moi : Hé frère, c'est pas ta reuss là-bas.

Je me retourne et vois Amine, ça faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu. C'est un pote à lui qui me montre du doigt, j'attendais sa réaction, mais il ne baisse que le regard et le doigt de son pote puis s'en va. Bon... Quelqu'un m'a giflée, je me retourne et vois Karim, il enchaîne les coups mais Amir arrive à temps et ils commencent à se battre, des gars arrivent de partout et commencent à les séparer, difficilement mais ils y arrivent.

Karim : J'en ai pas fini avec toi ! T'es plus ma reuss, mais c'est pas pour autant que je ne vais plus te frapper, t'as compris, et puis c'est à cause de toi que maman est partie, tu lui crée tout le temps des embrouilles avec papa, et elle est partie, c'est uniquement de ta faute ! Grosse pute ! Tu ferai mieux de changer de nom de famille, t'es plus une *** car tu es une honte, trouve-toi un autre prénom parce que le tien, c'est maman qui te l'a donné. MA maman, pas la tienne, elle n'est plus à toi, elle ne t'appartient plus, change de nom, de prénom, de nationalité, TOUT ! Maintenant dégage de ma vue ! Je ne te connais pas, ne te mets pas au travers de mon chemin sinon tu vas rejoindre le ciel !

Il crache à mon visage et s'en va, il a raison le jour où maman est partie, je lui avais demandé de dire à papa s’il me donnait l'autorisation d'aller à l'anniversaire d'une de mes amies, il a sûrement dû dire non et elle a insisté, ils se sont embrouillés, il l'a frappé et elle est partie, c'est sûrement ce qu'il s'est passé, c'est de ma faute uniquement de ma faute, j'ai privé mes frères et soeurs d'avoir une mère parce que je voulais m'amuser à une fête, je suis égoïste. Je suis un monstre. Je fond en larmes et cours à la maison, mais je suis vite fatiguée, je m'arrête un peu puis reprends. Il n'y a personne à la maison, tata Nadia nous avait prévenu qu'elle allait chez sa copine, et leur père, il travaille, donc je rentre dans ma chambre, ferme la porte à clé et m'effondre sur mon lit en pleurant jusqu'à ce que je m'endorme.

Point de vue de Jade

Elle fond en larmes suites aux paroles de son frère et court hors du parc, elle va sûrement à la maison. Amir le gifle et on court la rejoindre, mais impossible de la rattraper.

Arrivés à la maison, on voit qu'elle ferme la porte de sa chambre, on l'entend sangloter, on préfère la laisser et se calmer toute seule. Au bout de quelques minutes, on entend plus rien, elle dort sûrement. Avec ma sœur on passe la serpillière pendant que mon frère joue à la play dans le salon.

Moi : Lève les pieds !

Amir : Et pourquoi ?

Moi : Je vais adorer ta mère, lève les pieds, je vais passer la serpillière sous le canapé !

Lui : Khalala, vas-y, c'est bon, j'adore ta mère, tu m'as énervé.

Ma mère : Bonjour, les enfants. (en rentrant)

Nous : Bonjour, maman.

Elle : Qu' est-ce que vous faites ?

Moi : Il veut pas me laisser passer le balai sous le canapé, dis-lui de lever ses pieds Elle : Allez mon garçon, lève tes pieds !

Lui : Azy vous soulez, je vais perdre mon match à cause de vous !

Elle : Sur qui tu cries là ?

Lui : Maman, j'ai oublié que t'étais là, smeh mama ( pardon maman).

Elle : Tu veux plus tôt demander pardon à elle ? (en prenant sa claquette)

Lui : Non, maman, pas la babouche, s'il te plait. Il court et s'enferme dans sa chambre.

Elle : Tu vas ouvrir cette porte ou je vais te menotter pour le reste de la semaine et tu pourras pas jouer à ton play ou je sais pas quoi là.

Moi : Un play, maman.

Elle : Tu te moques de ta mère ?

Moi : Non, pas du tout.

Elle : Aller, Amir, je vais te menotter !

Ania : Elle t'a mis les menottes, oué oué, ah, elle va te tching tchang tchang...

Ma mère : Arrête de chanter, toi ! D'ailleurs elle est où Imane ?

Ania : Où est le rapport ? Ma mère lui lance un regard noir et moi, je pète de rire. Moi : On était au parc et elle est tombée sur son frère qui lui a dit que c'est de sa faute si leur mère est partie et ensuite, il l'a frappé et elle s'est enfui ici dans sa chambre maintenant elle dort.

Elle : Ma pauvre petite enfant, il est trop dur avec elle.

Amir : Comme toi, t'es trop dure avec moi !

Elle : Sort de la qu'on en finisse !

Lui : J'ai trop peur. Elle soupire puis va se changer avant de débrancher la PlayStation et la cacher dans sa chambre. Ensuite on a fini de nettoyer la maison et on a commencé à faire le dîner.

Ma mère : AMIR ! Si tu veux rester vivant, viens éplucher les oignons !

Lui : Je sais pas comment faire je l'ai jamais fait (en arrivant).

Elle : Je vais te montrer ! Il s'assoit et ma mère fait un oignon pour qu'il suive son exemple et il commence...