Chapitre 13 : Quel amour passionné
— Mais madame, Catherine et moi sortirons pour couvrir un événement cet après-midi, est-ce que vous pouvez appeler les autres plus libres ? Dit Anne.
Elle essaie de résister à ses emballements.
— Les autres sont occupés, je n’ai besoin qu’une d’entre vous. Les fiançailles sont des faits marquants de l’actualité d’aujourd’hui, de toute façon, il faut saisir l’occasion. Leana croise les bras et leur dit d’un ton orgueilleux.
— Bon, madame, je vais le faire ! dit Anne.
— Comment ? Anne ? Vous n’êtes pas d’accord avec moi ?
Vu que la fille ne lui se règne pas, la femme la gronde avec force.
Anne n’est pas du tout contente et est sur le point de se fâcher. Tout à coup, Catherine, qui se tait tout le temps, ouvre la bouche :
— Ok ça va, j’y irai.
— Catherine ! Crie Anne, très étonnée. Elle lui jette un regard appuyé, T’es folle, quoi !
— Ce n’est pas grave, Anne. Je vais faire cette interview, répond Catherine avec un sourire. Tandis que son regard à Leana est glacial.
Elle sait bien que Leana et Rosa sont très liées, elles ont une amitié de longue date.
Ces années, elle était toujours opprimée par la femme dans son travail. Si elle était moins forte, elle ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
Elle n’aurait jamais imaginé que cette femme la mettrait délibérément dans l’embarras.
Evidemment, c’est Rosa qui l’incite à créer des difficultés pour elle.
— Très bien, vous avez été discrète, dit la femme ayant un air de conquête. Elle ne veut plus leur prête attention et s’en va sans se retourner.
— Merde elle le fait exprès ! dit Anne en grinçant les dents. Elle aurait voulu l’exterminer.
— Laisse tomber, Anne. Catherine essaie de la calmer.
La hiérarchie peut conduire l’action des gens, Leana a donc sur quoi s’appuyer.
— Mais... Tu y iras ? Sa mauvaise intention est évidente ! J’ai peur qu’ils t’humilient de tout moyen ! Dit Anne inquiète.
En effet, Catherine le pense aussi. Mais en tout cas, c’est son travail, il faut qu’elle aille.
— Ne t’inquiète pas Anne, je vais tout régler, répond la fille.
...
Le soir, Catherine part pour les fiançailles comme promis.
Avant cela, elle téléphone à Stéphan pour l’informer.
A 8h, elle est arrivée. Cette fois, les Jolivet invitent les journalistes des stations de télévision pour faire l’interview. La salle de banquet est belle et riche en décoration, brillant d’un éclat éblouissant.
Les invités bien habillés et bien éduqués, parmi lesquels des élites, de gros richards et de hautes personnalités de la politique, remplissent toute la salle. C’est une scène extrêmement spectaculaire.
Catherine, voyant tout cela, est assaillie par mille pensées, elle les regarde avec une lueur ironique, d’autant plus qu’elle s’aperçoit l’immense photo de mariage.
Tout change complètement en un rien de temps. Le mariage qui était le sien devient maintenant les fiançailles de Rosa.
Elle a honte !
— Catherine, retenez bien votre tâche aujourd’hui, ne cherchez pas les difficultés !
Leana, en grand décolleté, s’approche de la fille, et l’invertit de ne pas fait du mal.
— Soyez tranquille madame. Je vais bien photographier, je vous assure que notre photo des nouvelles sera la plus excellente et merveilleuse demain.
La fille répond d’un ton calme. Il semble qu’elle est bien détendue.
Surprise et intriguée, la femme essaie de trouver la douleur dans son visage, mais échoue.
-Vaut mieux comme vous dites. La femme s’éloigne.
Dès qu’elle est partie, la fille sourit à froid, sa mine se rembrunissant.
Elle a bien pénétré ses intentions.
Cette arrogante veut la railler ? Impossible !
Ses regards se tourne. Elle trouve une place pas très près de la scène et commence son travail.
Tout d’un coup, elle voit les parents de Valérian non loin d’elle. Et ses parents, Simon et Alexia, sont en train d’accueillir les invités, leur visage rayonnant de joie.
A ce moment-là, tout le monde l’a oubliée.
La fille serre les dents et s’efforce de retenir sa rage.
Le maître de cérémonie monte sur scène et annonce le commencement du banquet.
— Maintenant, je donne la parole à nos premiers rôles d’aujourd’hui, accueillons ensemble Mme Girard et M. Jolivet ! dit le maître d’une voix exaltante. A ces mots, tout le monde se lève et applaudit vivement.
Sous les yeux des invités, l’homme et la femme entre en scène.
Rosa, habillée solennellement, en robe décolletée blanc décoré de broderie et petits diamants, est séduisante comme d’habitude, d’autant plus qu’elle se maquille un peu. Il semble qu’elle est originaire des célébrités.
Valérian en costume blanc est plus brillant et distingué qu’avant. Ses traits fins et son élégance distinctive présentent un homme tendre et élégant.
Rosa prend le bras de l’homme, très intime, paraît sur la scène et a l’air triomphant. Ils semblent aller très bien ensemble.
Catherine inspire à fond et se calme un peu. Elle se dit que ça ne vaut pas la peine de se fâcher contre les amours adultères.
Pourtant, elle trouve encore inconfortable quand Valérian la regarde affectueusement.
Quel amour passionné !
Son déguisement est trop.