Chapitre 6 Aller au tribunal pour un divorce
— Je crois qu'il s'appelait Gaspard, et à côté de lui, il y avait Didier Brosseau, ce type agaçant.
— Quoi ? Comment ose-t-elle tromper Tobie ?
Le visage de Lydie s'est assombri de colère et elle a maudit d'une voix stridente :
— Elle n'a pas honte ! Où est-elle ? Je vais la mettre en pièces !
— Flore a dit qu'elle et mon frère sont divorcés !
Voyant le visage renfrogné de son frère, Davy a demandé à nouveau :
— Est-ce vrai ce qu'elle a dit ?
Tobie a gardé les lèvres pincées et n'a rien dit. Clairement, il acquiesçait.
Lydie a pensé à quelque chose et s'est figée un moment, puis un sourire s'est dessiné sur son visage :
— C'est une bonne chose que tu sois divorcé ! Elle sait ce qu'elle fait ! Dans mon cœur, je ne reconnais que Nicolette comme ma belle-fille. Flore Berger n'est rien !
Pour une raison quelconque, les jurons de Lydie sonnaient dur aux oreilles de Tobie :
— Arrête ça.
Il a pris sa veste et a quitté la maison.
Davy a fixé le dos de son frère d'un regard vide.
— Maman, Flore ne va vraiment pas revenir ?
Lydie a ricané :
— Comment ose-t-elle ? Même si elle veut divorcer, elle n'aura pas un centime de mon fils !
Davy n'a rien dit, mais a baissé la tête et a pensé à quelque chose.
Soudain, il a remarqué une personne qui le regardait et a inconsciemment levé les yeux.
Nicolette se tenait silencieusement près de la balustrade depuis un long moment.
Rencontrant ses yeux surpris, Nicolette a souri doucement, et sa voix était extraordinairement douce :
— Davy.
Il avait entendu sa mère dire que Nicolette était la fille unique d'un magnat des affaires et serait utile à la carrière de son frère, alors que Flore n'était qu'une orpheline sans parents qui ne pouvait que gaspiller l'argent de son frère.
La différence était évidente.
Davy a fait un sourire amical à Nicolette :
— Nicolette.
...
Le jour est enfin arrivé. Flore s'est réveillée tôt le matin pour s'habiller.
Elle a sorti la robe noire moulante de son armoire et l'a mise. Une fois, elle l'avait portée pour montrer à Tobie et il lui avait dit qu'elle était affreuse, alors elle ne l'avait plus jamais mise depuis.
Maintenant, non seulement elle le portait, mais elle s’est maquillé délicatement.
Tobie l'a accompagnée au tribunal.
Flore a fait un faux sourire :
— Allons, M. Tobie. Je suis très occupé. Nous devons faire ça rapidement.
Tobie a vu le sourire sur son visage et ses yeux se sont rétrécis :
— Pourquoi es-tu si pressé ? Est-ce à cause du modèle masculin ?
Flore s'est figé un instant, puis a réalisé qu'il avait mal compris quelque chose.
Mais elle n'a pas expliqué, elle a plutôt haussé un sourcil avec un sourire en coin :
— Ce sont mes affaires personnelles. Tu n'as pas le droit de demander, n'est-ce pas ?
Tobie n'a pas aimé son attitude, comme s'il était quelqu'un d'insignifiant pour elle.
— Tu l'aimes bien ?
Flore s'est impatienté lorsqu'il a continué à demander :
— Oui, il me plaît. Tu es satisfaite maintenant ? Alors, M. Tobie, peut-on divorcer ?
Les lèvres de Tobie se sont pressées en une ligne droite, et son beau visage est devenu froid.
Si elle était si pressée, il la laisserait faire.
Étonnamment, il ne leur a pas fallu longtemps pour passer à la procédure.
En entendant le verdict, elle a senti les larmes lui monter aux yeux.
Désormais, ils n'étaient plus liés, et elle n'avait plus à faire de compromis pour lui !
Prenant une profonde inspiration, elle a ravalé toute la douleur et a relevé la tête, puis a souri avec éclat.
Juste à ce moment-là, une Maybach noire s'est arrêtée à côté d'elle.
Un homme aux longues jambes et à la veste est sorti de la voiture. En la voyant, un sourire charmeur s'est répandu sur le visage de Gaspard :
— Je suis venu te chercher.
Flore s'est figée.
— Didier n'a pas dit qu'il venait ?
— Il est allé au Club Cagnotte pour réserver l'endroit et a dit qu'il voulait le fêter pour toi ce soir et m'a demandé de venir te chercher avant.
Il a pris sur lui de porter son sac :
— Flore, tu montes en premier. Je vais t'emmener dans un endroit sympa.