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Chapitre 06

Prenant l'initiative de me rendre dans la cuisine, j'aspirais à découvrir les trésors que Vanessa avait apportés. J'étais là, dans cet espace délicieusement familier, lorsque Bella me rejoignit.

Bella : « Monsieur, que cherchez-vous ? »

Moi : « Rien du tout, je veux juste voir ce que notre invitée nous a apporté. »

Bella : « C'est ta grande sœur qui est l'invitée ? Ne dis plus jamais ça, je n'aime pas l'entendre. »

Moi : « Je plaisante, mais dis-moi, et mon bisou ? Tu as oublié que tu m'as promis un bisou ? »

Bella : « Mais c'est moi-même qui t'ai promis ça, n'est-ce pas ? »

Moi : « Oui, oui. »

Bella : « Alors sois tranquille, tu l'auras. »

Moi : « D'accord !!! »

Nous avons engagé une conversation tandis que je dégustais une pomme, observant attentivement Bella qui s'affairait à ranger la cuisine. Soudain, dans un moment d'inattention, elle a trébuché, menaçant de chuter, et c'est avec empressement que je me suis précipité pour la rattraper. Elle s'est retrouvée dans mes bras, fixant intensément mes yeux. La scène qui s'était déjà produite dans ma chambre a commencé à se reproduire, mais cette fois-ci, je n'ai pas laissé passer l'opportunité. Mon téléphone portable, qui se trouvait dans ma chambre en train de se charger, ne serait plus un obstacle sur notre chemin. Doucement, j'ai rapproché mes lèvres des siennes, et ainsi nous avons découvert ensemble le pays des baisers. Bella s'est abandonnée à cet échange, et sans mentir, ses lèvres étaient d'une douceur exquise, telles des fraises délicieuses et sucrées comme des raisins.

Nous restions là, enlacés, lorsque ma grande sœur a fait irruption dans la cuisine, nous obligeant à nous interrompre. Bella se sentait visiblement gênée et a repris ses activités. Ma grande sœur esquissait un sourire en s'adressant à Bella.

Vanessa : « Bella, maman demande si la table est déjà prête. »

Bella : « Oui, grande sœur, la table est déjà prête. »

Vanessa : « Dans ce cas, arrête ce que tu es en train de faire, et nous allons passer à table. »

Bella délaissa ses occupations et nous quittâmes la cuisine d'un pas commun. Nous nous installâmes tous deux à table, tandis que ma grande sœur ne pouvait s'empêcher de me fixer avec un sourire complice. Je savais qu'elle peinait à garder pour elle ce qu'elle avait observé, et même si elle ne l'avait pas encore évoqué, elle semblait mal à l'aise à ce sujet.

Chez Anita...

Anita et sa copine discutaient.

Flory : « Anita, arrête de déranger ce gars, sérieusement. »

Anita : « Flory, tu ne peux pas comprendre, je suis follement amoureuse de cet homme depuis le premier jour où je l'ai vu, et après tout ce temps sans nouvelles de lui, je dois lui montrer que mon cœur l'appelle. »

Flory : « Arrête avec ça, s'il te plaît. C'est la même histoire que tu as racontée pour Gilson, et maintenant tu ne veux même pas entendre son nom à côté de toi. »

Anita : « Marck est différent de Gilson, et on ne peut même pas les comparer. Gilson est un imbécile. »

Flory : « D'accord, madame, j'ai compris. Mais arrête de déranger l'autre. Il t'a déjà dit que vous vous verrez le week-end prochain. Alors laisse-le tranquille un peu. »

Anita : « D'accord, d'accord, madame qui sait tout. J'attends le jour où tu tomberas amoureuse d'un homme pour voir comment tu te comporteras. »

Flory : « Moi, je contrôle toujours mes sentiments, et tu le sais très bien. »

•••

Nous avions achevé notre repas, et Félix ainsi que Justine s'étaient retirés dans leur chambre après avoir passé un moment avec notre mère et Vanessa, ma distinguée aînée. Mon père s'était retiré dans sa propre chambre, tandis que ma mère s'entretenait avec ma grande sœur. Quant à moi, j'avais pris la décision de monter dans ma chambre afin de méditer un peu... Gravissant les marches de l'escalier, je fus surpris par l'apparition de Bella qui émergea de la cuisine. Ma mère entreprit alors de la présenter à ma grande sœur.

Une fois dans ma chambre, je me laissai transporter par mes pensées, m'imaginant toujours en train d'échanger un baiser avec Bella, nos lèvres scellées dans une étreinte passionnée. C'est alors que ma grande sœur vint frapper à ma porte.

Je me levai pour lui ouvrir, sachant déjà pourquoi elle était venue jusqu'à ma demeure intime. Puis, j'allai m'asseoir sur mon lit, tandis qu'elle prit place sur le canapé et entama la conversation.

Vanessa : « Mon frère, ce que je viens de voir aujourd'hui, je ne l'avais jamais vu depuis que Tacha, l'ancienne femme de ménage, était ici. Ne serais-tu pas amoureux de Bella, par hasard ? »

Ma grande sœur est mon unique confidente, celle à qui je me livre en toute confiance. Elle est également celle qui me prodigue des conseils et des idées en matière de relations avec les femmes. Lorsqu'elle a posé cette question, j'ai choisi d'être franc et sans détours dans ma réponse. Ignorant totalement que ma mère avait chargé Bella de me remettre quelque chose, et que Bella attendait avec impatience mes paroles à l'oreille attentive de ma grande sœur, j'ai pris la parole :

Moi : « Grande sœur, pour être honnête, je ne suis pas seulement amoureux de Bella, je suis fou amoureux d'elle. Elle me rend dingue, je te le dis. »

Vanessa : « Tu l'aimes juste comme ça ? Ou est-ce que tu la veux vraiment dans ta vie ? Parce que si c'est le cas, tu as de la chance, car elle n'a personne dans sa vie. »

Moi : « C'est ce qui me rend encore plus heureux, car je n'aurai aucun souci à l'épouser. Elle sera la mère de mes futurs enfants, la seule reine de mon royaume, l'unique étoile dans mon ciel étoilé. »

Vanessa : « Oh là là ! Marck, je vois vraiment que tu es fou amoureux de cette fille, c'est génial. Moi aussi, je l'apprécie beaucoup et je pense qu'elle sera une bonne femme. Mais s'il te plaît, ne tarde pas à lui avouer ce que tu ressens. Lui as-tu déjà dit, d'ailleurs ? »

Moi : « Non, pas encore, grande sœur, mais je ne compte pas tarder à passer à l'action. »

Vanessa : « Waouh, enfin mon frère est heureux. »

Nous fûmes témoins de l'instant où Bella heurta délicatement à la porte de ma chambre, et ma sœur aînée, d'une voix empreinte de douceur, lui enjoignit d'entrer. Dans ses mains reposait un verre contenant un lait altéré. Ma sœur, avec une délicatesse feutrée, se retira de la pièce, nous abandonnant à notre intimité.

Bella déposa précautionneusement le récipient lactescent sur la table. J'anticipais qu'elle allait s'éclipser, mais étonnamment, elle se figea devant ma personne et prit la parole.

Bella : « Marck, c'est de moi dont tu parlais à ta grande sœur ? Es-tu réellement amoureux de moi, comme tu l'as dit à ta grande sœur ? »

Moi : « Je ne comprends pas, tu écoutais notre conversation ? »

Bella : « Bon, ce n'est pas ça. J'ai juste entendu un peu de ce que vous avez dit, car je voulais t'amener… »

Bella n'avait pas achevé sa phrase que mes lèvres s'emparèrent des siennes une fois de plus. Dans une danse silencieuse, nous nous abandonnâmes au lit, nos corps se fondant harmonieusement. Bella caressait ma tête de sa main délicate tandis que mes doigts s'égaraient dans ses boucles soyeuses. Perdu dans une brume enivrante, je ne pouvais plus discerner ce qui m'animait. Dans un geste lent et tendre, ma main glissa délicatement, effleurant la peau de ses seins, mais elle m'interrompit aussitôt, mettant fin à cette audace.

Bella : « Marck, arrête s'il te plaît. »

Moi : « Ma princesse, qu'est-ce qui ne va pas ? »

Bella : « Rien du tout, mais c'est bon, je vais me coucher. »

Moi : « Déjà ? Est-ce que je te suffis déjà ? »

Bella : « Ce n'est pas ça, mais le fait est que j'ai peur.»

Moi : « Peur de quoi ou de qui ? De moi ? Oh, je comprends. Penses-tu que mon intention est simplement de te faire venir dans mon lit pour te laisser ensuite ? »

Bella : « Même pas, Marck. Nous avons tout le temps. Il est vrai que tu me plais, et je commence aussi à ressentir des choses pour toi. De mon côté, c'est pareil. On ne peut pas aimer quelqu'un qu'on ne connaît pas vraiment, avec tout son cœur, simplement en passant deux jours en sa compagnie. Je viens d'arriver dans cette maison aujourd'hui, tu ne m'as pas dit que tu étais tombé amoureux de moi, mais j'ai remarqué à travers tes actions que je te plais, et tu me plais aussi, je ne vais pas mentir. Mais prenons le temps de voir si c'est juste de l'attirance ou si c'est réellement un coup de foudre, ou si nous sommes faits l'un pour l'autre avant de nous lancer dans une aventure avec un lendemain. Sinon, j'ai connu uniquement des aventures sans lendemain jusqu'à présent. »

Moi : « Je te comprends, et je ne compte pas non plus brûler les étapes. Comme tu viens de dire, nous irons pas à pas, mais sache que je n'ai pas les mots pour exprimer ce que tu as fait naître dans mon cœur. Je suis vraiment amoureux de toi, je t'aime Bella. Je sais que cela peut sembler un peu fou, mais sans te mentir, tu es la seule pièce qui manque à mon cœur pour fonctionner correctement, le seul astre céleste qui peut éclairer mon ciel. Je veux simplement que tu me dises oui et que tu m'acceptes dans ta vie, s'il te plaît. Je sais que tu verras avec le temps que je ne mens pas et que je ne te chante pas l'amour juste pour la forme. Tu es la seule fleur que mes yeux voient dans cette multitude de fleurs que la Terre offre. Je t'aime, Bella, et je veux juste ton OUI. »

Bella : « Marck, je peux sentir dans ta voix, voir dans tes yeux que tu ne me chantes pas seulement l'amour et que tu es sincère. Mais je ne peux pas te dire oui ni non maintenant. Je ne sais pas encore si je suis réellement amoureuse de toi ou non. Je ne veux pas me lancer dans quelque chose et le regretter par la suite. Donne-moi du temps, juste un peu de temps pour que je puisse comprendre ce qui m'arrive réellement. Je ne comprends plus rien du tout, on dirait que tu m'as fait quelque chose, mais je sais très bien que tu ne m'as rien fait du tout et que c'est naturel. Alors laissons le temps au temps pour comprendre ce qui nous arrive. »

Moi : « D'accord, ma princesse, j'ai compris, et merci beaucoup pour ce baiser. Je l'ai vraiment apprécié, et sans te mentir, je ne sais pas si j'aurai la force de ne pas te le demander à chaque fois. Tes lèvres sont vraiment douces, aussi sucrées que le miel. »

Bella : « Marck, s'il te plaît, arrête de me faire rougir. Je vais te fausser compagnie maintenant, et n'oublie pas de prendre ton lait. »

Moi : « Et si tu le prenais avec moi avant de me fausser compagnie ? »

Bella : « Ne t'inquiète pas, j'en ai déjà dans le frigo, je le prendrai. »

Moi : « Non, s'il te plaît, j'insiste. »

Je me suis dirigé vers la table pour prendre le verre de lait caillé, puis, après l'avoir délicatement porté à mes lèvres pour en savourer la douceur, je l'ai offert à Bella. Elle l'a accepté avec grâce, et c'est à ce moment précis que j'ai saisi l'occasion pour lui voler un baiser supplémentaire.

Bella : Hum, monsieur Marck.

Moi : Ma princesse, je ne peux m'en empêcher, tu es ma déesse, ma perle rare. Tu ne peux pas comprendre. Chaque fois que j'emprisonne tes lèvres contre les miennes, c'est comme si je visitais un monde où il n'y a que nous deux. Un monde où la déception, la haine, la colère et tout ce qui peut nuire à l'existence d'un être humain n'existent pas.

Bella : Tu me flattes trop, bon je suis contente que tu aimes mes lèvres, mais s'il te plaît, n'abuse pas.

Moi : Ne t'inquiète pas, ma princesse.

Bella : Bonne nuit, Marck.

Moi : Bonne nuit, ma princesse, ma déesse de beauté, fais de beaux rêves juste à côté de ton prince charmant.

Bella : Et qui est ce prince charmant ?

Moi : Moi, bien sûr.

Bella : D'accord, c'est compris !!!

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