03. S'abandonner à son sort
Ma tête me faisait atrocement mal. Lorsque j'ouvris les yeux, je rencontrai le noir et mon cœur se remit à battre puis tout me revins. La facture, le bar, ces hommes,..
Où étais-je ? Un bandeau était attaché autour de mes yeux et mes mains aussi était derrière ce qui me semblait être une chaise en bois.
Je me mordis les lèvres, tremblantes et retins mes larmes. Merde, ils allaient me tuer ou même abuser de moi.
J'entendis des voix et je me figeai. Plusieurs voix se rapprochaient.
— Ona mnogo dralas'. (elle s'est beaucoup défendue), mais tu l'as vue ? Elle est sa photocopie. résonna une voix grave.
Moi, ils parlaient de moi mais que voulait-il dire par elle est sa photocopie ? Pourquoi me gardaient-ils en vie ? Ils pensaient que j'étais une prostituée ? Je réprimai un soupire de peur et essayai de me concentrer afin de les écouter.
— Mozhet byt', my ne dolzhny byli etogo delat'... (on aurait peut-être pas du faire ça.) résonna cette fois-ci une voix féminine.
— Tu sais très bien qu'on avait pas d'autres choix.
— On avait le choix Lev ! On l'avait le putain de choix !
— Ferme-la Kirra ! Tu sais très bien dans l'état dans lequel il est. On a pas le choix, on a besoin d'elle donc prends-la, nettoie-la et fais en sorte qu'il ne la voix jamais. Pas avant le signal.
— Lev...
— Obsuzhdeniye okoncheno. (la discussion est fini.)
Après cela, un long silence se fit entendre avant que des pas s'éloignant se firent entendre. Qui etaient ces gens bordel !
Des lent pas se firent de plus en plus entendre, se rapprochant de moi. Et lorsqu'une fine main chaude se posa sur mon épaule, je lâchai un cris strident.
— Je ne vais pas te faire de mal... résonna cette même voix féminine avant que je sente ses mains passer derrière ma tête et d'un coup, je fus face à une lumière aveuglante.
Mes yeux mirent quelques secondes à s'habituer à la lumière avant que peu à peu mes yeux rencontrèrent une silhouette fine. Je remontais légèrement mes yeux pour croiser les iris bleu d'une jeune femme. Elle était incroyablement grande, orné d'un tatouage au bras.
— Je sus Kirra,... Kirra Lenov. Je ne suis pas la pour te faire du mal. Je te le promet. Comment t'appelles-tu ? elle me dit tout en me fixant de son regard de braise.
— Ak.., Aksana. dis-je lentement. Je vous en pris, ne me faite pas de mal. Je ne suis pas une prostituée, je le jure ! Je vous en prie.
La femme devant moi hocha lentement la tête.
— Je le sais, je ne vais pas te faire de mal Aksana. elle dit en se dirigeant derrière moi pour ensuite détacher mes mains et mes jambes de la chaise inconfortable.
Je me mordis la langue de stresse.
— Je suis désolé pour tout ça... elle dit en pointant les fils tantôt sur moi de sa main.
Je me levai, en ne manquant pas de tomber, et frottais mes poignets meurtrière.
— Je pense que tu dois vouloir prendre une douche... Ils t'ont un peu trop mal traité. dit-elle en me faisant signe de la suivre dans un long couloir.
Je la suivis lentement. Mes jambes étaient faibles et engourdis, comme çi j'étais rester assise pendants des heures et des heures. Je me sentais faible, je n'étais plus au contrôle de mon corps.
Elle s'arrêta devant une porte métallique et poussa la porte avant d'y pénétrer, suivit de moi. La pièce était assez sombre et le sol carrelé était gris. C'était ce qui me semblait être une douche. La pièce était assez propre, ce qui m'étonna au contraire de la pièce dans laquelle je me trouvais tantôt.
— Prends-toi une bonne douche. Je passe te déposer des vêtement et ensuite je te le promet que on t'expliquera tout. murmura-t-elle avant de me laisser dans la pièce.
Je passai lentement mes mains dans mes cheveux doré avec nervosité. Je fis un tour sur moi même pour contempler la pièce. Aucune fenêtre, aucune issue, aucune échappatoire. Mes yeux croisèrent la porte métallique et je me dirigeai vers celle-ci avec l'espoir de pouvoir l'ouvrir. Je mis ma main sur la poignet et essayai de l'ouvrir... sans succès.
Bien-sûr ! À quoi je m'attendais ?
Je redirigeai mes yeux vers la douche et remarquai que celle-çi ne contenait pas de rideaux.
Une sale de bain typique d'une personne qui ne peut pas s'échapper.
Les larmes me montèrent déjà au yeux et je croisai les bras sur ma poitrine.
Nadia...
À la pensée de mon amie, les larmes s'échappèrent de mes yeux sans que je ne les retenir. Elle devait être tellement inquiète.
Purée qu'est ce que tu fais Aksana ! Ils devaient sûrement avoir des caméras, c'était sûr. Je ne devais pas me montrer faible. Je devais m'en sortir, j'allais m'en sortir.
Tu as déjà vécu pire Aksana...
