Chapitre 2
"L.A 15 Mai à 19h05"
J'entre d'une démarche Féline dans le hall du palais. Ah ! Comme cette maison m'a manqué. En même temps cela fait plus de 3 mois que j'y suis pas venue trop occupée avec ce contrat. Raison pour laquelle j'ai pris le premier vol pour Los Angeles hier après le jugement.
Bref, le palais est bondé ce soir. Encore une victoire à fêter : la mienne.
Suite à ma victoire d'hier, Mère a organisé une réception en mon honneur. Elle a été très satisfaite de mon exploit. Elle le sera encore plus quand elle verra ma surprise. Je suis dans mes pensées quand trou noir. Non ! Je n'ai pas reçu un coup sur la tête, quelqu'un s'amuse juste au jeu de cache-cache. Et je ne connais qu'une seule personne qui aime jouer à ce jeu : Véronique GRANT, qui en plus d'être une très jeune et ravissante anglaise, est une grande amie à moi.
-Tu sais que tu n'arriveras jamais à m'avoir ? J'affirme avant de me retourner face à elle avec un grand sourir lui obligeant à défaire ses petites et douces mains de mes yeux.
- C'est ce qu'on verra. Je ferrai mieux la prochaine fois. Je vais m'entraîner à James Bond. Je t'assure que même Marie, mère de Jésus me félicitera. Elle s'exprime pour se donner de l'assurance.
-Aller ! Viens là. Je m'adresse à elle en lui ouvrant mes bras dans lesquels elle s'y engouffre sans se faire prier.
-Tu veux me corrompre pour que je ne mène à bien ma mission car tu sais que je vais gagner. Elle a toujours à dire.
-Fais chier, Roni.
- Tu as beaucoup de chance ma chérie. J'arrive toujours pas à croire que tu es allée à Paris.
Elle dis en se dégageant de mes bras.
- Moi non plus, figures-toi.
- Oh my God ! Comme je t'envie. Raconte-moi. C'était comment ?
Roni me demande avec les yeux pétillants tel une gamine en attente de chocolat.
- C'était juste... Je commence par dire mais je suis coupée dans mon incroyable récit par une autre voix plus enjôleuse...
-Ludmilla chérie. Mère s'avance vers nous et me prend dans ses bras. Bon retour à la maison.
- Merci mère. Vous m'avez tous beaucoup manqué. Même cette emmerdeuse de Roni. J'affirme moin fort et me détache de ses bras juste à temps pour remarquer le sourire de mère et Roni lève les yeux au ciel signe qu'elle a tout entendu. Décidément on ne peut rien lui cacher.
- Toi aussi, ma fille. J'espère que tu as passé un bon séjour à Paris.
- C'était juste merveilleux. Mère, je t'ai même apporté un très beau souvenir de là et je suis sûre que tu vas l'adorer.
Elle n'a pas eu le temps de me répondre qu'elle reçoit un message. Et vu son expression, elle est plus que satisfaite. J'ai ma petite idée sur ce que ça peut bien être.
- Ton ex époux vient de faire don d'une somme plus que généreuse à BCP. Elle marque une pause, et à en voir la tête que devrait avoir en ce moment l'air de "je suis la déesse du monde", on dirait que tout deux, mère et Roni, ont comme une éclaire, comme si elles revenaient à la réalité. Donc c'est ça, ton cadeau ? Je crois qu'avec ça je vais rêver tout temps de Paris.
On éclate tous de rire.
Je n'ai pas besoin de répondre, mon visage d'ange en dit déjà long.
-Comment as-tu réussit ce miracle ? Roni n'arrive toujours pas y croire...
Rien n'est impossible pour Ludmilla. Elle devrait déjà savoir cela.
- Et puis il faut voir le montant de la donnation. On dirait qu'il s'est ruiné totalement... Rajoute Roni au bord de l'explosion en constatant le montant exorbitant.
- Disons que j'ai donné un petit coup de pouce à mon ex mari pour trouver sa vrai vocation dans la vie. De toute façon on a partagé quelque chose d'intime. J'insiste plus sur la fin de la phrase avec un air faussement triste.
Et ! La reine du drame.
- Intime ?? Ça a bien été intime et surtout enrichissant. Lance Roni.
- Ma fille chérie, je crois que tu es prête pour ce contrat. Tu m'a prouvé aujourd'hui que tu es à la hauteur de toute mes attentes. Ma chérie, tu viens de gagner le plus gros contrat de toute ta vie..