Chapitre V: Un patron pas comme les autres

Je me précipite dans ma chambre le cœur battant,je n'étais pas en colère je ne savais pas quels sentiments m'animent en ce moment précis. J'étais plus inquiète de perdre mon travail après seulement un jour, je ne regrette pas d'avoir remis cette bonne dame à sa place , ce que je regrette c'est qu'après mon départ le petit ne veuille toujours pas d'autres seins pour l'allaiter.

Rongé par des pensées négatives, je me déshabille pour changer de tenue, vrai que je ne possède pas beaucoup de vêtements mais je ne supporte pas les vêtements dans lequel j'ai énormément transpiré.Entre ma course folle cet après midi et tout ce que j'ai dû faire durant la journée.

- C'est mieux si je prenais un bain avant, me dit-je ne sachant quand j'aurai encore cette opportunité

Je me dirige donc vers la salle de bain, prends un bon bain et ne pût m'empêcher de m'attarder. Je me sentais tellement bien après ça. un peu soulagée de mon odeur corporelle, je me dirige vers ma chambre toute nue ne m'attendant bien évidemment pas a trouver une personne assise sur la seule chaise qu'il y avait dans ma chambre. Je prie quelques secondes pour me rendre compte de la situation dans laquelle nous nous trouvions.

- Oh veiller m'excuser ! s'exclama il en se levant tout en ne détournant pas le regard

Il fixait intensément quelques chose, ou plutôt quelq'un et ce quelqu'un c'était moi.

- Retourner vous s'il vous plaît ! dit-je paniqué en me cachant avec la première chose que j'ai vu sur le lit

Il le fit, il semblait gêné par la situation et moi j'étais plus préoccupé par sa présence dans ma chambre que par cet incident.

- Que fait vous dans ma chambre messire ? demandais je en enfilant les vêtements que j'avais choisi de porter

- Je...Hum , il s'éclaircit la voix puis poursuivie d'une voix neutre, Je suis venu vous demander pourquoi vous avez fait ça ?

- Nourrir votre fils!?

Il ne répondit pas, alors je suppose que c'est ça

- Je ne pouvais pas supporter l'entendre pleuré ainsi , répondit je honnêtement

- Je vois, Avez vous fini de vous habiller ? je déteste parler sans regarder la personne à qui j'ai en face.

- Oui vous pouvez vous retourner

Il se retourne et nos regards s'ancre l'un de l'autre, il n'y avait rien d'ambiguï juste que j'étais aussi pareil que lui, je n'aime pas parler sans regarder droit dans les yeux, ce qui m'a value énormément de problème durant ma vie.

Il ne semblait pas énervé que je le regardasse dans les yeux aussi, alors je ne fit pas de commentaire là dessus.

- Vous avez un enfant?

- J'avais...

-Je vois... il ne demanda pas plus d'explications et cela me va

- Vous pouvez continuer à nourrir mon fils et je vous payerai un surplus pour ça

J'étais trop contente mais je ne pouvais pas l'accepter,tant bien même que ça m'aurait été d'un grand bien.

- Je ne le fait pas pour ça

- Je tiens tout de même à vous payer, dit-il

Le ton de sa voix sonnait plus comme s'il me prévenait plutôt que me demandais mon avis.

- Je ne peut vraiment pas accepter,dit je sur de moi

Il se rapprochait un peu de moi, et j'avais l'impression qu'il avait dépassé la limite qu'il fallait entre nous.

- Vous n'avez pas compris que ce n'était pas une proposition ?

- Mais je...

- J'en est terminée, passer une excellente nuit... et encore une chose ! dès demain vous allez déménager dans la chambre de mon fils je ferai mettre un lit pour adulte comme ça vous pouvez prendre soin de lui sans aucun handicapes. il sortie de ma chambre sans même me laisser le temps d'accepter

- Quelle spécimen,me dit-je en éclatant de rire

Je commençais à avoir foi en l'humanité, de toute les domaines où j'ai travaillé c'est la première fois que je vois un patron telle que lui. Un patron qui se déplace lui même pour annoncer des nouvelles où qui accepte un tel compromis, où qui pénètre tard dans la chambre de son employé pour... ohh tait toi! entonait je à ma conscience, sachant bien qu'il ne parlait pas que de monsieur William.

Ne commet pas la même erreur Awa

- Ça ne risques pas d'arriver

Sans la permission de qui que se soit j'entrepris de me rendre dans la chambre de junior, je voulais voir comment il allait.

Une fois devant sa porte, j'ouvre tout doucement et pénétra la pièce qui était légèrement éclairé par une bougie.

- Qu'est ce que vous faites là ? me demande une voix familière

- Ah madame Agathe j'étais venue voir comment le petit se portait.

- Il va bien ,vous pouvez disposer et ne remettez plus les pieds dans cette chambre sans permission !

Je souris intérieurement me rappelant ce que messire William m'avait dit plutôt, elle risque de s'évanouir en apprenant cette nouvelle.

-Pourquoi souriez vous ?

- Oh,je n'avais pas remarqué que j'avais laissé échapper un petit sourire face à cette pensée

- Rien madame

- Vous pouvez disposer ! fit-elle en me renvoyant

-Si vous me le permettez ! répondit je en faisant une légère révérence

J'étais soulagée de savoir qu'il ne pleurait plus, je retourne donc dans ma chambre et me coucha , le sommeil ne tarda pas à venir.

Je sentais quelque pincement au bras et me rendis compte que c'était une domestique que je ne connaissais pas encore.

- Madame Agathe vous demande !

- Il est quel heure ?

- Nous sommes au petit matin, aller dépêcher vous !

- D'accord j'arrive !

Elle sortit de ma chambre et je pris quelques instants pour remettre mes idées en place.

- Ils ne savent pas frapper à la porte où quoi !? me dit -je blasé

Je me dépêche de me débarbouiller , me nettoyant le visage et me rendis directement vers les appartements de dame Agathe.

une fois rentrée dans ses appartements, bien évidemment après avoir toqué plusieurs fois, je vois une dame Agathe rouge de colère, pourquoi ? je ne saurais dire.

- Comme ça vous allez déménager dans la chambre du petit !? sa sonnait plus comme une accusation

- Oui sous ordre de Sir William lui même ! répondit je naturellement

- Qu'avez vous donc fait !?

- Je ne comprends pas votre question madame, veiller être un peu plus précise.

- Sale gamine! elle semblait perdre son sang-froid

- Est-ce de nous vous parliez ?

Elle semblait encore plus crispé qu'au début, je ne comprends pas son comportement,mais cela mais carrément égal,je m'en fiche royalement de ses états d'âmes. Tout ce que je voulais c'était qu'elle me disent pourquoi elle m'avait fait appeler pour que je puisse aller prendre soins de junior.

- Faites très attention à vous, je vous est à l'oeil et si vous pensiez que vous rentrerai dans les bonnes grâces de William vous vous mettez les doigts dans l'oeil ! Il ne regarderai jamais une... servante telle que vous, vous pouvez disposer !

Je n'ai pas compris un traître mots de ce qui venait de ce passer, donc si je comprends bien elle m'a fait appeler juste pour me menacer ? c'est tellement ridicule. je ne fit pas plus attention à elle et partie prendre soins des enfants.