chapitre 1

Marie

Je suis aux anges de me réveiller chaque matin au près de mon mari José cet homme est exceptionnel et surtout riche.

Moi : où vas-tu si tôt ?

José ( se dirigeant vers la salle de bain): tu as oublié qu'on avait une réunion avec nos investisseurs ce matin.

Moi : bien-sûr que je m'en souviens mais nous avons encore du temps.

José ( cri de la salle de bain) : tu ferais mieux de te préparer dès maintenant nous ne devons pas être en retard. C'est notre seul espoir pour faire revivre l'entreprise.

Il a raison notre entreprise risque de faire faillite si nous restons les bras croisés, je refuse d'accepter être ruiner je dois vivre comme une reine c'est ce que je mérite.

Tessa

Je suis debout dès les premiers chants du coq je fais le ménage, le jardinage, la plonge le matin je m'affaire à la cuisine afin que le petit déjeuner soit prêt à temps. Mes parents doivent aller au boulot et mes sœurs à l'école. J'entends ma mère crier mon nom cela signifie qu'ils sont à table et qu'ils m'attendent. Elle me rappelle et cette fois avec insistance je préfère me rendre à la salle à manger au risque de me faire battre.

Marie : comment se fait t'il que le repas ne soit pas prêt à cette heure ? Tu dormais n'est-ce pas ?

Moi : je vous jure que je ne dormais pas, j'ai juste pris du retard Aujourd'hui à cause des nouvelles plantes que vous avez ramené. Il m'a fallu beaucoup plus de temps pour les arroser.

José : tais toi petite insolente !

Moi : pardonnez moi père accordez moi juste quelques minutes je vous promets que tout sera prêt.

José : je te donne cinq minutes pas plus.

Moi : merci père.

Je me dépêche d'aller terminé la cuisine heureusement je finis à temps. Je ramène les repas à table. Je les sert à tour de rôle et me tiens un peu à l'écart au cas où ils auront besoin de moi. Lise ma sœur aînée prend son café mais à la première gorgée elle se brûle la langue. Ma mère m'appelle en colère.

Marie : tu veux tuer ma fille c'est ça ? Tu lui as intentionnellement servis un café chaud pour qu'elle se brûle n'est-ce pas ?

Moi ( apeurée) : mère je vous prie de me pardonner, dans la précipitation j'ai oublié de refroidir le café de Lise.

Marie : tu as brûlé ma fille tu vas le payer.

Ma mère me jette le contenu de la thermos, heureusement pour moi l'eau chaude m'éclabousse le cou et l'épaule. La douleur de la brûlure est attroce. Je n'ai pas le droit de pleurer quand elle me puni je retourne sur mes pas et attends qu'ils terminent le petit déjeuner. Ma mère me donne quelques instructions avant de partir. Je fais les derniers travaux ménagers puis rejoint le chauffeur à l'extérieur. Ils m'ont chargé de faire les courses pour la semaine je dois être conduite par le chauffeur, ils évitent de me laisser sortir sans surveillance ils ne veulent pas que je m'en fuis.

Moi : Joël mère m'a chargé de faire des courses aujourd'hui.

Joël : bien-sûr elle m'en a parlé elle m'a surtout dit de garder un oeil sur toi.

Moi : elle n'a pas à s'inquiéter je ne m'enfuirait pas.

Joël : si tu es prête on peut y aller.

Joël m'oblige à m'asseoir à l'avant, apparemment il ne veut pas que je m'ennuie toute seule à l'arrière il me raconte des anecdotes et des blagues bien que la route soit longue je ne m'ennuie pas.

Joël : c'est quoi cette marque sur ton cou ? J'imagine que la patronne t'a encore puni

J'acquiesce.

Joël : alors pourquoi tu ne vas pas loin d'elle ça se voit qu'elle ne t'apprécie pas.

Moi : mais ce sont mes parents où veux tu que j'aille ? Et si je m'en vais j'ai peur de les frustrer.

Joël ( soupire): regarde ce qu'il te font, ils t'ont transformé en bonne à tout faire ces gens ne t'aiment pas ils n'ont aucune estime pour toi. Enfin ressaisi toi !

Moi : c'est peut-être mieux de m'éloigner d'eux mais j'ai peur.

Joël : je peux au moins t'amener à l'hôpital ? La plaie est assez profonde.

Moi : mère se fâcherait si je me fais soigner sans son autorisation tu le sais bien.

Joël : ce n'est pas possible d'être aussi méchante

Je ne sais plus quoi faire pour plaire à ma mère et à mon père. Je fais tout les efforts mais ils ne le vois pas ils préfèrent les sœurs aînés à moi. Ils les traitent comme des princesses alors que moi je ne suis qu'une domestique à leurs yeux. Je change de sujet pour ne plus penser à ma famille ne serait-ce que pour quelques minutes. Joël est le seul ami que j'ai, le seul avec qui je peux discuter. Je suis tout à coup interrompu par une scène étrange.

Moi : Joël c'est quoi cette voiture qui roule à contre sens ? J'ai l'impression qu'il vient vers nous.

J'ai à peine terminé ma phrase que j'entends un grand bruit sourd, la pare-brise de la voiture se brise en mille morceaux. Ma vision se brouille et mes yeux se referment malgré moi.

Les premiers sons que j'entends à mon réveil sont des voix j'arrive à reconnaître les voix de mes parents et ceux d'un inconnu. Si je m'en tiens à leurs propos je suis dans un hôpital et l'inconnu est le médecin. J'ouvre les yeux mais je ne vois rien je porte ma main à mon visage et constate qu'il y a une bande qui recouvre ma vue.

Marie : docteur je l'ai vu bouger je crois bien qu'elle s'est réveillée

Docteur ( s'approche de moi et me ôte la banderole) : mademoiselle Clark comment es-ce que vous vous sentez ?

Moi : j'ai des courbatures

Docteur : ça devrait passer avec des anti douleurs. Dites-moi mademoiselle es-ce que vous me voyez ?

Moi : non

Docteur : vous voyez ma main ?

Moi ( paniquée) : je ne vois rien qu'es-ce qui se passe ? Je n'y vois plus rien.

Docteur : calmez-vous s'il vous plaît.

Moi : je suis aveugle c'est ça ? Répondez moi

Marie : Tais toi Tessa et laisse le docteur parler.

Docteur : ne vous inquiétez pas mademoiselle il y a encore des solutions nous allons trouver une solution pour vous.

Moi : merci monsieur.

Ils s'éloignent un peu et se mettent à discuter apparemment j'ai eu un accident de voiture et des brisures de verre m'ont fait perdre la vue. Il demande un demi million pour mon opération mes parents sont multimillionnaires payer cette somme est un jeu pour eux.