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#Amour Amer

#Auteur : Müdøy

Je m'appelle AÏSHA et voici mon histoire.

Je suis née dans une famille normal pas pauvre ni riche.

Nous mangeons à notre faim, nous nous vêtissions dignement.

et je fréquentais le collège.

J'ai deux sœurs et pas de frère.

au collège j'ai fais un rencontre spécial enfin c'est ce que je croyais.

Bref, je fais la connaissance de Salif un mec très beau.

Noir de peau et très musclé et par contre timide.

Il est devenu tout de suite le frère que je n'ai jamais eu

Il était à mes petits soins et très protecteur.

On se beaucoup rapproché et notre relation se limitait qu'à l'amitié.

Malheureusement, Salif était issue d'une famille très pauvre et mono-parentale.

Son père est mort alors qu'il avait 12 ans et 6 lunes

Sa mère vendait les braises communément appelé Makala chez nous, pour nourrir Salif et sa sœur Alice.

J'avais pitié d'eux car parfois il manquait de quoi se nourrir et dormais le ventre vide.

Et dans mon empathie j'ai volé la nourriture de chez nous et je leur apporté.

Ne me jetté pas des pierres J'suis très sensible aux souffrances des autres que j'suis prête à aider peu importe les manières.

Et d'ailleurs même la parole de Dieu nous dit d'aider la veuve et l'orphelin.

Et c'est exactement ce que je faisais même si par contre je vole pour ça.

Sa mère ne cessait de me remercier et de bénir le ciel pour moi.

Le jour passaient et nous déchrochons nos diplômes avec brio Salif et moi.

Et quelque temps après Salif trouva un petit travail qui lui permettait d'entrer à l'université et de prendre soins de sa famille au minimum et même scolarisé sa sœur qui avait arrêté le chemin de l'école par faute des moyens.

Moi de mon côté mon père m'inscriva facilement dans un université de la place et j'opta comme faculté l'économie sociale.

Désormais comme j'étais occupé par les cours et que nos chemins s'était séparé moi et Salif.

Je me concentra corps et âme dans les cours.

Au point où je cessa de leur rendre visite.

En même temps leur condition avait un peu amélioré et donc j'avais plus besoin de volé la nourriture pour leur apporter.

Alors qu'un jour j'étais malade et donc je m'étais absenté au cours.

Allongé dans le salon, ma sœur m'annonça une visite.

Je m'attendais à tout sauf de voir Salif.

J'étais tellement contente que je lui sauta au coups bien que je sois malade

Je lui fit asseoir et il me tendit un paquet bien emballé et dit.

— Bonjour Aisha j'ai appris que tu étais malade

J'suis venu voir comment tu allais et j'ai tenu à t'offrir ce petit cadeau en reconnaissance pour tout ce que t'as fait pour nous.

C'est petit paquet n'est rien comparable à la façon inconditionnel que tu nous a aidé.

On ne cessera jamais de te remercier.

— Merci beaucoup Salif celà me va droit au cœur, même si tu n'aurais pas dû.

— mais non t'inquiètes, j'ai un petit travail ce qui me permet d'étudier et avoir au mois quelques sous pourquoi n'est pas te donner un petit cadeau.

C'est vrai j'ai économisé pour le faire mais ça en vaut la peine.

— Merci beaucoup Salif t'es une personne magnifique.

— je t'en prie.

Au fait AÏSHA ma mère se plaint du faite que tu nous rend plus visite, elle aimerait beaucoup te revoir.

— c'est le cours j'suis beaucoup très préoccupé ce dernier temps, mais je vais tracer un programme pour la rendre visite.

— ça la faira énormément plaisir, sinon t'as déjà pris le remède ?

Et d'ailleurs de quoi soufres-tu?

— La malaria et j'ai déjà pris le remède.

— vivement que tu te rétablisse au plus vite.

— Merci

— et les cours ça va ?

— je me débrouille du mieux que je peux et toi ?

— pas des soucis en tout cas, à part l'argent des frais accademique qui pose souvent problème mais je me bat.

— ça va aller mon frère tiens bon.

— bon je vais demander à partir, prends soin de toi et prompt rétablissement.

— Merci infiniment pour la visite.

— c'est le minimum que je peux faire.

J'accompagna donc Salif à la porte.

Une fois seule je me précipita d'ouvrir le paquet curieuse de voir ce qu'il contenait.

Je laissa échapper un hoquet à la vue du cadeau.

C'était deux magnifiques robes en dentelle et deux bracelets plaqué or qui devrait sans doute coûté une fortune.

Salif a beaucoup dépensé, les robes était absolument magique.

J'imagine déjà mon corps engouffré dedans et d'innombrable yeux qui me regarderons.

C'est le délux en soit.

Je souris en pensant au selfie que je vais me prendre avec ses robes à la fac.

Il a vraiment fait un grand effort vu la misère dans la quelle il est avec sa famille et ça me touche énormément.

La semaine qui suit alors que je mettais déjà complètement rétablie, j'ai prévu donc d'aller visiter Maman Linda la mère de Salif comme promis.

Maman Linda est une femme très courageuse et très brave qui a affronté beaucoup d'obstacles.

À la mort de son mari sa vie à complètement basculé.

Sans travail elle se voyait élevé deux enfants sans aucune aide financière.

C'est ainsi qu'elle passa chez les voisins faire le ménage et se faire payé.

Mais aussi les braises qu'elle vendait.

Mais tout ceci ne suffisait pas vu l'ampleur du montent pour payer de quoi se nourrir dans notre pays.

Donc l'aide que je leur apporté était bénéfique.

J'arriva donc de ce pas et toc la petite cabane faite de bambous et frappé de l'argile que stev et sa famille vivait.

J'suis accueillis par le sourire angélique de maman Linda qui passa ses mains pour se débarrasser de quelques tâches des braises.

Ensuite elle m'enlença.

Ça fait tellement longtemps qu'on se pas vu.

on se manqué mutuellement.

Elle me donna une chaise en bois et se demela pour m'apporter l'eau que j'ai bu difficilement à cause du goût qui était aigre.

On papota pendant un long moment, elle me demanda comment va mes cours et tout.

— et tes parents vont aussi bien ?

— oui maman on se plaint pas.

— sauf que toi tu nous a oublié...

— avec les cours c'est difficile de venir maman.

— je vois, sinon t'as apprécié le cadeau de Salif.

J'étais surprise que sa mère soit au courant, mais celà ne me préoccupa pas du tout.

— oui maman, j'ai beaucoup apprécié c'est tellement magnifique les deux robes et le bracelet.

— il a tellement économisé pour te l'acheter.

— ça je l'ai remarqué, et ça me touche énormément, mais il n'aurait pas dû vu la situation économique.

— je te comprends, mais que peut-on pas faire au nom de l'amour ?

— L'amour ?

— ne me dit pas que tu fais l'aveugle ?

Salif t'aime énormément, et ça saute aux yeux comment toi tu fais pour n'est pas le remarquer ?

Et d'ailleurs il me l'a dit de sa propre bouche être amoureux de toi.

Mais comme il est timide toi même tu le sais c'est difficile de te le dire...

J'étais bouleverser de ce que maman Linda m'avait dit.

Que je ne mis pas long avant demandé à partir.

La semaine suivante, je réfléchissais continuellement à ce que m'avait dit maman Linda.

C'est vrai moi aussi j'avais déjà nourri le sentiment pour Salif mais je me demandais si c'était réciproque.

Mais aussi j'avais peur que ça ne soit pas le cas, mais comme c'est le cas je maintenant peur de mes parents surtout de ma mère.

Elle a toujours voulu pour moi d'un homme moderne.

Pas un desous dessus comme Salif.

Elle me l'a toujours répéter, qu'elle veut pour moi un homme qui prendra bien soin de moi même quand eux ne seront plus de ce monde et j'avais intérêt de bien faire mes choix.

Alors que dira-t-elle quand je vais la présenté Salif? d'ailleurs je me souviens personne n'a jamais aimé notre amitié avec Salif ni même mes sœurs.

Encore moins mes amies.

Ne sachant pas quoi faire je résolu donc d'aller rencontrer Salif pour qu'il me confirme de sa bouche s'il était réellement amoureux de moi.

J'avais besoin de le savoir.

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