10

#Amour Amer

#Auteur : Müdøy

#Episode 10

— Merci beaucoup ma chérie sans toi je ne sais pas ce que j'aurais fait.

— Non mais tu va arrêter de me remercier à chaque instant, c'est mon devoir d'aider ma meilleure amie

— mais je peux pas m'empêcher de te remercier Adèle.

mille fois merci.

Sans toi j'aurais continué toujours à vivre le Martyr dans la douche en baignant dans mon propre sang.

À la moindre appel t'as tout laisser pour venir me secourir, tu me démontre à chaque fois ton amour à mon encontre, je te remercierai jamais assez....sniff

— Dis pas que tu veux pleurer pour si peu?

miskine t'es trop sentimentale on va dire.

— mais c'est normal.

t'es pour moi un cadeau divin.

Non seulement tu m'as amené à l'hôpital, mais aussi tu m'a raccompagner à la maison.

Et tu te pas limité par la.

T'as ensuite préparer pour moi et mon mari, et t'as fait quelques ménages.

Comment manqué de te remercier ?

Je t'aime énormément mon amie....sniff.

— faut pas me faire pleurer aussi hein...

Dans ton affaire de pleurer comme une madeleine là j'suis pas dedans.

— non mais tu peux pas être sérieuse pour une fois ?

La bible dit faut pleurer avec ce qui pleure nah?

— et non pleurer pour un rien du tout.

Je crois t'aurais déjà remporté le prix Nobel du

Pleure tellement t'es calé dedans.

— Ahhh Mdr ?????

J'en peux plus, c'est quel enfant ça.

t'es trop drôle toi.

Dis-je en rien jusqu'aux éclats.

Avec Adèle c'est toujours les cas, tu peux jamais t'ennuyer.

Une fille en or au carré.

— et voilà ce que j'aime voir chez toi Aïcha.

C'est sourire.

me dit-elle avec sérénité et beaucoup de douceur, avant d'enchérir.

— malgré tout les problèmes du monde que tu peux avoir sur ton dos, n'efface jamais ton sourire.

t'as une sourire angélique.

et tes dents on une clarté extrême.

Si tout le monde avait ton sourire jamais il y'aura eu de guerres dans le monde.

Tellement ton sourire reflète la paix.

C'est un cadeau divin.

ne l'efface jamais de ta vie.

Continue à sourire à la vie, même si elle te montre sa face sombre.

Ton sourire est plus fort que tes problèmes.

— je vais finir par croire que tu me drague !

— Quoi? Mdr

Avec ta tête de pioche, on t'as dis que j'suis Salif moi?

— koh tu me sors des paroles mielleuse, autant croire que c'est le cas.

— bouffonne vas, tu me traite de moins sérieuse alors que toi c'est plus pire que moi.

— jamais de la vie, toi c'est une autre dimension et tu commence à me contaminer

Mdr.

— quand même...

Sinon plus sérieusement aïcha, je te trouve décimé ces derniers temps.

— comment n'est pas l'être ?

Alors que je fais de fausses couches répétées.

— Non avant même que tu puisses avoir cette grossesse qui vient de sortir.

Je sentais que t'as perdu ta vivacité d'autres fois.

Je baisse alors la tête, effectivement elle a raison.

Ce dernier temps Salif a installé une distance entre nous, et ça me tue à petit feu.

Je peux pas vivre sans lui parler ne fût ce qu'un jour.

Je pourrais pas.

Il est mon tout.

Je l'aime au point où on a jamais aimé une personne.

Mais depuis que je lui fais pas des enfants, c'est devenu difficile.

Il semble avoir changé légèrement.

Il me parle différemment, on sort plus un weekend amoureux comme d'autres fois.

On échange même plus pendant 10min.

on vit comme des inconnus.

J'suis grave dépasser par la tournure des évènements.

— heee Aïcha quesqu'il y'a ?

tu sais que tu peux tout me dire.

— T'inquiète pas ma sista, je vais très bien.

Y'a aucun soucis !

— aucun soucis et t'as cette tête ?

— tout se passe bien tu peux me croire.

Ajoute-je en affichant un grand sourire pour essayer de la dissuader.

Il est certe vrai que c'est ma meilleure amie.

Mais je peux pas tout lui dire concernant mon couple.

Avec l'aide de Dieu tout va aller de mieux en mieux. J'en suis sûre.

— si tu le dis ok.

Je peux pas t'efforcer.

Mais je vais juste te dire de garder la tête haute peu importe ce qui t'arrive.

Dieu n'est pas aveugle, un jour tu vas porter des enfants j'en suis certaine.

Crois fermement en lui.

— c'est ce que j'ai pensé aussi, mais ça fait la 5 éme fois que j'ai fait de fausses couches où est Dieu ?

— soit patiente, Dieu répond à nos supplications le moment qu'il trouve favorable.

Tu m'a toi même dit qu'il vous a aidé dans le passé au point où Salif à quitter de néant au sommet.

C'est une preuve évidente de la bonté de Dieu.

— t'as raison sur ce coup.

— Essaye juste de voir le bon côté de chose.

Que pense Salif de tout ses fausses couches répétées ?

— il est la pour moi, et me rassure que ça va aller.

Il est très attentionné et me dit de n'est pas être impatiente que Dieu va nous donner un enfant ou des enfants les moments propice.

Ne me jettez pas des pierres !

J'avais pas le choix que de mentir.

C'est vrai que Salif a considérablement changé depuis cette histoire de grossesse...

Et sa considération envers moi a baissé.

Mais au plus grand jamais je vais étaler ses défauts.

— tu vois même Salif dit que ça va aller, alors pourquoi t'inquiéter ma belle ?

Ton homme t'aime beaucoup.

Y'a pas beaucoup des hommes qui peuvent soutenir leur femme dans ces genres de situation.

Si seulement elle savait, me dis-je intérieurement.

— bon je vais demander à partir ma sœur.

— D'accord, encore une fois merci beaucoup pour tout.

— bon cette fois-ci je vais pas te répondre.

Tu viendras demain à la maison cosmétiques ?

— je pense pas!

— ohh d'ailleurs j'ai oublié que t'es sous convalescence et que t'as besoin de beaucoup de repos.

N'oublie surtout pas de boire les Médocs que le docteur t'as prescrit.

Beaucoup des bonnes choses à toi.

— Merci, bon retour à toi Adèle.

Je l'accompagne alors à la porte.

Après cela je retourne me coucher sous la couette.

Le soir salif arrive.

Et fait comme si de rien n'était.

Pas même un '' comment tu vas ''

Il m'ignore complètement.

Il se change et par s'asseoir à la table à manger.

Ça me dégoûte, je dois tout faire pour retrouver mon homme.

Cette situation ne doit pas continuer.

— AÏSHA ??

m'appelle-t-il en me faisant sursauter, depuis la table à manger où j'avais déjà servi son repas.

J'accourt alors vers lui.

— qui a préparé ?

Me demande Salif très en colère !

— je me sentais pas bien, c'est Adèle qui a cuisiné !

— et donc madame laisse son amie de

préparer pour son mari !

Mais quel genre de femme moi j'ai épousé ?

Viens voir ce que ton amie m'a servi.

J'ouvre les casseroles, et ce que je vois me frappe de stupeur depuis la pointe du pied jusqu'aux extrémités des cheveux.

Quelques têtes de Fretin remplis des caillasses.

Adèle n'a pas préparer des Fretins.

Mais d'où vient ce tête des Fretins ?

C'est moi même qui a servi pour Salif, c'était d'ailleurs son repas préféré les ( fumbwa feuille de gazelle) + les cuisses de poulet.

Quesqui se passe?

— alors tu m'expliques ?

— chéri je te jure que c'est pas ça qu'on a préparé, et c'est moi même qui te servi.

Je comprends pas qui a fait ça...

J'suis dépassé !

— attend tu me prend pour un connard c'est ça Aïcha ?

Appart toi et moi qui entre encore dans cette maison ?

Les voisins ?

Notre parcelle est clôturé !

Donc tu as voulu te venger de moi en me préparant de la merde?

Mais quel manque de respect.

— Salif crois moi, je t'ai jamais menti.

Viens voir ce qu'Adèle a préparé dans la grande marmite.

Je m'avance vers la cuisine avec salif qui me suis derrière.

J'ouvre précipitamment la marmite.

Et tout de suite je laisse tomber le couvercle dans un fracas.

Mes yeux prêt à sortir de leur orbite.

J'ai la chair de poule à la vue de ce qu'il y'a dans la marmite.

Pleins des asticots.

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Pleins des asticots ??

C'est quoi encore cette sorcellerie ?