Bibliothèque
Français
Chapitres
Paramètres

Chapitre : 02

.

Aube naissante, un frisson d'excitation me tira du sommeil. L'idée de travailler et de gagner mon propre argent me donnait des ailes. La somme aperçue la veille me trottait dans la tête. Vingt mille francs par mois, mis de côté pendant onze mois, cela ferait une petite fortune !

Avant de quitter le nid familial, il me fallait accomplir mon rituel matinal : assurer l'ordre de la maison et accomplir les tâches quotidiennes. Un passeport indispensable pour franchir le seuil de la porte sans risquer les foudres paternelles.

D'abord, la cuisine. Un coup de balai rapide, un chiffon sur les surfaces, et voilà la pièce propre et rangée. Ensuite, la lessive. J'entassais les vêtements sales dans la machine, savouant le sentiment de satisfaction que procure une tâche bien accomplie.

Un bain matinal revigorant et une toilette rapide me préparèrent pour la journée. Pas besoin de tenue extravagante, juste de quoi me sentir belle et confiante. J'optai pour un jean et un t-shirt simple.

Mes fesses, joyeuses, chantaient et dansaient derrière moi tandis que je quittais la cuisine . Un dernier passage auprès de mes parents, encore enlisés dans les bras de Morphée. J'entrouvre le rideau avec précaution, prête à me faufiler, mais ma mère, déjà éveillée, me stoppe net. Ses yeux clos, elle murmure un mot à peine intelligible

.___ Tu es prête ? me demanda t'elle.

___ Bonjour maman, dis-je calmement, oui je suis prête.

___ Que le bon Dieu t'accueille et s'il te plaît, soit prudente sur la voie.

___ Merci beaucoup maman. Je ferais attention.

Sur ces mots, je tournai dos à ma mère et sortit. En sortant, j'allertai le premier zem qui sortait également d'une von.

___ Taxi, criai je.

Il s'arrêta net, tourna la tête. Je lui ai fait un signe de la main. Il s'est arrêté, tourna le moto et s'approcha de moi.

___ Bonjour madame, vous partez où ? a-t-il demandé.

___ De l'autre côté du collège, lui ai-je confié.

___ 300f madame.

___ Non, 150f.

___ Nous sommes au matin madame, c'est impossible.

___ Je n'ai pas dit le grand collège mais plutôt le plus proche d'ici.

___ Montez madame.

Le soleil matinal caressait mon visage tandis que je m'agrippais fermement au conducteur de moto. Le vent fouettait mes cheveux et les klaxons des taxis retentissaient dans mes oreilles, créant une symphonie urbaine cacophonique.

J'avais décidé de prendre une moto pour me rendre à destination plus rapidement. Le marché, bien qu'animé et fascinant, n'était pas mon objectif aujourd'hui. J'avais un rendez-vous important et je ne pouvais pas me permettre d'être en retard.

Le conducteur de moto, un jeune homme au visage buriné par le soleil, slalomait entre les voitures avec une dextérité impressionnante. J'avais confiance en ses compétences et je me sentais en sécurité entre ses mains.

La ville était envahie par une marée humaine ce matin-là. Sur les trottoirs, les vendeuses exposaient leurs marchandises, tandis que sur la route, des camelots se précipitaient vers les voitures pour proposer leurs produits. Certains revenaient bredouilles, tandis que d'autres arboraient un large sourire, heureux d'avoir vendu leur marchandise et empoché le fruit de leur labeur.

La ville défilait sous mes yeux à une vitesse vertigineuse. Les bâtiments, les boutiques, les marchés, les visages des passants se transformaient en un kaléidoscope de couleurs et de formes indistinctes.

Le vent frais du matin me fouettait le visage et me donnait une sensation de liberté et d'exaltation. J'avais l'impression de pouvoir conquérir le monde.

Après quelques minutes de trajet, nous sommes arrivés à destination. Je remerciai le conducteur et descendis de la moto.

Je me trouvais devant une grande bâtisse imposante. La façade était d'inspiration coloniale, avec ses larges fenêtres à volets et sa porte en bois massif. Le toit, en tuiles rouges, était surmonté d'une balustrade en fer forgé.

Je pris une grande inspiration et m'apprêtai à franchir le seuil de cette nouvelle aventure.

C'était un havre de paix niché au cœur d'un écrin de verdure. La façade, d'un blanc immaculé, se dressait majestueusement sous le soleil matinal, ses fenêtres aux volets bleus azur semblant sourire à mon arrivée. Un large perron en pierre me conduisait à la porte d'entrée, surmontée d'une arche fleurie de roses grimpantes.

Dès le seuil franchi, je fus enveloppée par une douce odeur de vanille et de pain chaud. La maison était baignée de lumière naturelle, qui traversait les grandes fenêtres et se reflétait sur le parquet en bois clair. Le salon, meublé avec goût et simplicité, donnait sur un jardin luxuriant, où des arbres centenaires offraient leur ombre protectrice.

Je pouvais déjà imaginer les longues soirées d'été passées à lire sur la terrasse, bercée par le chant des oiseaux et le parfum des fleurs. Une vague de bien-être m'envahit, et je sus instantanément que j'avais trouvé mon chez-moi.

La cuisine, spacieuse et fonctionnelle, était équipée de tout le nécessaire pour concocter de délicieux repas. Un îlot central en marbre blanc invitait à partager des moments de convivialité en famille ou entre amis.

Au premier étage, deux chambres à coucher, chacune décorée avec une personnalité unique, offraient un espace de repos paisible. La vue sur le jardin, depuis les fenêtres, était un véritable tableau apaisant.

La salle de bain, avec sa baignoire îlot et sa douche à l'italienne, était un véritable temple dédié à la détente. Des touches de couleur pastel et des plantes vertes lui donnaient une ambiance relaxante et raffinée.

Chaque recoin de cette maison semblait respirer le bonheur et la sérénité. C'était un endroit où l'on pouvait se ressourcer et se sentir aimé. J'avais la certitude que j'allais y vivre des moments inoubliables.

Le gardien m'avait amené voir madamyqui assise dans le jardin, était entrain de lire un journal.

___ Bonjour madame, dis-je.

En m'approchant, je la vis se tenir devant moi, imposante et gracieuse. Sa grande taille la distinguait immédiatement de la foule, et sa silhouette svelte était soulignée par une robe noire élégante. Sa peau diaphane contrastait avec la couleur sombre de sa tenue, lui donnant une allure presque fragile.

Ses longs cheveux noirs étaient coiffés en un chignon impeccable, laissant entrevoir son cou fin et délicat. Ses yeux, d'une couleur indéfinissable, brillaient d'une intelligence vive et pétillante. Son visage était d'une beauté saisissante, avec des traits fins et délicats, et un sourire énigmatique qui ne cessait de me fasciner.

Elle était grande, sans aucun doute, mais sa finesse n'était pas excessive. Sa silhouette était harmonieuse, avec des formes gracieuses et bien proportionnées. Elle se tenait droite, avec une assurance naturelle qui commandait le respect.

En la regardant, je ressentais un mélange d'admiration et d'intimidation. Sa beauté était incontestable, mais il y avait aussi quelque chose d'intriguant et de mystérieux dans son aura. J'avais envie de la connaître davantage, de découvrir les secrets qui se cachaient derrière son regard énigmatique.

Un parfum subtil flottait dans l'air, un mélange envoûtant de fleurs et d'épices qui me rappelait les jardins orientaux. Il se mêlait à l'odeur naturelle de sa peau, créant une aura sensuelle et captivante.

Ses mains fines et élégantes étaient ornées de bagues en argent, qui brillaient délicatement à la lumière. Ses ongles étaient parfaitement vernis d'une couleur rouge foncé, assortis à la couleur de ses lèvres.

Alors que je me rapprochais d'elle, je pouvais distinguer les détails de son visage. Ses longs cils noirs encadraient ses yeux, qui brillaient d'une lueur intense. Son nez était petit et fin, et sa bouche était légèrement ourlée, prête à esquisser un sourire. C'était une grande dame en tout cas.

___ Bonne arrivée jeune fille, c'est toi ?

___ Oui madame c'est moi.

___ Parle-moi un peu de toi, de tes qualités aussi.

___ Je suis étudiante à l'université, je sais faire la cuisine tous mets confondus et nettoyer la maison n'est pas un problème pour moi.

___ Et les études ? Tu feras comment ?

___ J'ai décidé de les mettre de côté d'abord. Je dois chercher de l'argent.

___ Je comprends ta détermination.

___ Bon je ne vois pas pourquoi ne pas t'embaucher mais tu connais la devise, on ne touche pas à mon homme, vous les domestiques d'aujourd'hui.

___ Je vous en fais la promesse madame.

Je n'avais pas conscience que la personne qui s'intéressait à moi était juste en face de moi tout au long de notre discussion. Madame ne pouvait pas s'empêcher de regarder mes seins. Personnellement, je me sentais en sécurité car je savais que c'était une femme.

___ Tu peux commencer demain si tu veux.

___ Même si c'est aujourd'hui, dis-je, je suis prête.

___ Tu t'es pas apprêtée à ce que je vois.

___ Ça ne me dérange pas du tout.

___ Très bien, suis-moi.

Je me suis levé et ai suivi madame, c'est alors que j'ai pu observer l'aménagement de la maison et voir comment les choses étaient disposées dans la cuisine. Elle me montrait où je devais ranger les objets, se tenant derrière moi pendant que j'étais devant elle. Au lieu de me montrer l'objet, j'ai remarqué qu'elle regardait déjà mes fesses et qu'elle mordillait ses lèvres..

.

À suivre...

Téléchargez l'application maintenant pour recevoir la récompense
Scannez le code QR pour télécharger l'application Hinovel.