chapitre 1 scène 4
Une semaine après, Francis revient encore.
Francis : alors ma belle,tu t’es enfin décider à sortir avec moi ? J’aimerai qu’on se marie le plus vite possible parce que je ne peux pas supporter ton absence plus longtemps.
Isabelle : laisse moi encore le temps de réfléchir.
Francis : tu n’imagine pas combien je souffre loin de toi Isabelle.
Isabelle : je dois laisser mûrir ma réflexion, ce n’est pas une décision à prendre à la légère.
Francis : bon d’accord, je te laisse encore un temps de réfléchir.
Isabelle : c’est gentil.
(A chaque fois que Francis revient, il repart toujours avec la même réponse de la part d’Isabelle. Ceci jusqu’à un mois).
Francis : Isabelle, ça fait un mois que je rôde ici et tu veux toujours réfléchir, aujourd’hui, dis-moi sincèrement ce que t’as dans le cœur.
Isabelle : laisse moi encore quelques temps avant de me décider parce que je ne veux pas m’engager dans une relation et rompre plus tard.
Francis : je n’en peux plus d’attendre Isabelle, tu me fais tellement souffrir, donne moi la réponse afin que mon cœur ne se trouble point.
Isabelle : ok,si tu veux une réponse, je vais te la donner. J’ai pris tout ce temps parce que j’espérais ressentir quelque chose pour toi mais j’y arrive pas.
Francis : qu’est-ce que tu veux me dire par là ?
Isabelle : honnêtement, je ne t’aime pas.
Francis : quoi ?
(Francis a la tête qui tourne, il met sa main au front et commence à tourner sur lui-même. Il n’espérait jamais obtenir une telle réponse).
Francis : pendant tout ce temps que j’ai attendu tu viens me dire que tu ne m’aimes pas,comment tu peux me dire ça ?
Isabelle : je suis désolé mais on ne force pas l’amour.
Francis : non mais tu blagues ?
Isabelle : est-ce que j’ai l’aire de blaguer ? On ne blague pas avec ses choses.
Francis : accorde moi au moins une chance de te prouver combien je t’aime.
Isabelle : je suis désolé Francis,mais je ne peux pas m’engager dans une relation avec toi tout en sachant que cet amour n’est pas réciproque, ça te fera encore plus de mal et c’est ce que je voulais éviter.
Francis : non,non,non,dis-moi que ce n’est pas réel, dis-moi que je rêve.
Isabelle : non,c’est la réalité, je ne suis pas la femme qu’il te faut, tu dois chercher ailleurs.
Francis : non,ça ne se passera pas comme ça.
(Francis était en colère, il cria si fort qu’Angeline pouvait entendre depuis la chambre).
Francis : écoute moi très bien Isabelle, que tu le veille ou non,tu seras ma femme, nos parents sont déjà d’accord. Tu n’as pas voulu la voie libre et pacifique alors on va employer la voie contraignante. Je n’ai pas encore dit mon dernier mot.
(Il sorti et pris sa voiture pour rentrer très en colère. Après, Angeline descendit pour voir sa fille).
Angeline : qu’est-ce qui se passe avec Francis ?
Isabelle : je ne l’aime pas maman et je le lui ai dit.
Angeline : oh ma fille, tu dois être forte parce que tu viens de déclarer la guerre à lui et à ton père. Tu sais quand un homme veut quelque chose, il l’obtient mais ne t’en fait pas, je suis là pour te soutenir.
Isabelle : je sais maman.
(Isabelle tomba dans les bras de sa mère et celle-ci lui caressa les cheveux.
Quelques minutes après, Jérémy revient du voyage, il est épuisé. Il prend un bain puis il alluma la télé. Angeline apporta le dîner et ils mangèrent tous ensemble. Après le repas).
Jérémy : Isabelle.
Isabelle : oui père.
Jérémy : où en es-tu avec Francis, j’espère que vous vous connaissez déjà bien parce qu’il faut précipiter les choses ?
(Isabelle et Angeline se regardaient sans dire un mot).
Jérémy : c’est à toi que je parle Isabelle.
Isabelle : je ne l’aime pas père, je ne vais pas l’épouser.
Jérémy : quoi,tu peux répéter ?
Isabelle : je ne vais pas l’épouser.
Jérémy : Isabelle, ce garçon tu vas l’épouser et je n’ai pas besoin de ton avis alors n’essaie pas de me désobéir.
Angeline : mais chéri…
Jérémy : taie toi,c’est toi qui l’encourage n’est-ce-pas ?
Angeline : tu ne peux pas l’obliger à se marier ,ce n’est plus une enfant.
Jérémy : ma décicion est irrévocable.
(Il se leva et alla dans sa chambre. Isabelle pleura dans les bras de sa mère et celle-ci la consola).