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Après cette petite dispute, je me tais et m'assois. Je pense à ma vie, en vrai elle est déprimante. Jusqu'à maintenant j'ai écouté mes parents et surtout mon père parce qu'il est trop stricte et sévère. Mais quand sa famille vient, il est trop gentille, souriant, l'homme parfait quoi. Peut-être qu'il m'aime pas, mais pourquoi ? J'ai fait quelques choses de mal ? Non je ne pense pas parce que je lui ai jamais dit non jusqu'à aujourd'hui. J'ai fait tout ce qu'il dit, j'ai même pas ouvert ma bouche pour ne pas venir ici, sinon je sais qu'il m'aurait défoncé. Mais là, j'en peux plus. J'ai eu mon Bac avec mention, j'ai grandi, je ne suis plus une gamine, je suis majeure. Et je ne peux pas rester ici, c'est trop nul, je ne connais personne en plus, et ces gens-là peuvent pas devenir mon ami, ils sont pas mon genre. Je veux juste être heureuse, c'est trop demandé ?
- .. : OOOOHHHH ! Tu m'entends ??
Je l'avais même pas entendu tellement j'étais dans mes pensées. Pourquoi il me parle lui ?
- Moi : Pourquoi tu me parles ? Tu m'as bien dis de me taire, non ? Tu sais même pas ce que tu dis, va te faire soigner jt'ai dis, un conseil de ma part !
- Lui : Depuis quand tu m'écoutes ? Et garde-les pour toi tes conseils ! J'en ai pas besoin tkt pas.
- Moi : Je m'inquiète juste pour les gens avec qui tu parles ! Ils doivent souffrir avec toi sérieux ! Et je t'écoute pas, je suis juste fatiguée !
- Lui : Ils ont pas besoin de ton inquiétude, pense d'abord à ta cheville ! Ça t'apprendra à faire des bêtises, et de ne pas écouter les autres. La prochaine fois tu restes à ta place !
- Moi : Pff tu m'as parlé pour dire des choses comme ça ? J'ai pas envie de t'entendre stp, j'en ai assez.
- Lui : Mdrrrr mais d'où tu me donnes des ordres toi ? N'en rajoute pas ou sinon je te laisse toute seule dans ce froid, dans cette forêt qui contient 10201425 bêtes. Avec ta cheville tu pourras même pas courir !
- Moi : Pfffff !
Et c'est repartit pour un silence. J'aurais trop aimé lui répondre mais je suis fatiguée, j'ai mal à la cheville, et en plus de ça il m'a fait peur ! Et si il y a des souris autour de moi ? Aah j'ai même pas envie de penser ! Punaise Azra c'est mieux que tu dors, comme ça tu ressens rien et tu ne penses à rien aussi.. oui je parle toute seule dès fois.
J'essaye de m'endormir, mais je commence à avoir froid. Je ne savais pas qu'il faisait aussi froid ici, pourtant on est en été. J'ai pris qu'un gilet en plus ! J'ai pas de vêtements qui pourraient me réchauffer ! En conclusion, impossible de dormir ! J'ai vraiment pas de chances hein, je porte toujours la poisse, je suis née pour être malheureuse enfaîte !
J'étais entrain de trembler à cause de ce temps hivernal. Du coup j'essayais de me réchauffer, quand tout un coup, je sens quelque chose sur moi !
- Moi : AAAHH ANNEEE ( MAMAAAN -en turc-)
- Lui : PTDRR ! Mais c'est moi salle folle ! Je te donnais ma veste, depuis taleur tu trembles !
- Moi : Putin mais tu pouvais pas me prévenir ? J'ai cru que c'était une souris ! Et garde-le pour toi la veste, j'en veux pas !
- Lui : Tu crèves de froid là ! T'as cru que j'allais te laisser mourir de froid ? Et attends..... t'es une turque ?
- Moi: Je veux pas de ta pitié ! Je t'ai dis de le garder pour toi, c'est ta veste, tu vas avoir froid après.
- Lui : Répond à ma question ! Si t'as dis "Anne", ça veut dire que t'es une turque. Comment tu t'appelles ?
- Moi : Hmmm... « j'hésitais de lui dire mais bon, il va me casser la tête après » Azra.
- Lui : ...
Il parlait plus. J'aimerais trop voir sa réaction, mais dans le noir c'est peine perdu !
- Moi : T'as quoi ?
- Lui : Rien...tu ressembles pas à une turque, je suis juste un peu choqué.
- Moi : Mais c'était pas écrit mon nom sur la liste ?
- Lui : Si sûrement mais j'ai pas vu. Bref Mademoiselle Azra, tu m'écoutes tu mets cette veste !
- Moi : Non garde-le je t'ai dis, c'est à toi ! Il t'appartient !
- Lui : Peut être, mais un jour tout ce qui nous appartient s'envole !
- Moi : Tu veux dire quoi par là ?
- Lui : Rien, juste ne t'attache pas trop aux gens ou choses que t'aime ! Tu risques de souffrir après !
- Moi : Euhhh tu souffres parce que tu me donnes ta veste ?
- Lui : Mdrrrr non, tu peux pas comprendre. Bref tiens mets ça ! J'suis pas cruel à ce point !
- Moi : Non mais après tu vas avoir froid !
- Lui : Azraaaa !! Bon si tu penses vraiment à moi, viens là !
- Moi : Quoi ?
Je ne comprenais plus rien, mais je sens quelqu'un me prendre dans ses bras ! Il était assis par terre, moi aussi, collée à son torse, et sa veste nous entourait ! Je ne savais plus comment agir ni penser ! C'est la première fois que ça m'arrive ce genre de chose ! Je suis dans une forêt, la nuit, dans les bras d'un inconnu qui sent bon en plus, je ne vais pas mentir.
- Lui : Arrête de trembler ! Putin t'as si froid ?
Je sais pas, même moi je sais pas la réponse à ta question. Voyant que je réponds pas, avec ses bras il faisait des vas et des viens sur mon dos pour me réchauffer. Putin mais arrête, je frissonne encore plus, je me sens rougir tout d'un coup.. Qu'est-ce qui m'arrive ? Je ne sais pas, je me sens juste bizarre. Je n'avais jamais ressentis ça auparavant. Non non ça doit pas m'arriver, d'un nerveux en plus, non merci !
Je ferme mes yeux et commençais à m'endormir, malgré que je ressens de la haine envers lui.
Le lendemain matin, les rayons de soleil me font réveiller. J'ouvre mes yeux et la première chose que je vois c'est un corps...d'homme, avec une veste sur nous. Je lève ma tête et vois Emir. Mon Dieu on a dormi ensemble !? Je remarque que je suis toujours dans ses bras (comme la photo), et je ne sais pour quelle raison mais je souris ! Depuis longtemps je ne souriais pas. Mais pourquoi je souris ? Je sais pas, je sais juste que j'ai bien dormi.
J'admirais son beau visage, il dormait comme un bébé ! Bon je dis n'importe quoi là, il faut que je parte, c'est le bon moment. J'essaye d'enlever ses bras qui sont entourés autour de ma taille, enlève la veste et le mets sur lui, puis me lève. Mais en me levant, je remarque que j'ai vraiment trop mal à ma cheville et chanceuse que j'suis, je tombe sur lui !! Pff !
Il ouvre ses yeux et ...